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Sunday, February 28, 2016

DESJARDINS, JOSEPH ALPHONSE (370 - ENGLISH)


DESJARDINS   JOSEPH ALPHONSE  (370 - ENGLISH)

  DESJARDINS  JOSEPH  ALPHONSE
                      I copied a good part of the following from  the 
             book, ALASKA, written by a Frenchman from France,
             a Jesuit priest, and a missionary named Joseph Alphonse 
            Desjardins, who spent about 7 years in Alaska in all
            sorts of shelters.
                THE indigenous people among whom I lived uring my 
            sojourn in Alaska from 1908 to 1915 dwell in the central 
            valley of the Yukon.
Alaska, this immense peninsula situated in the North-West corner of the American continent, as large as one fifth of the United States, with a surface area of 600,000 square miles, is traversed from east to west by the Yukon River, one of the longest rivers in the world. Its source is in the Rocky Mountains and flows for 2000 miles into the large delta of the Bering Sea.
Alaska is the land of the Eskimos; it is a sterile, desolate area; it is the tundra; it is the frozen desert.  If one is describing the vast territory between the Arctic Circle and the Arctic Ocean, or if a large area of territory neighboring the Bering Ocean, this area of Alaska is truly the Sterile Land (the Barren Land), the land of the Eskimos, but if one wants to speak of the interior of the land, then that is another thing.  It is sometimes wild, untamed and very cold; but there is neither sterility nor desolation: some vegetables grow there and there are majestic forests which protect the land and the Natives from raging Arctic storms.

DESJARDINS, JOSEPH ALPHONSE - (369 - FRANCAIS)


DESJARDINS, JOSEPH ALPHONSE (369 - FRANÇAIS)

DESJARDINS, JOSEPH ALPHONSE

Le titre du livre est "En Alaska" écrit par un Français de France, un prêtre Jésuite, un missionnaire du nom de Joseph-Alphonse Desjardins qui a passé environ 7 ans en Alaska dans toutes sortes d'abrits, il nous transmets les informations suivantes. J'ai copié une bonne partie de son Introduction. 


"Les indigènes, au milieu desquels j'ai vécu durant mon séjour en Alaska de 1908 à 1915, habitent la vallée centrale du Yukon.



L'Alaska, l'immense presqu'ile situés au Nord-Ouest du continent américain, grande comme le cinquième des États-Unis, d'une superficie de 600,000 milles carrés, est traversée de l'Est à l'Ouest par le Yukon, un des fleuves les plus longs du monde. Prenant sa source dans nos Montagnes Rocheuses, après une course de 2,000 milles, il se jette par un large delta dans la mer de Béring.



L'Alaska c'est la patrie des Esquimaux,  c'est la désolation stérile, c'est le toundra, c'est le désert glacé. S'il s'agit du vaste territoire compris entre le cercle polaire et la mer Glaciale ou bien d'une large bande de terre avoisinant la mer de Béring. où cette parti de l'Alaska est bien la Terre Stérile. (The Barren Land) l'habitat des Esquimaux, mais si l'on veut parler de l'intérieur du pays, c'est autre chose quoique sauvage et très froid, il n'a ni cette stérilité, ni cette désolation: quelques légumes y poussent et de majestueuses forêts protègent contre la rage des tempêtes arctique les Indiens qui les peuplent. 



Quoique d'origine asiatique et appartenant à la race jaune, les Esquimaux et les Indiens diffèrent beaucoup entre eux par leur physionomie, leurs moeurs et leur caractères.



L'Esquimau est petit et trapu, l'Indien est grand et bien découplé; le premier a le teint d'un jaune asséz clair, le second plutôt bronzé, l'un vit de la mer, chasse le phoque dans son "kayac", se nourrit de sa chair et de son huile, et s'en sert pour éclairer et chauffer son "igloo" ou hutte demi-souterraine; l'autre court les bois, à la poursuite du gibier, fait la pêche dans les cours d'eau et a, pour habitation, une cabane de poutres calfeutrée de mousse.



Les Esquimaux s'appellent "Innuits" les Indiens du centre de l'Alaska, "Ten'as" mais Innuits et Ten'as disent la même chose; ils signifient: les Hommes (par excellence sans doute). 



Les Russes découvrirent l'Alaska en 1741 et cédèrent cet immense territoire aux États-Unis en 1867 pour la somme minime de sept millions de dollars.     



L'Eglise orthodoxe s'introduisit dans le pays avec la domination russe et les ministres protestants y rentrèrent avec les commerçants américains. 



Les popes firent nombre de baptêmes, mais très peu de chrétiens. Les prédicants excercèrent leur zèle à indisposer les indigènes contre l'Église romaine. 



    Les premiers prêtre catholiques à pénétrer dans le pays afin d'y apporter la bonne nouvelle furent les Pères Oblats, missionnaires dans l'Athabaska-Mackenzie, le P. Séguin, en 1862. Le P. Pétitot, en 1870, Mgr. Clut, et le P.Lecorre, en 1872 et 1873. Mgr. Seghers, évêque de Vancouver, visita les villages échelonnés sur les bords du Yukon et passa l'hiver de 1877-1878 à Nulato. Mais ce n'est qu'en 1886, dans un autre de ses voyages, que le grand archevêque réussit à établir l'église catholique en Alaska.


Fondée en 1886 dans les tragiques circonstances que nous relatons, la Mission d'Alaska, fut confiée aux Jésuites italiens de la province de Turin, qui l'établirent sur des bases solides, l'organisèrent et la cultivèrent jusqu'en 1907. alors que les Jésuites de la province du Canada en prirent charge. Dix-neuf Prêtres et Frères canadiens y travaillèrent de 1907 à 1912 et un peu après.


Mais le Canada apostolique n'avait pas attendu l'année 1907 pour envoyer ses fils évangéliser l'Alaska. Le premier missionnaire Jésuite canadien dans ce pays de neiges et de glaces, le P. Jules Jetté, y arriva en 1896. Il y fut suivi en 1902, par le P.E. Devine et le F.E. Lefebvre, et en 1903 par le P. B. Lafortune qui convertit les Esquimaux de Nome et de la péninsule Steward.


En 1912, la Mission d'Alaska se séparait de la province du Canada pour se rattacher à celle de Californie." Ceci termine la parti

J-A D, S.J.son nom était bien Joseph-Alphonse Desjardins, un Jésuite venu de France.

ref: "En Alaska"
  
NOTE: Ceux qui ont visité Dawson City, Yukon, ont pu constater (si l'afiche tient encore,) le nom du Jésuite Jules Jetté, ou Father Judge comme premier curé de Dawson City en 1903. 
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Saturday, February 27, 2016

HISTOIRE DU YUKON (368 - ENGLISH)


HISTOIRE DU YUKON (368 - ENGLISH)


HISTORY OF THE YUKON
DAWSON CITY: THE ‘BIG’ CITY

Around 1898, Dawson City was the biggest city north of San Francisco and west of Winnipeg. It was called “the Paris of the North” because of its refinement or style and its diversity of the first order. The era of the Gold Rush was in effect a period of rapid changes in all areas, which, of course, brings advantages and inconveniences. Few structures were raised and in a very short time conflicts came about.
During the summer of 1898 a committee of miners from around Dawson City had a petition circulated denouncing the corruption that ruled in the administration of the forestry and mining concessions.

Ref. Empreinte, vol.11, pages 42-43

HISTOIRE DU YUKON (367 - FRANÇAIS)


HISTOIRE DU YUKON (367 - FRANÇAIS)

 Dawson City - la grande ville:  
                
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Vers 1898. Dawson est la plus grande ville au nord de San Francisco et à l'ouest de Winnipeg. On l'appelle de "Paris du Nord! à cause de son raffienement et de ses divertissements de premier ordre. L'époque de la Ruée vers l'or est en effet une période de changements rapides dans tous les domaines, ce qui comporte des avantages et de inconvénients. Il y peu de structures établies et en peu de temps des conflits naissent. 

Pendant l'été de 1898 un comité de mineurs de la région de Dawson fait circuler une pétition dénonçant la corruption qui règne dans la gestion des concessions minières et forestieres.

                    
ref; Empreinte Tome II, page 42-43

CYR, ANTOINE (366 - ENGLISH)


CYR, ANTOINE  (366 - ENGLISH)

CYR, ANTOINE - 

Antoine Cyr was originally from New Brunswick and arrived in the Yukon with his brother Michel in 1896. On their way to the Klondike, they stopped in Whitehorse in order to navigate the terrible Whitehorse Rapids in the heart of Miles Canyon.  The brothers Cyr offered their services as pilots to help guide the embarkations of the seekers of gold who were inexperienced in the navigation domain.  The two brothers built a cabin near the site of the present day hydroelectric dam.

They also prospected for gold. On their way to the gold fields of the Shakwak Valley (small gold rush of 1903 which attracted about 500 prospectors), they found enough gold in a creek to make them take a mining-discovery concession. They christened the rich creek, Marcshall, the name of one of the men who was a member of their group.

Once the gold rush to the Klondike was over, Antoine began a wood-and- water delivery business in Whitehorse.  He bought his first land in Whitehorse during the 1903 summer and obtained its title on November 5, 1908.  However, in January 1904, he acquired lot 2, block 47 with his brother Michel.  During the years from 1908-1912, Antoine built himself a house at the corner of the Strickland Street and 6th Avenue.  Today This house  is part of the historical buildings of Whitehorse. It is on this forested lot belonging to Antoine where the airport was situated in 1920.  Whitehorse was one of the 16 stops foreseen by the international ten thousand (16,000 km) mile flight between New York and Nome, Alaska.  Four DH-4's took part in this heroic crossing which marked the debut of air transportation in the Yukon.

In 1918, Antoine Cyr married Marie Beaudoin in Whitehorse; she was a widow with two children (Aline and Wilbrod) together they had five children (Laurent, Lomer, Gloria, Paul, Rosalie,).  The seven children spoke French until they reached school age.

Antoine Cyr died in 1946.

Ref. Empreinte, vol.11, pp 107-108

Photo Antoine  Cyr, his work

CYR, ANTOINE (365 - FRANÇAIS)

CYR, ANTOINE (365 - FRANÇAIS)


CYR, ANTOINE - 

Canadien-français originaire du Nouveau-Brunswick, Antoine Cyr arrive au Yukon avec son frère Michel en 1898. En route vers le Klondike, ils s'arrêtent à Whitehorse et décident d'y rester pour y exercer leur talent de navigateurs dans les terribles rapides White Horse et dans coeur du canyon Miles. Les frères Cyr offrent leurs services commje pilotes pour guider les embarcations des cherchers d'or inexpérimentés dans le domaine de la navigation. Les deux frères se construisent une cabane près du site actuel du barrage hydro-electrique.

Ils font aussi de la prospection. En route vers les champs aurifères de la vallée de la Shakwak (petite ruée de 1903, ayant attiré environ 500 prospecteurs), ils trouvent assez d'or dans un ruisseau pour délimiter une concession de découverte. Ils baptisent le rich ruisseau du nom de Marchall, un des hommes de leur groupe.

Un fois la Ruée ver l'or du Klondike terminée, Antoine lance une entreprise de livraison de bois et d'eau à Whitehorse. Il achète son premier terrain à Whitehorse pendant l'été de 1903 et obtient le titre de propriété le 5 novembre 1908. Par ailleurs, en janvier 1904, il fait l'acquisition du lot 2, bloc 47 avec son frère Michel. Penfant les années 1908-1912. Antoine se contruit une maison au coin de la rue Strickland et de la 6 ieme avenue. Cette maison fait aujourd'hui parti des bâtiments historiques de Whitehorse. C'est sur la terre à bois d'Antoine Cyr, située à l'endroit où se trouve actuellement l'aéroport de Whitehorse, qu'a été aménagée la piste d'atterrisage rudimentaire où s'est posé le premier avion à Whitehorse en 1920. Whitehorse était en effet un des 16 arrêts prévus lors d'un vol international d'environ dix mille milles (16 000 km) entre New York et Nome, Alaska. Quatre DH-4 ont pris part à cette traversée héroique qui a marque le début du transport aérien au Yukon. 

  En 1918, Antoine Cyr épouse à Whitehorse, Marie Beaudoin, veuve et mère de deux enfants (Aline et Wilbtod) Ils ont ensemble cinq enfants (Laurent, Lomer, Gloria, Paul, Rosalie). Les sept enfants parlent français jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge scolaire. 

Antoine Cyr meurt en 1946.

REF: Empreinte, TOME II, page 107-108

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COUDERT, BISHOP JEAN-MARIE (364 - ENGLISH)


COUDERT, JEAN-LOUIS, PREMIER EVEQUE RESIDANT DE WHITEHORSE:

COUDERT, MGR JEAN-MARIE (364 - ENGLISH)

First Resident Bishop of Whitehorse
Jean-Louis Coudert, son of Jean Coudert and of Marguerite Chabanet, was born on August 9, 1895 in Ménat (Clermont diocese) in France. In 1914, he immigrated to the United States and the following year, he entered the order of the Oblates of Mary Immaculate. He was ordained a priest in San Antonio, Texas, US.  Cardinal Villeneuve named him vicar-assistant of the district of the Yukon and of Prince Rupert in 1936.
In 1944, he became the first Roman Catholic Bishop to reside in Whitehorse.  He worked in the North for 45 years before being named to a position in the Vatican in Rome.
Bishop Coudert died on November 14, 1965 during the last session of the Second Council of the Vatican.  His body was brought back to Whitehorse where he was buried.
A small mountain situated north-east of Lake Kusawa was named in his honor.
NOTE; At the beginning of August 1950, dad, mom, my sister and I werer on a trip on the Alaska highway.  One Sunday morning, we were in front of the church in Watson Lake and we were waiting to see if there would be a mass.  Bishop Coudert had noticed us and came to greet us and said that the time for mass had already passed, but that the Indians have a different time schedule so we take them when they come. Here we live according to “Indian Time”; they may not arrive before one more hour so I’ll say a mass for you now, and for them later.
This happened in Watson Lake Yukon in the Canadian West.  The following Christmas, Bishop Coudert sent us a Christmas card with his wishes and his photo. 
During the construction of the Alaska Highway some soldiers had started to write their names and their place of origin and nailed these on a post. This was in 1942.  Today there are thousands of names and places of origin on this post and it is worth seeing.
Ref. Empreinte, vol. 11, pages 111-112

 

COUDERT, MGR JEAN-MARIE (363 - FRANÇAIS)


COUDERT, MGR JEAN-MARIE - (363 - FRANÇAIS)


COUDERT, JEAN-LOUIS, PREMIER EVEQUE RESIDANT DE WHITEHORSE:

       
Jean-Louis Coudert, fils de Jean Coudert et de Marguerite Chabanet naît le 9 août 1895 à Ménat (diocèse de Clermont) en France. En 1914, il émigre aux Etats-Unis et entre dans l'ordre des oblat de Marie-Immaculée l'année suivante. Il est ordonné prêtre à San Antonio au Texas (R-U) en 1919. Le cardinal Villeneuve le nomme assistant-vicaire apostolique du district du Yukon et de Prince Rupert en 1936. 


En 1944, il devient le premier évêque catholique romain résidant à Whitehorse. Il travaille dans le Nord pendant 45 ans avant d'occuper un poste au Vatican à Rome. 



        Mgr. Coudert meurt e 14 novembre 1965 pendant la dernière session du deuxième concile du Vatican. Son corps est ramené à Whitehorse où il est enterré.



Un momt situé au nord-est du lac Kusawa a été nommé en son honneur. 



NOTE:   Au début d'août 1950, mon père, ma mère, ma soeur et moi  on étaient en voyage sur la route de l'Alaska. Un dimanche matin, nous étions devant l'église de Watson Lake et on attendais voir si il y aurait une messe. Mgr. Coudert nous avait apperçu et et venu nous saluer, il est venu et nous a dit on a déjà dépassé le temp de la messe, mais les indiens ont les prend, quand ils arrivent. Ici on vit selon "indian time" ça peut  prendre encore une heure, alors, je vais vous dire une messe...

      Le noël suivant, Mgr. Coudert nous avait envoyer une carte avec ses voeux et sa photo.        
        Durant la construction de la route de l'Alaska, Certains soldats 
s'amusaient à écrire les noms d'où venaient les constructeur de la route. C'était en 1942, Aujourd'hui il y en a quelques milles 
afiches. parfois indiquant le nombre de miles entre Watson Lake et leur place natale. 

REF: Empreinte, TOME II, pages 111-112

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Thursday, February 25, 2016

CONSTANTIN, ALPHONSE - (362 - ENGLISH)


CONSTANTIN, ALPHONSE  -  (362 - ENGLISH)


Alphonse Constantin, originally from Saint-Eustache, PQ, worked in the Canadian West before trying his luck in the Klondike in 1898.  He left with Fernand Turcotte, a Beauceron (a native of  La Beauce) whom he'd met in Alberta.  Travelling by dog-sled, Constantin went by way of  the Chilkoot Trail. Along the way he acquired various mining concessions situated about a dozen miles (25 km) from Dawson City.  In September 1901, he sold his mining concessions and returned to his native village.
On June 4, 1902, Constantin decided to return to Dawson City.  He brought with him Guy Beaudoin, a Beauceron aged 23 and the nephew of his former companion, Turcotte.

At the beginning of June 1902, the two new partners took the train for Vancouver

During their stay in Vancouver, they met Leon Bouthillette, and another Beauceron; the latter had decided to leave for the Klondike after the death of his wife.

The three men decided to leave for the Klondike together.  On June 12, they took the S.S. Amur towards Skagway (Alaska), then they took the train for Whitehorse.

At Whitehorse, Victor Fournier went to them under the false name of de La Forest and suggested to share a canoe with him up to Dawson City, and Louis Ladouceur (also under a false name as Edouard Labelle.). On June 17, 1902, the group stopped for the night about a dozen miles (15 km) from the Stewart River. This stopping spot is now known as l'ile aux Meurtres (Island of the Murders).

Constantin, Beaudoin et Bouthilette were assassinated in cold blood and stripped of all their goods by Fournier and Labelle. The two murderers bound the bodies, tied a rock to them and threw them into the water. Fournier was arrested very soon after, but it wasn't until one of the most extraordinary manhunts in the country that Agent Welsh retraced Labelle to Wadsworth. Nevada, US,.  The two murderers finally confessed their crime and were hanged in Dawson City in January 1903.

About one month after the murder on July 17, 1903 Bouthillette's body was the first to be found.  The cadaver was identified by a small ring with the following inscription: Bouthillette, East Broughton, PQ.  On July 31,1902 Beaudoin's body was found near Ogilvie, then on May 18, 1903, the body of Alphonse Constantin was found near the "Ile aux Meutres" (Island of the Murders). In one of Constantin's pant pockets two pieces of paper were found; on one was a prayer in French and  on the other one could read the name of Alphonse Constantin written in large letters. His body rests in the cemetery in Dawson City.

NOTE: I read Victor Fournier's witnessing in the archives in Whitehorse. It seems that he confessed everything, absolutely everything without any emotions, adding all the details.  A very sorry affair.

Ref. Empreinte, vol. 11, pages 85-86

CONSTANTIN, ALPHONSE (361 - FRANÇAIS)

CCONSTANTIN, ALPHONSE - 1902

MEURTRES ET MYSTERES SOUS LE SOLEIL DE MINUIT


CONSTANTIN, ALPHONSE - 1902 MEURTRES ET MYSTERES SOUS LE SOLEIL DE MINUIT


Alphonse Constantin, originaire de Saint-Eustache, au Québec, travaille dans l'Ouest canadien avant de tenter sa chance que Klondike en 1898. Célibataire, il part avec Ferdinand Turcotte, un Beauceron rencontré en Alberta. Voyageur en traîneau à chiens. Constantin passe par la piste Chilkoot. Il exploite plusieurs concessions situes a une quinzaine de milles (environ 25 km) de Dawson. En septembre 1901, il les vend et retourne dans son village natal.

Le 4 juin 1902, Constantin décidé de retourner à Dawson. Il emmène avec lui Guy Beandoin, un Beauceron de 23 ans, le neveu de son ancien compagnon Turcotte.

Les deux nouveaux partenaires prennent donc le train pour Vancouver au début de juin 1902. Pendant leur séjour à Vancouver, ils rencontrent Léon Bouthillette, un autre Beauceron qui, lui a décidé de partir pour le Klondike après la mort de sa femme.

Les trois hommes s'entendent pour pousuivre le voyage ensemble. Le 12 juin, il prennent le bateau S.S. Amur en direction de Skagway (Alaska), puis le train vers Whitehorse.

A Whitehorse, Victor Fournier, se présente à eux sous le faux nom. de Laforest et leur propose de partager un canot jusqu'à Dawson avec lui et Louis Ladouceur (faux nom d'Edouard Labelle). Le 17 juin 1902, le groupe s'arrête pour la nuit sur une île située à une dizaine de milles (environ 15 km) de la rivière Stewart et comme aujourd'hui sous le nom de l'Ile-aux-Meurtres.

Constantin, Beaudoin et Bouthilette sont froidement assasinés et dépouillé de tous leurs biens par Fournier et Labelle. Les deux meurtriers ligotent leurs corps, y attache des pierres et les jetent à l'eau. Fournier est arrêté peu de temps après, mais ce n'est qu'au terme d'une des plus extraordinaires chasses à l'homme au pays que l'agent Welsh retrace Labelle à Wadsworth, Nevada E-U. Les deux malheureux finissent par confesser leur crime, ils sont pendus à Dawson en janvier 1903.

Le 17 juillet 1902, soit environ un mois après le meurtre, Bouthillette est trouvé le premier. On identifie le cadavre grâce à un petit anneau portant l'inscription suivante. "Bouthilette, East Broughton, P.Q. Le 31 juillet 1902, on retrouve le corps de Beaudoin près d'Ogilvie, puis le 18 mai 1903, celui d'Alphonse Constantin près de l'Île-aux-meurtres. Dans un des poches du pantalon de ce dernier on trouve deux bouts de papier: l'un contient une prière en français et l'autre est une portion de lettre sur lequelle on peut lire le nom d'Alphonse Constantin écrit en gros caratères. Son corps repose au cimetière de Dawson.

NOTE:  J'ai lu le témoignage de Victor Fournier aux archives de Whitehorse, 
  Il semble qu'il a dit, absolument tout.sans aucune émotion, et avec tous les détails. Très triste affaire. 


REF: EMPREINTE, VOL II, P. 85-86

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CHARTRAND, ALBERT JOSEPH (360 -ENGLISH))


CHARTRAND, ALBERT JOSEPH  (360 - ENGLISH)

CHARTRAND, ALBERT JOSEPH
Albert Joseph Chartrand was born in 1904 and entered the Royal Canadian Police (RCP) in 1926.  From his young age, he was interested in raising and training dogs.  This experience became very useful during his career which was spent almost entirely beyond the Arctic Circle.  He was part of various detachments: that of the Herschel Island in the Yukon, as well as that of Aklavik, of Cambridge Bay and of Coppermine in the North West Territories.  Over the years he acquired an excellent reputation as a driver of dogsleds.  He even made distance records during his patrols: 380 miles (more than 600 km) in 6 days and 1100 miles (1770 km) in 21 days.  He was equally recognized for his talents as a fisherman and seal hunter .
He was part of the crew of the celebrated Royal Canadian St.-Roch Schooner  during its first trip in the North-West Passage in 1940.  During his second winter in the Arctic, while the schooner was anchored in Parsley Bay, Chartrand died suddenly of a heart attack.  Since he was the only Roman Catholic, his comrades wanted to give him a funeral respecting his religious practices. Two members of the  crew drove 800 miles (1280) back and forth in a dog sled to get the closet  Catholic priest. A few months later, Father Gustave Henry celebrated the funeral service on top of the rocky hillock which had been raised in memory of the deceased.  Albert Joseph Chartrand received the Northern Polar medal posthumously.

Empriente, vol. 11, pages 118-119

CHARTRAND, ALBERT JOSEPH (359 - FRANÇAIS)

CHARTRAND, ALBERT JOSEPH (359  - FRANÇAIS)


CHARTRAND, ALBERT JOSEPH 



CHARTRAND, ALBERT JOSEPH


Albert Joseph Chartrand naît en 1904 et entre au service de la Gerdarmerie royale du Canada en 1926. Dès son jeune âge, il s'intéresse à l'élevage de l'entraînement de chiens. Cette expérience lui est fort utile pendant sa carrière, passée presque entièrement au-delà du cercle artique. Il fait partie de différents détachements : celui de l'ile Herschel, au Yukon, ainsi que ceuz d'Aklavik, de Cambridge Bay et de Coppermine, dans les Territoire du Nord=Ouest. Au fil des ans, il acquiert une excellente réputation comme conducteur de traineau à chiens. Il établit même des records de distance lors de ses patrouilles: 380 miles (plus de 600 km) en 6 jours et 1100 miles (1770 km) en 21 jours. Il est également reconnu pour ses talents de pêcheur et de chasseur de phoque.

Il fait partie de l'équipage de la célèbre goélette de St-Roch de la Gendarmerie royale du Canada lors de son premier voyage dans le Passage du Nord-Ouest du 1940. Pendant le deuxième hiver dans l'Arctique, alors que la goélette à jeté l'ancre à Parsley Bay. Chartrans meurt soudainement d'une crise cardiaque. Comme il est le seul catholique romain à bord, ses camarades de voyage venlent lui offrir des funérailles respectant son appartenance religieuse. Deux membres de l'équipage parcourent 800 miles (1280 km) aller-retour en traineau à chiens pour aller chercher le prêtre catholique le plus proche. Quelques mois plus tard, le père Gustave Henry célèbre le service funébre au dessus du monticule de pierre élevé en mémoire du défunt. Albert Joseph Chartrand reçoit la Médaille polaire à titre posthume.

REF:  Empreinte, TOME II, pages 118-119
    

Wednesday, February 24, 2016

CARBONNEAU, CHARLES-EUGENE - (358 - ENGLISH)


CARBONNEAU, CHARLE-EUGENE - (358 - ENGLISH)

Of  French-Canadian origins, Charles-Eugène  Carbonneau arrived in Dawson City on August 30, 1898.  He said that he was the representative of a special house specializing in the brewing of champagne.  The business cards which he distributed said:


                           M. Le Comte Carbonneau
                                 Representing
              Messieurs Pierre Legasse, Brothers and Co.
                    Bordeaux, Paris, and New York

This card was printed in French in Pierre Berton’s book, Klondike, page 403

During the year 1899, he sold champagne to Belinda Mulroney, owner of the Fairview Hotel.  Each day, Charles-Eugène sent a bouquet of roses to this rich Klondike business woman to tempt her and to win her over.  After one year of dating, she finally accepted his marriage proposal and this was even though one of the French-Canadian miners (Jos Poitras) swore that the count was truly only a barber in St. Denis Street in Montreal.

In October 1900, Father Alphonse Desmarais, blessed the marriage of Charles-Eugène and Belinda in Saint-Joseph’s Church in Dawson City where Belinda had had installed electricity for the ceremony; however,  it was said that the mass ended by candle-light because of jealous miners who cut the electric currant.

The next day, the newly married left Dawson City by steamboat for a long honeymoon trip to Paris, France.  There they were noticed because they had a stage-coach pulled by two white horses harnessed in gold trimmings, and they also had an Egyptian valet who would unroll the red carpet in front of the Carbonneaux when they alighted.

 Once back in the Yukon they took advantage of the good years in the Klondike to increase their mining interests.  They had mining concessions on the rich Bonanza and Eldorado streams as well as on the Eureka Creek.  With other associates, they belonged to the “Gold Run Mining Company” which at the time was one of the biggest mining exploitation societies.

The couple often went to France.  In Paris, Belinda’s bank account climbed to one million dollars in gold. In the 1910’s the Carbonneaux had a “chateau” or fourteen-room  mansion  built at Yakima, Washington, USA.  Not long after they invested their fortune in a steamship enterprise which ruined them.

During the First World War, Charles-Eugène went to France, and died at the front in a battle in 1916; he was hit in the head by a grenade.  At that time, he was a buyer for the French Government.  However, a mystery surrounds his identity as well as his death.  According to a Dawson City newspaper which was published after the War, it was said that Carbonneau probably died in a French prison.  Another version gives the impression that he was captured in South America where he had absconded with one million dollars.

Ref. Empreinte, vol.11 pages 62-63


CARBONNEAU, CHARLES-EUGENE (357 - FRANÇAIS)


CARBONNEAU, CHARLES-EUGENE - (357 - ENGLISH)

CARBONNEAU, CHARLES-EUGENE  - UN BARBIER QUI SE PRENAIT POUR UN COMTE

D'origine canadienne-française, Charles-Eugène Carbonneau arrive à Dawson le 30 août 1898. Il se dit comte et représentant d'une maison spécialisée dans le commerce du champagne. Les cartes d'affaires qu'il distribue se lisent comme suit:

M. Le Comte Carbonneau

Représentant

          messieurs Pierre Legasse, Frères et Cie
  
                   Bordeaux, Paris, New York



  Carte présentée en français dans le livre de Pierre Berton, p. 403




Pendant l'année 1899, il vend du champagne à  Belinda Mulroney, propriétaire de l'hôtel Fairview, Chaque jour Charles Eugène envoie un bouquet de roses à cette riche femme d'affaires du Klondike pour tenter de la conquérir. Après un an de fréquentations. elle finit par accepter sa demande en mariage et ce, malgré les dires d'un mineur canadien-français (Jos Poitras) qui jurait que le "comte" était en fait un barbier de la rue Saint Denis à Montréal.

    En octobre 1900, le père Alphonse Desmarais, marie Charles Eugène et Belinda dans l'église Saint-Joseph de Dawson où Belinda a fait installer l'électricité pour la cérémonie. On raconte que la messe s'est terminée à la chandelle, car des mineurs jaloux avaient coupé le courant!.

Le jour suivant, les nouveux mariés quittent Dawson en bateau à vapeur pour un long voyage de noces à Paris (France) Là ils ne passent pas inaperçus avec leur diligence tirée par deux chevaux blancs portant des harnais ornés d'or et avec leur valet égyptien qui déroule le tapis rouge devant les Carbonneau. De retour au Yukon, ils profitent des bonnes années au Klondike pour faire fructifier  leurs intérêts miniers. Ils ont des concessions sur les riches ruisseaux Bonanza et Eldorado ainsi que sur le ruisseau Eureka. Avec d'autre associés, ils font partie de la Gold Run Mining Company, qui est à l'époque une des plus grosses société d'exploitation minière.

Le couple voyage souvent en France. Le compte de banque de Bélinda à Paris aurait atteint un million de dollars en or. Dans les années 1910, les Carbonneau se font construire un "château" de quatorze pièces à Yakima, dans l'État de Washington (E-U). Peu de temps après, ils investissent leur fortune dans une entreprise de bateau à vapeur qui les ruine.


Pendant la Première Guerre mondiale, Charles-Eugène se rend en France. Il serait mort au front pendant la guerre en 1916, frappé à la tête par un éclat d'obus. Il occupait à ce moment, un poste d'acheteur pour le gouvernement français.


Un mystère entoure son identité et un mystère entoure aussi sa mort. Selon un journal de Dawson, publié après la guerre, Carbonneau serait plutôt mort en prison en France. Une autre version laisse entendre qu'il aurait été arrêté en Amérique du Sud après s'être enfui avec un million de dollars.

REF:  Empreinte, Tome II, Pages 62-63 


CANTIN, FRANÇOIS-XAVIER - (356 - ENGLISH)


CANTIN, FRANÇOIS-XAVIER - (356 - ENGLISH)


CANTIN, FRANCOIS-XAVIER,  A man of “golden” opportunities
François-Xavier Cantin was born in Trois-Rivières, PQ.  This French-Canadian came from a family of 17 children.  At the beginning of the 1900’s, he was in the Mayo region with his cousins, Joseph, Louis and Philias.  From 1909 to 1920, they did mining exploration in the Haggart and  HIghet creeks and the Dublin Gully. They became known for their courage, their perseverance and their unceasingly hard work habits.  For example, they dug a trough two miles (3 km) in length  to bring water to their mining concessions near the Dublin Gully.
The mine they were exploiting near the junction of the Dublin Gully and the  Haggart Creek, is among the most important and the most prosperous of the whole area. Using hydraulic methods, they extracted more than 50,000 $ in gold at a time when this metal was worth $20.67 an ounce.  In 1916, while the Cantins were working on the Highet Creek, they were the first  to extract minerals of such high quality as tungsten: the Canadian Government bought some for $1.00 a pound. In 1923, François owned the mining concession which contained veins of silver.
It was said that after a day’s work, François-Xavier was walking near  a trough or channel where gold-bearing  grit (small gravel) was being cleaned, when he noticed something on the ground.  In a heavily-accented French-Canadian English voice he exclaimed “I taught it was my watch, but it was dis big nugget.”  The big nugget found at this moment is now hanging on a watch-chain preserved by the family.
François-Xavier was also a wood salesman.  He operated  forestry concessions situated along the Stewart River between Fraser Falls and the Mayo River.  He supplied the Lefebvre sawmill and the miners who bought firewood from him. He also built and rented many log cabins.  In the 1940’s he was an undertaker for a funeral home. On July 20, 1917, he got the land situated at the corner of Centre Street and 4th Avenue in Mayo. He obtained the property title in October 1919,  François-Xavier Cantin was the proprietor of a log building which he rented to the Territorial Government for a school until 1941. That year, the village of Mayo sent a petition to the Government for a new school. F-X Cantin was the sub-contractor who chose the public works to be done for the construction.  In 1947, he sold his property for $5000.00 to the Government.  Le new building served as a school until 1959. It can still be seen today on lot no. 6 of bloc 30, and is now known as the Masonic Lodge.
François-Xavier Cantin married Alice Stevenson, widow of William Portlock on June 27, 1937 in the Saint Georges Church in Mayo.  He was 61 years old.
Mrs. Cantin died en 1955, aged 75, and François-Xavier died two years later on June 19, 1957, aged 81.  The couple rest in the Mayo cemetery.
 Ref. Empreinte, vol. 11, pages 97-98


CANTIN, FRANCOIS-XAVIER - (355 - FRANÇAIS)



CANTIN, FRANÇOIS-XAVIER -  (355 - FRANÇAIS)

CANTIN, FRANCOIS-XAVIER - UN HOMME EN OR!

François-Xavier Cantin naît à Trois-Rivières au Québec. Ce Canadien français vient d'une famille de 17 enfants. Au début des années 1900, il est dans la région de Mayo. avec ses cousin, Joseph, Louis et Philéas. De 1909 à 1920, ils font de l'exploitation minière dans les ruisseaux Haggarts, Highet et dans le ravin Dublic. Ils se font con-naître pour leur courage, leur persévérance et leur travail acharné. Par exemple, ils creusent une tranchée de deux milles (environ 3 km) de longueur pour amener l'eau à leurs concessions près du ravin Dublin. Leur mine en exploitation au confluent du ravin Dublin et du ruisseau Haggart est parmi les plus importantes et les plus prospères des environs. Utilisant la méthode hydraulique, il extraient plus de 50,000 $ en or au moment où ce métal valait $20.67 l'once. En 1916, alors que les Cantins travaillent sur le ruisseau Highet, ils sont les premiers à extraire du minerai à haute teneur en tungstène: le gouvernement canadien leur en achète à 1$ la livre. En 1923, François est propriétaire de la concession qui contient des gisements d'argent.
On raconte qu'après un journée de travail. François-Xavier marche près de l'auge à rainures où il nettoie le gravier aurifère quand il aperçoit quelque chose sur le sol. Dans un anglais avec un fort accent canadien-français, il s'exclame: "I taugh it was my watch, but it was dis big nugget" La grosse pépite trouvée à ce moment est maintenant suspendue à une chaine de montre conservée par la famille. François-Xavier est aussi commerçant de bois. Il exploite des concessions forestières situées le long de la rivière Stewart entre Fraser Falls et la rivière Mayo. Il approvisionne la scierie de Lefebvre et les mineurs en plus de ventre du bois de chauffage. Il contruit et loue plusieurs cabanes en rondins. Dans les années 1940, il est entrepreneur de pompes funèbres. Le 20 juillet 1917, il acquiert le terrain situé au coin de la rue Centre et de la 4ième Avenue à Mayo. Il obtient les titres de propriété en octobre 1919. François-Xavier Cantin y est propriétaire d'une bâtisse en rondins qu'il loue au gouvernement territorial en guise d'école jusqu'en 1941. Cette année-là, le village de Mayo envoie une pétition au gouvernement pour demander une nouvelle école F.X. Cantin est le soumissionnaire choisi pour les travaus de constuction. En 1947, il vend sa propriété 5000 $ au gouvernement. Le nouvel édifice sert d'école jusqu'en 1959; il existe toujours aujourd'hui sur le lot 6 du bloc 30, et est connu sous le nom de Masonic Lodge. François-Xavier Cantin épouse Alice Stevenson, veuve de William Portlock, le 27 juin 1937, à l'église Saint Georges de Mayo. Il a alors 61 ans. Mme Cantin meurt en 1955, à l'âge de 75 ans et François-Xavier meurt deux ans plus tard, soit le 19 juin 1957, à l'âge de 81 ans. Le couple repose dans le cimetière de Mayo. REF: Empreinte, Tome II, page 97-98

CADIEUX , ODILON (354 - ENGLISH)



CADIEUX, ODILON (354 - ENGLISH)

Damase Cadieux and Angéline Labrie

Odilon was born in 1871-06-12; Rigaud Vaudreuil QC, and died in Dawson City, Yukon, on 1899-08-_he never married.

He was the son of Damase Cadieux  and Angélique Labrie; Odilon was originally from the region around Montreal, QC. 

He was in a tent at the corner of 3rd Avenue and 2nd Street and was busy cleaning his shot guns when a gun-shot was heard by passers-by.  Those who were walking in the area reported that Cadieux got out of his tent rather shakily with his hands on his chest, then fell dead in front of the horrified pedestrians.  He was only 29 years old, and as people said he was a young, single fellow who lived an exemplary life. On the previous evening he was in the Ottawa Saloon which his brother, Joseph  owned, and had told his brother that he was leaving the next day to go to his mining concession in the Last Chance area.

Lignée directe d'Odilon CADIEUX:

1 - CADIEUX, Pierre + Renée Fouvreau  dio. Mans, Anjou, FRANCE
2 - CADIEUX, Jean + Marie Valade  m. 1663-11-26  Montréal, QC
3 - CADIEUX, Jean + Marie Bourdon  m. 1695-05-30  Boucherville, QC
4 - CADIEUX, Pierre + Marie Tougas  m. 1725-11-05  Montréal, QC
5 - CADIEUX, François + Josephte Lanthier  m. 1765-05-20  Pointe-Claire, QC
6 - CADIEUX, Jacques + Louise Rouleau  m. 1792-02-13  Pierrefonds, (Mtl) QC
7 - CADIEUX, Jacques + Marie-Rose Pilon  m. 1820-02-07  Pierrefonds, QC
8 - CADIEUX, Damase + Angélique Labrie  m. 1854-02-27  Vaudreuil, QC
9 - CADIEUX, OdilonCADIEUX, ODILON

REF: Empreinte, Tome II, page 60

CADIEUX, ODILON (353 - FRANCAIS)


CADIEUX, ODILON

         (Damase Cadieux + Angélique Labrie)
Odilon  n. 1871-06-12  Rigaud, Vaudreuil, QC  d. 1899-08-   Dawson,YU
célibataire

Fils de Damase Cadieux et d'Angélique Labrie, Odilon est original de la région de Montréal, au Québec. En août 1899, il est victime d'un tragique accident à Dawson 

    Il est dans une tente au coin de la 3ième avenue et de la 2 ième rue et s'affaire à nettoyer ses armes à feu quand un coup de feu retentit. Les piétons rapportent que Cadieux est sorti de la tente en titubant, les mains sur la poitrine, pour ensuite tomber mort devant les passant horrifiés. Il n'avait que 29 ans et était, à ce qu'on dit, un jeune célibataire aux habitudes exemplaires. La veille au soir. il était au saloon Ottawa, appartenant à son frère Joseph et aurait dit à ce dernier qu'il partait le lendemain vers sa concession dans le secteur Last Chance.

REF: Empreinte, Tome II, page 60

Lignée directe d'Odilon CADIEUX:

1 - CADIEUX, Pierre + Renée Fouvreau  dio. Mans, Anjou, FRANCE
2 - CADIEUX, Jean + Marie Valade  m. 1663-11-26  Montréal, QC
3 - CADIEUX, Jean + Marie Bourdon  m. 1695-05-30  Boucherville, QC
4 - CADIEUX, Pierre + Marie Tougas  m. 1725-11-05  Montréal, QC
5 - CADIEUX, François + Josephte Lanthier  m. 1765-05-20  Pointe-Claire, QC
6 - CADIEUX, Jacques + Louise Rouleau  m. 1792-02-13  Pierrefonds, (Mtl) QC
7 - CADIEUX, Jacques + Marie-Rose Pilon  m. 1820-02-07  Pierrefonds, QC
8 - CADIEUX, Damase + Angélique Labrie  m. 1854-02-27  Vaudreuil, QC
9 - CADIEUX, Odilon

Tuesday, February 23, 2016

BURDETT, PHIL (352 - ENGLISH)


BURDETT, PHIL  (352 - ENGLISH)

BURDETT, PHIL (351 - FRANÇAIS)


BURDETT, PHIL 351  - FRANCAIS)

Originaire du Québec, Phil Burdett fait partie d'un groupe de cinq hommes qui tentent d'atteindre le Yukon en 1897 en passant par la rivière Porcupine dans le nord du territoire. En route, il chassent et prospectent le long de cette rivière jusqu'à ce que Holmes refuse de continuer à cause de ses engelures. Le groupe décide alors de se diviser. Burdett et Moffatt restent avec Holmes et les deux autres partent chercher des provisions. Ces derniers finissent par trouver une cabane habitée où ils obtiennent de l'aide. Lorsqu'ils reviennent au camp avec des provisions, ils trouvent une lettre écrite par Burdett, Moffat et Holmes, Les trois hommes manquant de nourriture, ont tenté de retourner à Fort McPherson . A ce moment-là, ils . avaient déja commencé à manger leurs chiens. Burdett et ses compagnons sont finalement morts de faim et de froid.

 Seul le corps de Burdett n'a pas été retrouvé

ref: Empreinte Tome II, page 36

BRASSARD, CAROLINE (350 - ENGLISH)

BRASSARD, CAROLINE - (350 - ENGLISH)


BRASSARD, CAROLINE (349 - FRANÇAIS)


BRASSARD, CAROLINE  (349 - FRANÇAIS)


BRASSARD, CAROLINE - PREMIÈRE ECOLE À 
                            DAWSON CITY

 Soeur de Sainte-Anne, Caroline Brassard travaille en Alaska de 1899 à 1902, Elle est ensuite envoyée à Whitehorse avec une autre religieuse. L'École où elles sont assisgnées compte moins d'une douzaire d'élèves, nombre insuffisant pour assurer un salaire aux religieuses. Soeur Marie Didace se met alors à enseigner le français à deux femmes protestantes et gagne 1 $ De plus, les samedi, elle donne des cours de couture à quatre fillettes, ce qui lui rapporte 8 $ par mois. Elle remplit également les fonctions de sacritine, de cuisinière, de buandière et de ménagère dans une maison de six pièces.
Malgré tous les efforts des soeurs, l'évêque Breynat doit fermer l'école en mai 1904 à cause de nombre insuffisant d'inscriptions. Caroline Brassard retourne alors travaillle en Alaska.

 REF: Empreinte, Tome II. page 105
 .

Monday, February 22, 2016

BOUVETTE, LOUIS (348 - ENGLISH)


BOUVETTE, LOUIS (348 - ENGLISH)

Bouvette, Louis---Discovered Veins of Silver near Keno
Louis Bouvette was from Poplar Point, Manitoba and he came from a mixed French-Canadian –Scottish family.  His sister, Helen and he had witnessed the famous Louis Riel Rebellion..
Louis Riel arrived in the Yukon in 1901, after the great Gold Rush to the Klondike, but just in time to participate in the gold rush on Duncan Creek in the Mayo region.  Because he was a rather independent prospector, he made sure he survived by hunting.  He demarcated his limits on the Haggart, Ledge, and the Highet  Creeks near Minto Lake. Furthermore he supplied the minors’ camps in the region with wild meat and now and then worked to transport merchandise with his horse on the road to Duncan Creek.  During his youth, Louis was surrounded by horses, and all his life he kept up his passion for horses.
In 1911, Louis Bouvette and his associate, Charles Johnson found gold in the tributary from the Bear Creek, not too far from Mayo. So they demarcated a discovery concession and named it for a friend, Carlson.  In 1915, Bouvette bought land in Mayo.
Louis Bouvette was for the Mayo-Keno region just as the discoverers Carmacks, Skookum Jim and Tagish Charlie were for the Klondike. He is in fact, the discoverer of the silver and lead veins of Mount Keno. He demarcated his rich “Roulette” concession the 10th of July 1919 while he was hunting wild sheep in the area. Like many other prospectors of the area, Bouvette was guided in his search for minerals by Alfred Kirk Shillinger, geologist and mining engineer.
Louis Bouvette’s discovery brought another rush towards Mount Keno. During the summer of 1920, more than 600 mining concessions were demarcated. The vein or layers were extremely rich, but the transportation problems were very difficult. This explains why this rush did not take on more growth than the one in the Klondike.  During these years, the steamboats could not reach Mayo, a locality situated 30 miles (50 km) from Keno. It cost more to transport the tons of silver and lead between Keno and Mayo than between Mayo and the markets in the South.
In 1923, Louis Bouvette went to Vancouver where his brother-in-law had just died. He then brought his niece, Jean, to visit  the Yukon.  At the beginning of the 1930s Jean’s brother, Charles Nixon went to join them. Louis’ cousin Tom McKay  had also been in the Territories since the beginning of the century.
During the months of August and September, 1927 Louis Bouvette realized a dream: he offered himself as a hunting guide of big game for the brothers Jacquot. The account of this expedition was published in Switzerland in 1929 entitled:  “While Hunting in the Yukon Territory.” With this narration in French were 24 photogravures and 7 drawings by the author.
Louis Bouvette prospected all his life in the Mayo region, and especially during the years 1920 with his nephew Charles Dixon and Donald Morrison, the husband of his niece, Jean. Mary Jean, the daughter of Jean and Donald Morrison was the author of the text on Louis Bouvette whence came most of his information.
At the beginning of the 1940’s, Louis Bouvette settled in a little hamlet situated near the bridge into Mayo. He still rode his horse, Star, but around 1947 his health began to slow down.  One day he became lost on a trail near the bridge that was close to Mayo.  We believe that he had an attack of apoplexy (stroke) and that he fell into the Mayo River. His body was never found. 
Two mountains in the Yukon were named in his honor: Bouvette Hill, which is the highest peak east of the Keno Mounts, and Mount Bouvette, south of the Ogilvie River.
ref. Empreinte, vol.11, pages 91,92, 93

BOUVETTE, LOUIS (347 - FRANCAIS )



BOUVETTE, LOUIS - DECOUVRE DES GISEMENT D'ARGENT 'à KENO

               Louis Bouvette est originaire de Poplar Point au Manitoba, et vient d'une famille mixte canadienne-français et écossaise. Sa soeur Hélène et lui sont témoins des événements de le célèbre rebellion de Louis Riel.

Louis Bouvette arrive au Yukon en 1901, après la Ruée vers l'or du Klondike, mais juste à temps pour participer à celle du ruisseau Duncan, dans la région de Mayo. Prospecteur de nature indépendante, il assure sa survie en chassant. Il délimite des concessions sur les ruisseaux Haggart, Ledge, Highet et près du lac Minto. Il fournit également les camps mineurs de la région en viande et gibier et travaille à l'ccasion à transporter des marchanbdises avec son cheval sur la mute du ruisseau Duncan. Pendant son enfance, Louis étai entouré de chevaux et toute sa vie, il garde une passion pour ces animaux.

En 1911, Louis Bouvette et son associé, Charles Johnson trouvent de l'or dans un affluent du ruisseau Bear, non loin de Mayo. Ils délimitent une concession de découverte et donnent au ruisseau le nom d'un ami. Carlson.
En 1915, Bouvette achète des terrains à Mayo. 

Louis Bouvette est à la région Mayo-Keno ce que les découvreurs Carmarks, Skookum Jim et Tagish Charlie ont été au Klondike. Il est en effet le découvereur des filons d'argent et de plomb du  mont Keno. Il délimite sa riche concession Roulette le 10 juillet 1919 alors qu'il chasse le mouflon dans les environs. Commme beaucoup d'autre prospecteurs de la région, Bouvette a été guidé dans ses recherche de minerais par Alfred Kirk Shillinger, géologue et ingénieur des mines. 

La découverte de Louis Bouvette entraîne une ruée vers le mont Keno. Pendant l'été de 1920, plus de 600 concessions sont délimitées. Les gisements sont extrêmement riches, mais le transport du minérai pose des problèmes. C'est ce qui explique que cette ruée n'a pas pris autant d'ampleur que celle du Klondike. Les bateaux à vapeur ne peuvent se rendre qu'à Mayo, localité située à 30 miles (environ 50km) de Keno à l'époque, il coûte plus cher de transporter les tonnes d'argent et de plomb entre Keno et Mayo qu'entre Mayo et les marché du Sud.


En 1923, Louis Bouvette se rend à Vancouver où son beau-frère vient de mourir. Il emmène alors sa nièce, Jean en visite au Yukon. Au début des années 1930. le frère de Jean, Charles Nixon vient les rejoindre. Le cousin de Louis, Tom McKay est aussi dans le territoire depuis le début du sciècle.

Pendant les mois d'août et de septembre 1927, Louis Bouvette réalise un rêve: il s'offre un expédition de chasse au gros gibier guidée par les frères Jacquot. Le récit de cette expédition est publié en 1929 en Suisse, sous le titre En chasse: randonnées dans les territoire du Yukon. Cet ouvrage en français est orné de 24 planches hors-texte en héliogravure et de 7 dessins de l'auteur.

Louis Bouvette a prospecté toute sa vie dans la région de Mayo, et surtout pendant les années 1920, avec son neveu Charles Dixon et avec Donald Morrison. le mari de sa nièce Jean. Mary Jean la fille de Jean et de Donald Morrison est d'ailleurs l'auteure du texte sur Louis Bouvette, d'où proviennent la plupart de ces renseignements. 

Au début des années 1940, Louis Bouvette s'installe dans le petit hameau situé près du pont de Mayo. Il monte encore son cheval, Star vers 1947, sa santé faiblit. Un jour, il se perd sur la piste près du point de Minto. On croit qu'il a succombé à une attaque d'apoplexie et qu'il est tombé dans la rivière.Mayo. Son corps n'a jamais été retrouvé 

Deux monts du Yukon ont été nommé en son honneur:  Bouvette Hill, le sommet le plus à l'est des monts de Keno et Mount Bouvette, su sud de la rivière Ogilvie. 

REF:  Empreinte Tome II, Pages 91-92-93

GEDEON, SOEUR MARIE (345 - FRANÇAIS)


GEDEON, SOEUR MARIE  (ELISE BOUCHER)

(Soeur) Elise Boucher 
(Urbain Boucher + Philomene Cardiff)

Fille d'Urbain Boucher et de Philomène Cardiff, Elise Boucher est originaire de Saint-Paul-de-Chester, au Québec. Elle prononce ses voeux chez les soeurs de Sainte-Anne en 1902 et passe les 47 ans de sa vie religieuse à Dawson. Elle travaille comme buandière et couturière en plus de s'occuper des fleurs et des poulets à la ferme de l'hôpital. En 1949, elle doit quitter le Yukon pour recevoir un traitement médical spéciale, toutefois, elle insite pour revenir dans le Nord. 

Soeur Marie Gédéon est âgée de 78 ans au moment de son décès. Elle est enterrée le 14 janvier 1950 à Dawson dans le cimetière privé des religieuses.

NOTE: Voici la raison de son décès: En 1906, l'hôpital St-Mary fait peau neuve. Grâce aux dons de toutes sortes, on peut construire une nouvelle bâtisse à trois étages, dotés d'installations modernes: éclairage électrique, télphone, chauffage à l'eau chaude, etc.

 Le 10 janvier 1950, l'hôpital de St-Mary est la proie des flammes. Pour les pompiers, c'est une bataille perdue d'avance: l'eau gèle dans les boyaux et le vent se met de la partie. Tous les patients sont évacués. Seule soeur Marie Gédéon ne peut être trouvée. Elle est en convalescence au moment de la tragédie et souffre de troubles de la vue. Lorsqu'on la trouve, elle est inconsciente et succombe peu de temps après aux effets de l'inhalation de la fumée.

REF: Empreinte, Tome II, page 73

 

Thursday, February 18, 2016

TALBOT, ALBERT CHARLES - (344 - ENGLISH)


TALBOT, ALBERT CHARLES - (344 - ENGLISH)

Albert Charles Talbot was surveying crown lands when he created the first geographical map of the Kluane region while working in 1890 for the minister of the Interior.  A large bay in the extreme south-west of Kluane Lake which was particularly calm and tranquil and which Talbot really liked was named in his honor.


Ref. Empreinte, vol. 11, page 50

TALBOT, ALBERT CHARLES - (343 - FRANCAIS)


TALBOT, ALBERT CHARLES - (343 - FRANÇAIS)


Arpenter de terres de la couronne, Albert Charles Talbot réalise la première carte valable de la région de Kluane alors qu'il travaille pour le ministre de l'Intérieur en 1898. Une large baie à l'extreminé sud-est du lac Kluane, dont Talbot aimait particulièrement le calme, a été nommé en son honneur. 

ref: Empreinte vol II, page 50  

Tuesday, February 16, 2016

RINFRET, RAOUL - (342 - ENGLISH)


RINFRET, RAOUL - (342 - ENGLISH)

     RINFRET,  RAOUL …surveyor
Raoul Rinfret was a surveyor of lands for the crown; he was originally from  Montreal, PQ.  He came to Dawson City in 1898 after having been named by an  order frm the Privy Council in Ottawa.  He assisted Alexander McLeod who was an interim helper to Joseph Ena Girouard, officer of the miners’ registrations. Rinfret acted as McLeod’s councilor who was given the task to organize and put the mining concession dossiers of the Yukon up to date. It is  believed  that the Franco-phones, Rinfret, Gosselin and Girouard, named by the Prime Minister Wilfrid Laurier had done a good job because peace and calm returned to the minors  who had been clamoring up till then about the injustices in the allocation of lands belonging to the crown.
Rinfret worked until 1903 as a surveyor of the lands belonging o the crown.  At this time, there were few surveyors in the Territories, and since the issuing of titles was conditional to the land surveyed, Rinfret’s services were much in demand. His name can be found everywhere in the land registers, sometimes as owner, but mostly as surveyor. He did not hesitate to go everywhere in the Territories for his work.  In 1903, Raoul Rinfret demarcated  the boundaries of the 185 acres (75 hectares) for the future site for the town of Mayo.
While he was in Montreal, he worked as representative for the “Great Northern,” a transportation society which he promoted to the French-Canadians who desired to go to the Klondike.  In 1898 Rinfret published “The Yukon and Its Gold” and the minor’s  “Guide” which served the same clients.
Raoul Rinfret and his wife, Ethel Samuel, had one son in Dawson City, Guy Robert Raoul, born on June 3, 1900.

Ref.:Empreinte, vol.11, pages 49-50


RINFRET, RAOUL - (341 - FRANÇAIS)


RINFRET, RAOUL - (341-FRANÇAIS)

RINFRET, RAOUL  - ARPENTEUR

Arpenteur des terres de la couronne, Raoul Rinfret est originaire de Montréal, au Québec, Il vient à Dawson en 1898 après avoir été nommé par une ordonnance du Conseil privé à Ottawa. Il assiste alors Alexandre McLeod qui exerce par intérim les fonctions de Joseph Ena Girouard, officier du registre minier. Rinfret agit comme conseiller auprès de McLeod, chargé de mettre à jour les dossiers relatifs aux concessions minières du Yukon. Il semble que les francophones, Rinfret, Girouard et Gosselin, nommés par le premier minitre Wilfrid Laurier aient fait du bon travail, car le calme revient parmi les mineurs qui dénonçaient jusque-là les injustices dans l'allocation des terres de la couronne. 

Rinfret travaille comme arpenteur des terres de la couronne jusqu'en 1903. A l'époque, les arpenteurs sont rares dans le territoire et, comme l'émission des titres de propriété est conditionnelle à l'arpentage des terrains, les services de Rinfret sont très en demande. Son nom est partout dans le registre des terres, parfois comme propriétaire, mais surtout comme arpenteur. Il n'hésister pas à parcourin le territoire pour son travail. En 1903, Raoul Rinfret délimite les 185 acres (75 hectare) du futur emplacement de la localité de Mayo. 

Lors de ses séjour au Québec, il travaille comme représentant à Montréal pour la "Great Northern" une société de transport dont il f
fait la promotion auprès des mineurs canadiens-français désireux de se rendre au Klondike. En 1898, Rinfret publie Le Yukon et son or et Le guide du mineur destinés à la même clientèle.

Raoul Rinfret et sa femme, Ethel Samuel, ont un fils à Dawson. Guy Robert Raoul, né le 3 juin 1900.
    

PRUDHOMME, ALEX - (340 - ENGLISH)


PRUDHOMME, ALEX - (340-ENGLISH)

PRUDHOMME, ALEX
Originally from Quebec, Alex Prudhomme arrived in the Yukon in 1897.  After having tried to be a minor, he became a building contractor.
In 1899, Alex Prudhomme and August Noel joined the Citizens’ Committee .  This was a pressure group which became a political party, the party of the Citizens of the Yukon. The 91 delegates of the party joined together in a convention representing 16 candidates.  Five of them accepted the nomination.  Prudhomme, a Conservative, was among them. After three days of counting the votes, Alex Prudhomme and Arthur Wilson were the winners.  The two men won the territorial elections of 1900  equally.  Therefore Prudhomme became the first Conservative elected in the Yukon. The local newspapers interpreted the results of the elections as a manifestation showing the rejection of the old administrative methods. Up until then the Liberal Government of Canada under Wilfrid Laurier named the civil servants responsible for the administration of the Yukon.  Prudhomme was defeated in 1903. The biggest success of Prudhomme and of Wilson consisted in the adoption of an ordinance or ruling from the Government protecting the minors’ salaries.
Prudhomme’s political career did not prevent him from continuing his building-contracting enterprise.  In 1901, he joined Camille Henry and Edouard Payment  who used a wooded area along the Nordenskiold River in the region of Carmacks.  The three men became associates in order to ask for a permit to undertake  an enterprise in Prudhomme’s Co name to build a sawmill.  Between 1897 and 1905 Prudhomme often asked for permits to cut wood.  He owned lot No. 19 in the H block in Dawson City.
Alex Prudhomme and his wife, Bridget Theresa Kileen were at the funeral of their daughter Mildred Helena on April 12, 1904 in Dawson City.

Ref.: Empreinte, vol. 11, pages 48-49