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Sunday, May 31, 2015

PIQUETTE, MARIE-ANGE (153 FRANÇAIS -- 154 ang)


PIQUETTE, MARIE-ANGE (153 FRANCAIS)

Marie-Ange - fille de Narcisse Piquette + Angélina Nadeau
                       n.  1897-08-06 Normandin, Lac-St-Jean, QC
                       m. 1913-08-04 Normandin, Lac-St-Jean, QC + Alfred Boivin, (Eugène)
                       d.  2000-05-14 Maillardville (Vancouver) CB

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 Les gens du Saguenay-Lac-St-Jean peuvent être fiers de leur Marie-Ange!
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Boivin, Alfred + Marie-Ange Piquette
1913-08-04  St-Cyrille de Normandin, QC
avec les témoins, Eusèbe Boivin à gauche et

Narcisse Piquette à droite
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C'était en 1930, quand Alfred Boivin avait perdu son emploie à Jonquière, QC que la famille qui comprend douze enfants arrive en Alberta. C'est le début des années de crise; venir prendre du terrain à Eaglesham, ça demande du courage. Tous mettent "la main à la pâte". Les filles à l'âge de 13 et 14 ans travaillent pour les particuliers. Une d'elle travaillait pour ma mère qui disait, "c'ést des petites filles qui savent travailler"


La première maison à Eaglesham, AB
   
Ils ont du coeur au vente, les Boivin-Piquette, Encore récemment (1995) il n'était pas rare de voir Maurice, l'ainé de la famille enlever la neige sur la toiture de sa maison même s'il a passé 80 ans.

Dans les années 1940's quand il y avait des pique-niques, et des bazares (au profit de la paroisse de Tangent.) c'est Marie-Ange qui a la charge de la cuisine. Ma mère lui demande, est-ce que vos filles et vos brus peuvent vous aider?  Marie-Ange répond, "Mes filles et mes brus ont les bras pleins d'enfants." disait-t-elle. Maurice, Cécile, et Eugénie, les trois ainés ont ensemble eu 51 enfants, quelque uns sont décédés. En 2006, ils voient une nombreuse descendance, à l'âge de 90, 88 et 87 ans respectivement.

En 1938. Alfred et Marie-Ange célèbrent 25 ans de mariage, entourés de leur 16 enfants. La dernière est née l'année suivante en 1939.


ALFRED + MARIE-ANGE - et famille
                                                                         ----------

En 1944, Alfred + Marie-Ange déménage à Tangent et bàtisse un restaurant et une hotel. Il y resteront  jusqu'en 1956.

En 1956, les parents viennent à McLennan pour travailler à l'hopital; Marie-Ange est cuisière en chef et Alfred est le "flunkie" Après ils demeureront à Girouxville, AB

En 1973, c'est le 60ième anniversaire de mariage. D'Alfred et Marie-Ange .  Grand-papa, âgé de 84 ans, est encore bien capable de danser; et en  a surpris plusieurs. A l'occasion on avait photographié chaque génération séparée, 


En 1978, c'est le 65 ième anniversaire de mariage d'Alfred + Marie-Ange. La fête eut lieu à Watino, AB


70 ième anniversaire de mariage d'Alfred + Marie-Ange avec
 neuf membres de leur parentés venus de l'Est. 

En camping à Shaw's Point, AB
                                                                          ----------

En 1983, c'est le 70 ième anniversaire. on fête à Shaw Point, et les chiffrent augmentent toujours. On fête aussi Marie-Ange dont l'anniversaire de naissance tombe deux jours après le mariage. 

C'est en 1985 qu'Alfred Boivin est décédé à Vancouver, CB, il a 96 ans. Il a connu 71 ans de mariage, père de 17 enfants tous vivants. le grant-père de 123 petits-enfants vivants, plus de 300 arr. petits-enfants, et aussi plusieurs arr-arr-petits-enfants possiblement plus de 80 à ce temps..., pas si mal.


 Marie-Ange Piquette, à l'occasion de son centenaire
à Chilliwack, CB  
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En 1997. on fête le centième anniversaire de Marie-Ange Piquette-Boivin. Plus de 300 descendants et conjoints quittent le nord de l'Alberta pour fêter 'grand maman' à Vancouver en Colombie Britannique. Marie-Ange a passé beaucoup de temps avec la famille au terrain de camping et elle a très apprécié le concert fait par les arr.arr. petits-enfants qui se chiffrent à plus de 90 maintenant.


En 1999, Marie-Ange Piquette vit toujours à Vancouver. Aujourd'hui 14 de ses enfants recoivent leur cheque de pension de vieillesse avec leur mère. 

En avril 2000, un petit-fils vient visiter grand-mère et lui demande "me reconnaîs-tu?"  "Bien oui et elle  le nomme, mais si je t'avais  vu sur le trottoir, peu-être que je ne t'aurais pas reconnu"  A 102 ans est reconnait tous ses petits-enfants par leur nom les 123  (selon l'historienne de la famille.....)

Marie-Ange est décédée subitement, quoi que très lucide et bien portante toute la journée. Elle est tombée le soir et est décédée durant la nuit, laissant 97 arr-arr petits-enfants, et quand on demande si il y avait une 6ième génération à l'horizon, l'historienne nous dit, "s'aurait pu. il y en avait trois arr-arr-petits-enfants dans la vingtaine", 

    Vivre 102 ans et neuf mois, voir trois siècles, être lucide et en bonne forme jusqu'à la dernière journée c'est tout simplement merveilleux.




Elle quitte sa famille le dimanche soir, 14 mai 2000. le jour de la FETE DES MERES. pour aller rejoindre son mari Alfred. Elle laisse tout près de 900 descendants et conjoints. Les funérailles ont eut lieu à Maillardville, CB
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Lignée ancestrale de Marie-Ange PIQUETTE:

1 - PIQUETTE, Joseph + Thérèse Mérienne  m. 1706-02-10  Québec
2 - PIQUETTE, Louis + Charlotte Voyne  m. 1764-01-16  Pointe-aux-Trembles,QC
3 - PIQUETTE, Nicolas + Marie Dugas  m. 1799-06-08  Assomption, QC
4 - PIQUETTE, Narcisse + Marguerite Laberge  m. 1830-05-18  St-Jacques. Mtl
5 - PIQUETTE, Narcisse + Angélina Nadeau  m. 1886-01-15  St-Ligori, Mtl.
6 - PIQUETTE, Marie-Ange + Alfred Boivin  m. 1913-08-04  Normandin. QC

écrit en 1995
reprise en 2004 avec l'historienne de la famille Diane Bourassa, fille d'Annette Sylvestre-Bourassa, petitte fille de Cécile Boivin-Sylvestre et arrière petite-fille de Marie-Ange Piquette.
 
NOTE: Maurice, l'ainé de la famille est décédé 23 mai 2014 à l'âge de 99 ans et 8 mois, père de 19 enfants           et époux de Cécile Granger pour 77 ans. Son épouse est  décédée 23 janvier 2015 à l'age de 99 ans
     
             Eugénie Boivin Bédard est décédée le 29 juillet 2014 àgé de 96 ans et 8 mois, mère de 20 enfants.
       
             Cécile Boivin Sylvestre, toujours vivante est agée de 98 ans - beaucoup de gênes de longévité dans cette famille!.....

Thursday, May 28, 2015

ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (2) (152 ENGLISH -- 151 fran)



 ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (2) (152 ENGLISH)


    The line for the railroad went across Joseph Ulliac's farm, on towards Plamondon; but the railroad takes another direction, through timber limits, and in 1916 it is built to Lac La Bich and northwards. So the railroad is about thirty miles from the "Bretons". Grain, what there was of it, was hauled to Athabaska; later on to Venice and even Boyle.

     In 1916 the Duigou family move west and settle to the east of Le Rouzicx from where in 1930 they will move to where Wuillaume Duigou lives today.

     In April 1918, Jean-Marie and François are called by the Army and leave for Calgary. Their mother is worried; she makes novenas and even goes and prays at the cross place on the carner of their land. François returns in september and Jean-Marie for Christmas.

     In 1919, Jean and Jean-Marie marry and they will in turn stay with their parents.

     The Plamondon Exposition, started in 1920, had for first president Joseph Ulliac. Albert Chevigny was the secretry, office held by Jean-Marie from 1922 to 1928.

     Joseph Ulliac obytained the Post Office in 1923 andnamed id Gourin in memory of Gourin, France.

     François was married in 1925 and Louis in 1927. Then came marriages in the other generation: Marianne Cosperec in 1928.c in 1930 and Marie Duigou in 1931.

     The first death was that of Mélanie, Mres DCosperec, on the 31st of March 1932.

     In 1917 help had been given in lenghtening the first Plamondon church. Then in 1926 and 27, the "Bretons" helped in the construction of the present church. Mass  was sometimes offered in the home of Joseph Ulliac, but itwas in Plamondon that they attended mass in church. Sometimes they walked seven miles.

     As a token of gratitude to the priests who served there, we mention their names: Father Lepage, Chartrand, Chapleau, Cadoux, Durocher, Loranger and Ricard. The Oblats Father of the mission also helped. Father Loranger, pastor from 1931 to 1950 has undoubtedly baptised forty of the Ulliac descendants.

    There were other settlers in the district: Grenet in 1914, Croutze and Garnier in 1917. Daken in 1919 and Boulanger in 1920. and later from France came Legall, Porodo, Favenec, Salun.

    In 1936, pioneers ages 77, Mr and Mrs. Joseph Ulliac celetrated their 50th wedding anniversary. They didnot want a celebration but Joseph bought a Grandfather's clock to leave as a souvenir.

    In 1937, the Gourin school was built and it is in 19052 that it was closed and since then the children are taken to Plamondon by School Bus.

    The store was also built in 1937; later, in 1959, a telephone was installed there.

    Joseph Ulliac had lived at Gourin Grance for 24 years and after being in "his" Gourin for 24 years, having seen great progree and development, he died on the 23rd of December 1938. His wife Marie-Louise Cosperec, died on Septeber 8, 1942. He died at 79 years of age and she at 83. Neither of the two had been to see the doctor one in their life.

    In 1946, Jean-Marie with his family of girls left Gourin and went to Chilliwack, BC.

    Three miles west of Gourin is the hamlet of Atmore, It started with the Post Office in 1934 or 35. That is where some the Ulliac descendants helped to build a church in 1952. Mrs. Loranger, P.D. blessed it on January 6, 1953.

    In 1954, the Parish of Atmore which includes part of Gourin district was officially separated from Plamondon Parish. Father St-Arnault ws the first resident priest. In 1955, Father Noël was named in charge of the Parish. He organized the cemetary, built the rectory in 1956 and a groyyo was build in 1959. In September 1961, Father E, Croteau was named pastor, he also serves Prosperity, 15 miles west.

    The bus service between Edmonton and Lac La Biche via Gourin was started in 1930 and became daily with the coming of a better road in 1946. For the past four years the mailservice has been daily.

    Today in 1964, the descendants of Joseph Ulliac total 192, that is 7 children 44 grand children, 129 great grand children and 12 great great grand children. Among them, eleven have died, five adults, Mélanie Cosperec (n.e Ulliac) Jean Le Rouzic, Marie duigou (née Ulliac). Lucienne Ulliac and Madeleine Cherkas (née Duigou).

    Of  the 181  living  descendants, 70 live within  three  miles of  Joseph's homestead, and 39 bear the name
 "U L L I A C ".

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 Jean, Jean-Marie, François + Louis

Wednesday, May 27, 2015

ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (2) (151 FRANCAIS -- 152 eng)



 ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (2) (151 FRANÇAIS)

  L" HUMBLE DEBUT Jean et Jean-Marie arrivent de Montréal, Encore une fois on s'entraide et cette fois pour construire les demeures: "les shacks" et "log" le bois rond. Deux shack sont érigés aux environs d'où demeurent à présent les Favenec, un pour les Cospirec, l'autre pour Duigou. A un mille et demi vers le sud, où demeure à présentement Albert Ulliac, ils construisent un shack pour les Ulliac. Joseph Ulliac s'est achété deux chevaux et deux boeufs alors on fait aussi une écurie. On "claire" nettoie le terrain à la hache et on le "casse" défriche par des boeufs. A Plamondon, on peut acheter la nourriture mais c'est loin et ça coûte. Si un orignal ou un chevreuil était aperçu, on tâchait de l'abattre.

    La même année les Cosperec viennent s'installer à deux milles à l'ouest des Ulliac et les Duigou eux s'installent à deux milles à l'est.

    Au printemps 1915, il y a une naissance chez les Cosperec et une chez les Duigou. Les Le Rouzic arrivent de Montréal; ils sont quatre. Ils s'installent où demeure aujourd'hui Edmond, soit environ quatre milles à l'ouest de chez Joseph Ulliac. En 1917, naîtra Albert, leur troisième.

    Les lignes (frontières des terrains) sont tirées et Joseph est un peu à coté de son terrain. Il s'installe alors où demeure à présent François et construit une meilleur maison en bois carré. "écaré" à la hache.

    Les Duigou déménagent, en 1916 à l'est de chez Le Rouzic, au sud du terrain pour enfin s'installer en 1930 à l'endroit où demeure à présent Guillaume (Bill) Duigou.

    Le tracé du chemin de fer passait sur la terre de Joseph Ulliac et continuait vers Plamondon. Pour plaire à un "captaliste", le chemin de fer prit une autre direction. C'est donc à Athabasca qu'ils faut vendre le peu de grain récolté. Le chemin de fer est rendu en 1916 à Lac La Biche, à trente milles des Bretons. On a pu ensuite aller "mettre le grain sur le train" à Venice.

    Le médecin demeurait à Lac La Biche.

    En avril 1918, Jean-Marie et François sont appelés à l'armée et se rendent à Calgary. La mère Ulliac en est peinée, elle fait des neuvaines et va même, le chapelet à la main, prier à la croix de chemin placé l'année précédente au coin de leur terre. L'été se passe François revient en septembre et Jean-Marie n'arrive que pour Noël. Il y a donc encore une fois d'heureuses réunions de famille pour Noël et le Jour de l'An.

   A l'automne 1919, Jean et Jean-Marie se marient et demeureront tour à tour chez leur père

   Joseph Ulliac est président de l'Exposition qui commence à Plamondon en 1920. Albert Chevigny est secrétaire, Jean-Marie Ulliac allait en être le secrétaire de 1922 à 1928.

   L'autre Gourin:
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   Joseph Ulliac obtient en 1923 le Bureau de Postes et il le nomme Gourin en souvenir de Gourin, France.

   François se marie en 1928 et Louis en 1927. Ceux-ci vont demeurer avec et près de leur père


   Ensuite viennent les premiers mariages de l'autre génération: Marianne Cosperec en 1928, Louise Le Rouzic en 1930 et Marie Duigou en 1931.

    Le premier décès fut celui de Mélanie Cosperec (née Ulliac) le 31 mars 1932.

  En 1917, on avait aidé à agrandir la première église de Plamondon et en 1926-27 on aide à la construction de l'église actuelle. Il y avait parfois la messe chez Joseph Ulliac mais c'est à Plamondon qu'on devait aller pour la messe à l'église, parcourant cette distance d'environ sept milles parfois à pieds.

   Nous voulons rendre hommage aux prêtres qui y sont demeurés. Les Pères Oblats de la Mission Lac La Biche ont aidé souvent mais il y eut MM. les abbés Lepage, Chartrand, Chapleau, Cadoux, Durocher, Loranger et Ricard. L'abbé Loranger, curé de 1931 à 1950 aurait baptisé environ 40 descendants des Ulliac. Quand y aura-t-il un prêtre Ulliac?


Les quatre fils Ulliac - Jean, Jean-Marie, François et Louis
        A l'ouest, aux environs de Duigou et Le Rouzic, s'étaient installés d'autres colons: les Greniers en 1914, les Croutze en 1917, les Garniers en 1917, les Dakins en 1919, les Boulanger en 1920 et plus tard les Legall, Porodo, Salun et Favennec.

          En 1936, M. et Mme Joseph  Ulliac célébraient leur cinquantième anniversaire de mariage. Ils ne voulaient pas être fêtés et le vieux se contenta de s'acheter une horloge "Grand-père"  qu'il voulait laisser en souvenir.

            En 1936, on construit l'école de Gourin, C'est en 1952 qu'elle ferma ses portes lorsque les élèves furent transportés à Plamondon; (l'enseignement depuis 1936 était fait par les religieuses. Ces Filles de Jésus ont leur maison-mère en  Bretagne.

              Le magasin de Gourin fut construit en 1937 où en 1959 on plaçait le téléphone.

             Joseph Ulliac, après avoir vu toutes ses améliorations rendit son âme à Dieu le 23 décembre 1938, âgé de 80 ans. Son épouse, née Marie-Louise Cosperec le suivait le 8 septembre 1942 à l'âge de 84 ans. (Note je crois que les corps de Joseph et Marie-Louise et de même celui de leur fille eurent lieu au cimetière de Gourin, Alberta.

ref: la famille

ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (1) (150 - ENGLISH -- 149 franc)


  ULLIAC, JOSEPH (150 ENGLISH)

    Joseph Ulliac - son of Jean Ulliac and Barbe Legoff
          - n. 1859-11-04 - Langonnet, Morbihan, FRANCE
          - m. 1886-01-10- Langonnet, - Marie-Louise  Cosperec                    - d. 1938-12-23 - Gourin, Alberta, Canada

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    Joseph Ulliac was born in 1859 in Langonnet, Morbihan, France. His parents born there also, were farming.

    Joseph, the only living son, began his military service at the age of 20. He serverd five years and that paartly in Algeria. serving even as commander.

    He returned to Langonnet and there on January 10, 1886, he married Marie-Louise Cosperec. Both were 27 years old. They remained on a rented farm at Langonnet until October 1890 when they moved to Gourin.

    In 1900, there were three girls and four boys in thge family. In 1907, Mélanie married Joseph Cosperec and 1911 brought two marriages: Marie to Guillaume Duigou and Louise to Jean Le Rouzic.

    Joseph Ulliac was 54 years old and 1913, yet he decided to settle in Canada. The boys, Jean, aged 20, Jean-Marie, aged 18, Francois, 16, and Louis 13 would need their own farm. They all could have gone to Algeria, a French colony but after obtaining information from the immigration Bureau, they decided for Canada.

    Mr. and Mrs. Le Rouzic and their daughter left in 1913, remaining in Montreal where he found work.

   A month later, Jean and Jean-Marie left also and worked on a farm at Howick near Montréal. In the spring 1914, Joseph left France. But along came his wife, his two other sons and the Duigou and Cosperec families both with two ochildren. At the Havre on the 11th of March, they took the liner "Cecilien" The weather being unfavorable, the people were sick and it took them all of sixteen days to get to St-John, New Brunswick.

    By train, the twelve then travel to Montreal where they are happy to meet the Le Rouzic, Jean and Jean-Marie. In Edmonton, Alberta's capital, they meet Mr. Eugene Raoul of the Immigration Bureau. They decided to go to Plamondon about 150 miles away. From there they will seek lands to the west, towards Charron Lake.
MARIE-LOUISE + JOSEPH ULLIAC
                                                          
    They then travel 100 miles by train to Athabaska. From there by horse and wagon, they travel some 70 miles to Plamondon, settlement of 1908; It is one month since they left France and they stayed at the hotel. Three days later they move two miles west to Charbonneau's shack. This is their dwelling for two weeks: while they settle.

    They choose lands east of Charron Lake and then have them, filed at Lac La Biche Mission about 15 miles away. Jean and Jean-Marie arrive from Montreal and join in building the "shacks". One is put up for the Duigou, where Favennec now live and another close by the Cosperec. One mile and a half to the south, where Albert Ulliac now lives, another shack. is built for the Ulliac. A barn is put up for Joseph's horses and two oxen. Land is painfully cleared by axe and grub-hoe and then broken by hand-plow and oxen. That same year the Duigou move to the south east of the Ulliac and the Cosperec move to the south west.

    In the spring 1915, the Le Rouzic with their daughter and son arrive and settle where Edmond Le Rouzic now lives, that is, about four miles from the Ulliac. Joseph Ulliac then builds a better house with "axe-squated logs". This ione is placed where François lives today, and it is there that Joseph.
will spend the rest of his life.

    Some men work out, getting in return a pig, a cow or even money. The hard-working woman helps in the fields. Some food may be bought in Plamondon where they get their mail but a deer or a moose is a welcomed target and meat is good between the teeth.    


ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (1) (149 FRANCAIS -- 150 ang)



                                           " D'UN GOURIN Â L'AUTRE "
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Quand j'ai réalisé le plus grand nombre de Français qui regardent les blogues, j'ai pensé que pourrais-je mettre qui est quelque chose de chez-vous. J'ai trouvé une famille qui quitte son pays établie depuis environ 2,000 ans, la FRANCE qui est un pays que tous connaisssent,  pour choissir une colonie d'un pays étranger ..... loin de la civilisation et appeler cette nouvelle région "chez-nous, Gourin, Alberta. Çà c'est du courage.....Toutefois en jugeant la réussite de la famille, le pari en a probablement valu la peine.
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ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (149 FRANCAIS)

Joseph Ulliac - fils de Jean ULLIAC + Barbe Legoff
         - n.  1859-11-04 à Langonnet, Morbihan, FRANCE
         - m. 1886-01-19 à Marie-Louise Cosperec (Mathias)
         - d.  1938-12-23 Gouin, AB

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    Joseph Ulliac naquit en 1859 à Langonnet, Morbihan. Son père Jean et sa mère Barbe (née Le Goff) demeuraient sur une ferme à Langonnet. Eux aussi étaient nés là et ce devait être aussi le lieu de leurs décès.

    Joseph, le seul garçon vivant de la famille, commença à vingt ans son service militaire. Il le continua cinq années, servant même comme officier en Algérie, dans l'Afrique. Il retourna ensuite à Langonnet et le 10 janvier 1886, il épousa Marie-Louise Cosperec qui avait aussi ving-sept ans. Ils prirent domicile sur des terres louées à  Langonnet. Le 30 octobre 1890, le contrat de louage terminé, ils vont, avec deux enfants, demeurer à Gourin où  ils seront pour 24 ans.

    La famille augmente et en 1900, il y a trois filles et quatre garçons. En 1907, Mélanie épouse Joseph Cosperec et en 1911 emmène les mariages de Marie à Guillaume Duigou et de Louise à Jean Le Rouzic. Les garçons Jean, Jean-Marie. François et Louis grandissent; il faudra les établir. Dans ce but, Joseph Ulliac songe à quitter la France. (Note: A cinquante ans Joseph Ulliac aurait pu facilement dire à ses fils "allez vous trouver du terrain au Canada, mais non il est venu avec eux, ainsi que et toute la famille. Ils prendront des lots qu'ils devront défricher, les terrains sont tous ensemble. C'est la famille au complet transplantée d'un Gourin à l'autre..) 

    Par son service militaire, il connait l'Algérie et le gouvernement payerait même le coût du voyage. Mais n'y a-t-il pas mieux. Un breton venu dans "Les Prairies" du Canada lui parle des fermes du Saskatchewan. Joseph obtient du Bureau d'Immigration de Paris des renseignement au sujet vers "bonnes terres" du Canada. elle l'intéressent de plus en plus et en 1913, malgré ses 54 ans, il décide courageusement de venir au Canada.

                                     Départ de France
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   M. et Mme Le Rouzic et leur fille partent au printemps 1913 et se rendent à Montréal, Il y trouve du travail.

   Un mois plus tard, Jean et Jean-Marie se rendent aussi au Canada. Ceux-ci travaillent sur une ferme à Howick, comté de Châteauguay, à quarante milles de Montréal.

   Au printemps suivant, Gourin voit partir à leur tour les douze autres, soit quatre Ulliac, quatre Cosperec et quatre Duigou. Le 11 mars, ils s'embarquent au Havre. Le voyage n'est pas intéressant car la mer est mauvaise, furieuse, les passagers sont malades, très malades même. Il faut seize jour au bateau "Cécilien" pour se rendre à St- John, Nouveau Brunswick.

                                  Encore plus loin
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   Ils se rendent donc par train à Montréal où avec joie ils revoient les Le Rouzic, Jean et Jean-Marie. Après quelques jours chez les Le Rouzic, ils reprennent le train vers l'Ouest Canadien. Enfin les voilà à Edmonton, capitale de l'Alberta. C'est le dimanche des Rameaux et ils assistent à la messe à St-Joachim. Ne parlant pas l'anglais, ils apprécient beaucoup les services de M. Eugène Raoul qu'ils rencontrent au Bureau des Terres. Puisqu'ils veulent six terres avoisinantes, il leur faut aller loin. Mr. Raoul leur conseille de se rendre à Plamondon à plus de 150 milles au nord-est et de choisir des terres en direction du Lac Charron.

    Alors, encore cent milles par train et ils descendent à Athabasca. De là, c'est dans une voiture à deux chevaux qu'il faut parcourir environ 70 milles. Le 11 avril, un mois depuis leur départ de France, ils arrivent à Plamondon, village fondé en 1908; les Bretons demeurent à l'hôtel pendant trois jours. Pâques passe. Un shack des Charbonneau à deux milles à l'ouest les abrite ensuite pour deux semaines; temps de prendre les terres et de s'intaller. Oui, ils s'occupent de choisir les "homesteads" quatre ou cinq milles plus à l'ouest, en direction du lac Charron. il faut aller 12 milles à la Mission Lac La Biche, au Bureau des Terres, tenu par le Père Le Goff, o.m.i., un Breton. Ils parlent alors un peu en "breton", les terrains sont classés (filed) et les colons reviennent s'y installer.

ref: D'un Gourin à l'Autre - par la famille Ulliac




Mélanie et Joseph Ulliac

Tuesday, May 26, 2015

LACOMBE, ALBERT (7) (148 ENGLISH -- 147 fran)


LACOMBE, ALBERT (7)  (148 ENGLISH)

Early beginnings of Saint-Alberta

  The date was January 14, 1861. The day was crisp, but sunny. The sound of barkling dogs and the crunch of sligh runners on the hard packed trail piedced the crystalline silence. A small entourage stopper on a hilltop and two Catholic priests and their guides prepared to partake of a meal of tea and pemmican. Below them lay the Sturgeon River to the west, the frozen waters of Big Lake. En route to Fort Edmonton from Lac Ste-Anne, Father Albert Lacombe and Bishop Alexandre Taché were searching for a suitable location for a new Roman Catholic mission.

  On earlier journeys, Father Lacombe had observed this same spot, one he considered to be favorable for an agricultural based mission. Now, he sought his bishop's opinion. Like Lacocmbe, the bishop was greatly impressed by the natural beauty of the site and by its apparent potential for prosperous settlement. Cutting a small sapling. Tach. planted it firmly in the snow. Turning to the younger priest, he enthusiastically endorsed the new mission site.

  "Mon Père" he stated, "You were right. This site is magnificent. I choose it for a new mission and I want it to be called St. Albert in honor of your patron saint. Here,"  he went on,  "you will build a chapel."

   In accordance with Bishop Taché's charge, the Mission of St-Alberta was established in 1861. The first chapel was located as instructed on the site where the bishop had planted the sapling that cold January day. Surrounding the Mission, a number of cabins and farm buildings soon ssprang up to form the nucleus of the community of St-Albert.

   The original settlement extended in a strip three and a half miles long and a mile wife along the north side of Big Lake, and then for another six miles along the Sturgeon River Valley. The Mission site was located  roughly in the middle of the Settlement. Today, the City of St.Albert continued to occupy the same attrative location in the Sturgeon River Valley, immediately northwest of  the City of Edmonton. It contains within its boundaries an area of 13.7 square mile (35.6 square kilometers) and is bisected by Highway 2, running nother-south. The Canadian National Railway serves the city and the west, which the Canadian Northern runs north along the east wide of the city.

  St-Albert serves a large rural area to the north east and west, whoch main economic base is agriculture, gas, oil and other industries based on natural reserces. The dictrict is set on black, fertile soil and provides some the best agricultural land in the province.

  The serpentine Sturgeon River bisects the city as it flows from west to east. forming a valley some two hundred feet wide upstream from Big Lake to a width of over a mile and a half just two miles downstream
from the lake. Its eventual destination is the North Saskatchewan River which it enters noth of Fort Saskatchewan Big Lake, to the west of the city,  is fed from the northwest by the Sturgeon River which enters on the north shore, and by Atim Creek which flows into the western tip of the lake through swampy land.

  Native vegetation at the time of the Mission's founding included large bluffs covered with poplar immediately north of the Mission which prairie land with poplar and willo predominated somewhat to northwest. South of the Mission and across the river the land was well timbered with birch, spruce, poplar and willow, while in the southwest, tamarack was also found.

  Big Lake provided as it does today, a natural habitat for ducks, geese and other wildflowl. WIldlife ws reported to have been plentiful; mule deer, elk, buffalo, bear and even antelope frequented the region. Rabbits abounded on land, which muskrats, dominated the sloughs, and marshes. Fish were plentiful both in the lake and in the river, and the abundance of strurgeon, no doubt led to the naming of the river.

  St. Albert's climated provided four district seasons.l Werm summers with average daytime temperature in the low 20 C and hightime averages of 15C.are proceeded and followed by mild springs and autumns. The majority of the 2200 hours of sunshinee each year are experienced in these months. Winters and cold: January has a average temperature of -15C and the average snowfall is about fifty incher per year. Winds, primarily from the northwest, average a velocity of twn miles an hours throughout the year.

  More than a century has passed since the founding of the Mission in 1861, During that time tyhe community has experienced changed in size, in the composition of pupolation, in the economy and form of government and in ethic and social character. Within two decades of its establishment, St-Albert and district underwent a major transition, from a community dominated bythe buffalo hunt to an agricultural orientated settlement. Its populstion changed also from a predominantly Métis and largely transient community to a more stable, French Canadian and European population.        
NOTE:  

ref:  The Black Robe's Vision
The oldest existing structure in Alberta. 
It now serves as a museum.


Monday, May 25, 2015

LACOMBE, ALBERT (7) (147 FRANCAIS -- 148 ang)



   LACOMBE, ALBERT (7) (147 FRANCAIS)

   LES TOUS DEBUTS DE SAINT-ALBERT, (AB)


Profitant de la présence de son évêque, le père Lacombe fit remarquer que les métis de Sainte-Anne commençaient à tirer parti des bienfaits de la civilisation. ils abandonnaient en grand nombre la vie nomade pour se livrer à la culture. Malheureusement, au lac Saint-Anne, la terre est avare de ses richesses, il faudrais aller plus loin, aux environs du lac Esturgeon, pour trouver un terrain propice à la colonisation.


Un matin donc chaussant les raquettes, les deux intrépides missionnaires partent avec leur traîne à chiens et s'en vont examiner les lieux déjà explorés avec soins par le père Lacombe au cours de nombreuses excursions. Tout en deviant des intérêts spirituels et matériels de leurs missions, ils arrivent sur la colline qui domine la vallée de l'Esturgeon, à huit milles d'Edmonton, en face d'une délicieuse rivière dont les replis capricieux serpentent dans la vallée avant d'aller se perdre dans le grand lac qui miroite à l'horizon. Mgr. Taché s'arrête, et mettant la main sur l'épaule de son compagnon:



- Père faisons halte ici...

- C'est justement là que j'ai coutume de m'attarder, répond le père Lacombe.

- Mangeons donc un bon morceau de pémikkàn, ajoute gaiement l'évêque.


Le soleil était, ce matin-là, des plus radieux, la température clémente. Tout en faisant honneur à leur frugal menu, les missionnaires s,absorbaient dans la contemplation des merveilleuses beautés de la nature...Bien des fois déjà, le père Lacombe était venu là et s'était dit que le site conviendrait parfaitement à l'établissement d'une mission. Mais il se gardait bien de faire des remarques et d'intervenir dans les projets de son évêque.



Tout à coup, Mgr. Taché se lève, jette un long regard autour de lui et dit:



- Mon père ce lieu est charmant; je le choisis pour y fonder la nouvelle mission que vous appellerez Saint-Albert, en l'honneur de votre saint patron...



Et dans le tême temps,il plante bien avant dans la neige le bâton qu'il tient en sa main:



Vous bâtirez ici la chapelle; ce sera désormais la chapelle de Saint-Albert...



Plein de reconnaissance, le père Lacombe s'incline devant l'ordre de son évêque.



Monseigneur, vous me faites un grand honneur et un vrai plaisir... J'avoue que Votre Grandeur est allée plus loin que mes espérances. J'ai bien des fois admiré cette colline, mais jamais je n'aurais cru qu'elle dût s'appeler un jour la mission de Saint-Albert.



NOTE: en 2015, St-Albert est une belle ville propre, beaucoup d'arbres ou on sent l'histoire et la culture rayonnées, une ville d'environ 65,000 habitants.

Première  eglise du Père Lacombe à St-Albert, érigé préciément à l'endroit ou Mgr Taché avait planté la  petite branche Ceci sera St-Albert.  Cette église est la plus ancienne bâtisse existante de l'Alberta. La deuximème se trouve au Lac La Biche (Mission)
REF: prit du livre Le Père Lacombe


Wednesday, May 20, 2015

LACOMBE, ALBERT (6) (146 ENGLISH -- 145 franc)

LACOMBE, ALBERT (6) (146 ENGLISH)

The Buffalo Hunt - notes from Father Lacombe's notes of his hunt in 1850. (at Pembina)

...On the eve Father called the band together. In the open air they recited with him evening prayers. The women and the children withdrew after the prayers to their lodges, and the fine discipline of a mmilitary camp suddently prevaded the assembly. the hunters held a council to select, by a majority of votes, a Chief and ten captains. who in turn selected ten to fifteen others to act as scounts. They they drew up anew the laws of the hunt.

  The half-breed hunter, Wilkie, whohad been elected Chief rose at the close of the council. and asked for the hunter acceptance of these laws as a whole. This being done by a majority of votes the Chief solemnly declared.

  "If any of you do not approve of these laws, let him leace our camp and come not with us, for once we set out together from this encampment no one will ve free to separate from us."

  No one left the assembly.

  After an early Mass next morning, the signal of departure was given by the guide of the day with s little flag. In an instant a great commotion ran through the whole camp. The lodges of skin and the tents were pulled down, the horses were brought into a coral from the prairie andthe women made haste to pack into the cats their small household goods. Then the women and children took seats in the carts - the hunters mounted their buffalo runners... and the camp set out on its march. Father Lacombe watchful of his bandaged foot, (an accident which unfortunatly happened before leaving, an accident serious enough, that Father Lacombe should not have untaken this hunt, However, he likes to be with his people and could not miss the opppor-tunity of his first hunt).

  It was estimated there were 800 to 1,000 carts in the camp that year and over 1,000 men, women and children, as well as hundreds of fines ponies for buffalo runners, cart horses, oxen and innumerable dogs.

  Close on the sixth day out, and the slow moving cavalcade begun began to throw long shadows across the tender grass, the Métis' long disorderly lines drew near  to the Turtle Mountains. Scouts pushing on ahead saw in the distance an immense herd of buffalo, and thrilled with delight they huried in the nearest hill and signaled the good news to their party.

   The information flashed back by the flags was intoxication. Joy like an infectious laugh ran through the whole regiment of marching Métis, and the buffalo ponies, keen for the hunt as they masters were understood the sudden commotion and half. In a trice the women, children, and old men dragged out the lodge poles and skins and erected the camp. The hunting -ponies were led aside, swiftly mounted -- and presto! in a flash men and horses hurried themselves against the herd.

   In full gallop, Father Lacombe with them, they flashed along the prairie and in less time than an onlooker could credit it the bluff, on which the scounts had paused, was covered with this cavalry of the pains.... On the green rolling prairies stretching vefore them to the horizon buffalo were grazing ---thousands of them, forming a billowy black lake on the prairie.

  Our captains gave th4e work, and the hunters instantly fell into place forming one immense line of attack. It was all done with the least possible noise or commition, so that the unsuspecting animals might not be aroused. For while their vision is short, their hearing and power of smell are very acute. Our ponies lined up without direction from their masters, poawing up the short herbage and dust.-- as ardent for the chase as the riders they carried.

   Father Lacombe recited and Act of Contrition to which the hunters responded with bent heads. They raised their eyes, took a a glad survey from the bluff --  then --

   "En avant!" the leaser cried, and mem and horses as one flew forward with whirlwind velocity -- and the poor stupid buffalo pitlessle trapped broke into confused flight.

    The stillness of the plains ws broken with the heavy thunder of stampeded bison, the shrilling of the Métis and the tumult of the rushing pinies blended with the animals" mad bellowing.

     The hunter's daring as he urged his poney in and out labyright paths among the doomed buffaly was fiendish; he was exposing himself momentarily to the thrown from his horse and trampled into the earth under the cruel insentient hoogs, on to become a human plaything tossed again and again into the air from the horns of an enraged animal.

    The attack was short, terrible and altogether decisive. The melee of man and beast,  the industrious designed work pf carnage that day near Turtle Mountain lasted about twenty minutes; by which time the immense herd of buffalo was utterly put to rout. Hundreds of wounded animal strewed the plains but on this occasion to Falher Lacombe's anxious delight there were no accidents. No hunter, but lately exultant, lay moaning in the brief hour of pain that bridges the glory of the hunt -- and Stillness.

   Close to 800 animals have been killed.

   At the camp the ponies were turned free. The hunters sat about the fires, smoking and living the brief wild hunt over again. Meanwhile hte women picked out the choicest bits of fresh meat and cooked a savoury meal for their lords.

....The  camp remained at this point for several days while the women after the centuries-old fashion of their sex dressed the buffato skins and dried the meat...They first cut up the meat in very longstrips which they stretched to dry on scaffolds made at young trees. After two or three days' exposirure to the sun the meat was sufficiently dry for the women to fold it in packages tighly bound with sinew, each bundle wirghinf from 60 to 70 pounds.

   Then with their stone mallets they pounded dried meat to powder in wooden bowls, mi9xed hot grease and dried berries with it, packing the whold into a large sacks of buffalo-hide, called by the Métis-- taureaux...  This was pimik-kun, the manna of the Canadian prairies

ref Talken in parts from the book - "From the Buffallo to the Cross" by Venini Byrne

Father Albert Lacombe

LACOMBE, ALBERT (6) (145 FRANCAIS -- 146 ang)


LACOMBE, ALBERT (6) (145 FRANCAIS)

  Quand vient le temps de serrer les traineaux et les pelles à neige pour faire place aux charrettes, c'est que le printemps est bien rendu à nos portes. Les Métis, aussi parfois les Indiens, s'organisent pour être prêts vers la mi-mai. C'est la fiève de la chasse au buffalo qui commence à se faire sentir. Cette chasse représente pour eux la  "récolte" de l'année, La viande peut se conserver très longtemps suivant la préparation.

Le Buffalo pour les chasseurs représente toute une manne,.D'abord la viande qu'on mange crue ou séchée comme le pemikkàn est de qualité supérieure au boeuf canadien. La peau peut vous garder confortable même à plusieurs degrés sous-zéro. Dans les igloos où les adultes ne portent aucun vêtement la nuit,  ils se recouvent simplement d'une peau de Buffalo! Même les missionnaires qui font de long trajets en hiver sont heureux d'avoir une peau de bison ou buffalo pour se couvrir. Aussi les cornes peuvent servir de cuillères, dans le tendon de l'animal, on trouve un fil, souple et fort pour coudre les tentes et les vêtements etc.En d'autres mots plusieurs parties de l'animal sont utilisables.

        Les Buffles (Buffalo) qui ont passé l'hiver dans le Nord, se regroupent pour descendre dans le Sud de la Saskatchewan. Les fréteurs entre la Rivière-Rouge et Edmonton disaient que si on voit venir des buffles on leur laisse le chemin pour une journée puisqu'ils sont des milliers.    

Les préparatifs durent une quinzaine de jours et vers le 15 mai on est ordinairement sur la route. Ce sont des centaines et plus de charrettes qui s'enlignent avec la famille à bord, Le Père Lacombe dans son autobiographie cite qu'ils sont des milliers à prendre le départ. Une lettre du Lac LaBiche parlait de 300 à 400 charettes pour leur groupe. On invite parfois un prêtre à faire le voyage avec les chasseurs et leur famille. Les gens ont la foi. Il préside la messe du matin, les prières le soir, apaise les petites chicanes, agit comme avocat pour régler les questions d'affaires... Il est donc, une personne très importante et surtout très appréciée.

  Dans de gros groupes, il y a un conseil, des chefs de groupe et le grand manitou (chef). Chaque chef de groupe s'occupe de son groupe pour que tout se passe dans l'ordre.

       Quand c'est le temps de partir et que la caravane se met en branle, le chef précède son groupe. Il arrive que les hommes préfèrent marcher. Les femmes et les enfants sont dans la charette, soit dit en passant, pas toujours la plus confortable des situations. Le voyage peut durer quelques jours, mais à chaque soir on dresse la tente et on observe les règlements des chefs. Le prêtre dirige la foule en prière, chacun à sa nourriture, après on se prépare pour passer la nuit.

  Quand il y avait une réunion du conseil, les femmes et les enfants étaient dans leur tente et se couchaient de bonne heure.

       Le premier soir le conseil tient son assemblée. On discute, on suggère des réglements, on les accepte et ça devient loi. Le prêtre lève les mains vers les quatre coins de l'assemblée, il proclame que tout est réglé, qu'il ne reste plus que tout soit exécuté en braves et honnêtes gens. Pour ceux qui ne veulent pas se soumettre il y a de graves pénitences.

  Dès le matin, au réveil, la messe est dite en plein air et après le premier déjeuner du voyage, on roule la tente, plie bagages et chacun prend place dans la charrette. Enfin c'est un dernier signal. Tout le monde se met en branle suivant les guides et les cavaliers. Peut-être dès la deuxième ou troisième journée ceux-ci distingueront au loin un troupeau de buffles?

  C'est précisément ce qui arrive.On voit au loin un point noir et plus on avance plus on réalise que c'est un troupeau de buffles qui mangent tranquillement et se reposent au soleil.. Ils ont la belle vie mais attention....

       Les chefs de groupes annoncent la bonne nouvelle à leur groupe; c'est la joie qui règne. Il faut trouver une place où il y a de l'eau. ¨Ça c'est essentiel, au pire aller, on peut peut-être accepter ce qu'on appelle de l'eau de slough. C'est surement une dernière ressource, mais on finit par trouver de l'eau qui pourrait être acceptable. Chaque guide organise son groupe et l'excitation est dans l'air. Les chevaux sentent la nervosité chez les chasseurs, on doit même museler les chiens pour qu'ils ne puisssent aboyer. On travaille dans le silence, car il faut se garder de  mettre les buffles en éveil. Souvent le prêtre récite une dernière prière, on est prêt à partir.  Ce sont des gens  très habiles en matière de chasse et de pêche. Le Père Lacombe après son premier voyage leur a dit qu'il était très fier d'eux.

  Les chevaux au grand galop, les chiens hurlent, les balles de carabines éclatent.et quand les buffles réalisent qu'ils sont en danger, il est trop tard. Les coup de carabine se font de plus en plus entendre  et déjà plusieurs buffles ont été frappés. Il y a des beuglements, beaucoup de sang qui coule, une vraie tuerie...on continue de tirer jusqu'à ce que le dernier buffle soit tué. Les têtes de flêches étaient encore utilisées. Les chasseurs savaient que si ils attrapaient un buffle à la gorge ça lui était fatal car pour un buffle, attaqué à cet endroit voulait dire une grande perte de sang.

       Quand la dernière bête est abattue, les femmes arrivent avec les enfants et les charrettes pour transporter les dépouilles au camp. Une fois arrivées au camp, les femmes se mettre à débiter l'animal, on garde tout ce qui est bon, Pour les gros morceaux de viande, on fait des tranches minces. On mange la viande crue et si on la fait sécher environ trois jours au gros  soleil on parle de pémikkàn. Quand on a pris tout ce qui peut être utile, le reste, comme la tête, les pattes et les entrailles sont pour les loups qui ne tarderont pas a venir une fois que les chasseurs et leurs famillesseront repartis.

  Le père Lacombe dans son écrit dit qu'une famille comprenant le père, la mère et les enfants avaient dépecé dans l'espace de 10 heures, les 8 ou 10 buffles qu'il avait tués. Une bonne chasse peut vouloir dire de 700 à 800 bêtes tuées, Cependant demain c'est une autre journée et si on trouve un autre point noir on va l'explorer pour une autre chasse...

       Le pimikkàn bien présevé peut se conserver pour très lontemps au plaisir des voyageurs d'hiver. Par exemple quand Mgr. Taché et le Père Lacombe voyageaient du Lac-Ste-Anne pour venir à ce qui est maintenant St-Albert, les deux voyageurs ont pris une pause et un morceau de pimikkàn. Après avoir mangé, Mgr. Taché se lève et regarde autour en disant :  "ici ça ferait une belle mission que vous appelerez Père Lacombe - St-Albert, nom de votre St. Patron."
Quand on pense aux voyageurs du Grand-Nord, ils n'avaient pas toujours du pimikkàn, mais ils étaient contenst quand ils avaient du poisson gelé...

ref: mcb d'après un texte du Père Lacombe
       
en 1987, nous, mon mari et moi étions à Fort Smith, T N-O.
    Le frère Nadeau, un Oblat est  venu avec nous nous montrer
    les buffalos du parc Wood Buffalo ( ce sont de gros buffalos)
     - ils étaient nombreux et ils étaient immenses, Plusieurs sont
     couchés sur le bord de la route, et ruminent leur diner. Ils
     paraissent bien doux, mais... on a continué tranquillement.
 Père Albert Lacombe


LACOMBE, ALBERT (5) (144 ENGLISH -- 143 franc)


LACOMBE, ALBERT (5)  (144 ENGLISH

     During  the construction of the C.P.R.

   Keeping up with the railway, settlers starred to pour in to the prairiesl over twenty-five thousand in 1881, about a hundred thousand in 1882, and the rush was merely starting. In February 1883 and the rush was merely starting. In February 1883 immigration sheds were built at Qu'Appelle to shelter the throngs of settlers. By March, Regina was incorporated;  in May Moose Jaw sought incorporation: in June Swift Current flushed into existence. Medicine Hat was soon to follow, then some town to be built near Crowfoot's reserve, and then Calgary would be next.

    So, from Blackfoot Crossing on May 29, the father, worrying about the possibility of  "desordes" (resistence) amongst the Blackfoot, set out to meet the advancing railway heard on.

   When the Indians saw such large numbers of surveyors, put in stakes, mark the CPR roar and cutting off a corner of the reserve, they stopped the workmen violently..... Father Lacombe heard all the grumblings which were rumouredat camp, he was afraid his land surveyors would be massacred and he wired the Indian Commissionner at Regina immediately, to come as quickly as possible. He send were after wire, and as the Commissionner did not come and as those was no time to waste, the Indian getting more and more excited, he went to see Crowfoot, the head chief of the Blackfeet, at this time, and convinced him as well as the other to hold a large meeting at the mission.    

    To this meeting, held of June 19th, the father took two hundred pounds of sugar, as many of tobacco, as well as tea amd some sacks of flour. Having ditributed these as a preliminary he is recorded as saying:

    Well, my friends, I have some advise to give you today; let the whites pass on you lands, firstly these whites who are on your land are only workers who are obeing their chirfs, and it is with these whiefs that you must settle your difficulties. I have told them of your dissatisfaction and in a few days, the Lieutenant-Governor himself will come. He will listen to your complaints, and it the agreements he offers you, do not please you, it will be time enough to guard your land and to drive our the workers.

   Continuing with the narration of events the Codex (Historicus)  the priest diary adds:

   A few days later,  as Father Lacombe had announced, Dewdney (Lieutenant-Governor) actually came to visit the Indians and told them: "You did well and I thank you for it. Here is what I come to suggest to you now: in exchange for the land which the railroad is taking from your reserve. I am going to give you much more on the other side of the river: and if you do not want this, we will undo the work which is started amd lay out on the outside of the reserve."

   Thanks to Crowfoot, they all declared they were satisfied, and, the reserve had since then the reailroad on the north and east as their limit. The reserve was enlarged by the actual parcel (1908) of the reserve situated on the side of the Arcs River. However on the north side the Indians kept a corner beyond the line....."

   Of  Father Lacombe, many good  things were said of him. Also, Father Lacombe was showered with favours. One, Van Horne, president of the company, made his official president for one day of the company he received a life-long pass on the C.P.R. regardless of where the company was travelling. I was reported that one day, a Sister of Providence had used the card for her travels.....The young man, a farmer from St-Sulpice marvelled many....