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Tuesday, October 27, 2015

HISTOIRE DU YUKON (273 FRANÇAIS )

Nous prenons une pause de 3 semaines, s.v.p. comprendre que nous sommes humaines mais plus que ça nous ne sommes plus des jeunesses.

HISTOIRE DU YUKON ( 273 FRANÇAIS)

EMILIE FORTIN # 273

(Cléophe + Emilienne Tremblay)
Emilie   n. 1872-01-04  St-Alma, Lac-St-Jean d.1949-04-22 Victoria,CB
           m. 1893-12-11  Cohoes, New York, c. Tremblay, P-Nolasque
(Philibert)
           m. 1940-09-23  Dawson City, Yukon c. Lagrois, Louis


                              Lignée directe d'Emilie Fortin

1 - FORTIN, Julienne + Geneviève Gamache  m. 1652-11-11  N-D Québec
2 - FORTIN, Jacques + Catherine Biville  m. 1689-06-11  N-D Québec
3 - FORTIN, Jacques + Geneviève Lacroix  m. 1721-11-07  Ste-Anne-Pérade
4 - FORTIN, Jean-M + Elizabeth Bainville  m.  1765-      Baie-St-Paul, QC
5 - FORTIN, René + Angélique Langevin  m. 1799-10-16  Baie-St-Paul, QC
6 - FORTIN, Antoine + Marie Tremblay  m. 1828-06-21  Baie-St-Paul, QC
7 - FORTIN, Cléophe + Emilienne Tremblay m. 1865-05-08  St-Frs-X, Chicoutimi,QC
8 - FORTIN, Emilie + P. Nolasque Tremblay  m. 1893-12-11  Cohoes, New York
8 - FORTIN, Emilie + Louis Lagrois  m. 1940-09-23  Dawson City, Yukon

==========

     Emilie Fortin naït 4 janvier 1872 à Saint Joseph-d'Alma au Québec. Lorseque Émilie a quinze ans. sa famille émigre à Cohoes, New York, E-U. Elle y rencontre Nolasque Tremblay, qu'elle épouse le 11 décembre 1893. Le 16 juin 1894, après un voyage de noces de 5,000 milles, (8,000 kms) trufflé d'évêtements cocasses. Emilie arrive à Fortymile, au Yukon. Elle se considère comme la première femme blanche à avoir traverser le col Chilkoot et elle en est très fière.

Le couple passe un hiver à Miller Creek dans une petite cabane en rondins avec une fenêtre faite de bouteilles de verre et un toit en terre qui se transforme en potager l'été. Cette année-là Emilie envoie des invitations sur écorce de bouleau à tous les mineurs de la région pour inviter à partager le repas de Noël. Au menu; lapins farcis, rôti de caribou, haricots bruns bouillits. sardines du roi Oscar, pommes de terre évaporés, pain "sourdough" et pouding aux prunes.

De l'automne 1895 au printemps 1898, les Tremblay rendent visite à leurs familles aux Etats-Unis et au Québec. Ils reviennent par la piste Chilkoot en pleine Ruée vers l'or. En 1906, ils font un voyage de quatre mois en Europe. 

Jusqu'en 1913, Emilie et son mari se promènent d'un emplacement minier à une autre au Klondike. A la suite de difficultés financières, ils viennent s'établir à Dawson. Elle y ouvre un magasin de vêtement pour dames. Ce magasin, situé au coin de la rue King et de la 3ième avenue, est aujourd'hui un bâtiment historique dans la ville de Dawson. (Il sert pour le tourisme) 

Elle est la marraine de 25 enfants et élève en plus une de ses nièces des États-Unis, la fille de sa soeur demeurée veuve avec neuf enfants. C'est à son retour d'Europe qu'elle emmène la jeune fille au Yukon. La maison des Tremblay est toujours ouverte aux voyageurs, aux missionnaires et aux veuves. Monseigneur Bunoz appelle Émilie la "Mères des missionnaires du Klondike". Durant la guerre, elle tricote 263 paires de chaussettes pour les soldats sans compter toutes celles qu'elle offre en cadeau. 

   Émilie Tremblay est une femme très courageuse qui se distingue par son engagement social et son dévouement pour les autres. Membre à vie de l'ordre "Daughters of the Empire", elle a aussi été la fondatrice du groupe. "Ladies of the Golden North" et la présidente du "Yukon Women Pioneers. Les nombreuses médailles qu'elle à reçues pour ses bonnes actions et quelques-uns de ses souvenirs ont été remis au musée du Saguenay. 

        Un an après la mort de son marie en 1935, elle rend visite à sa parenté et à ses amis du Québec et des Etats-Unis. En 1940, de retour à Dawson, Emilie, âgée de 68 ans épouse Louis Lagrois à Dawson. Elle abandonne son commerce et déménage dans la cabane de son marie à Grand Forks (Yukon)

En août 1946, elle se rend à San Francisco (E-U) pour participer au congrès annuel des anciens pionniers du Yukon. A la fin de sa vie, ella partage ses souvenir avec le père Marcel Bobillier, qui s'en inspire pour rédiger le livre "Une pionnière du Yukon" publié en 1948 à Chicoutimi. Après un vie bien remplie, Émilie Tremblay meurt à l'âge de 77 ans. le 22 avril 1949, dans une maison de retraite à Victoria, en Colombie Britannique. 

L'école française de Whitehorse a été nommée en l'honneur de cette héroine du Nord. Un groupe d'élève de l'école Émilie Tremblay a produit en 1995 une vidéo cassette relatant les grands moments de sa vie.

ref:  Empreinte - La présence francophone au Yukon (1925-1950) Tome 1, p. 126

TALES OF THE YUKON (272 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (272 ENGLISH)

"THE GRAND OLD MAN OF THE YUKON"

PIERRE NOLASQUE TREMBLAY  (nickname Jack)


"THE GRAND OLD MAN OF THE YUKON"

 PIERRE NOLASQUE TREMBLAY --(surnommé Jack)
                  (Philibert + Eléonore Potvin

Pierre Nolasque Tremblay

Pierre Nolasque Tremblay was born in 1860 at Ste Anne de Chicoutimi, QC.  Since he did not like work having to do with agriculture, he left his native village at the age of 21 to look for work elsewhere. From one endeavor to another, he finally ended up in the Yukon in 1886; there he found rich veins of gold in Miller Creek, a tributary of the Sixty-mile River.

In 1893, he returned to Eastern Canada to see his relatives and to organize his plans for more prospecting.  It is during this trip that he married Emilie Fortin whose name as Emilie Tremblay was given to the French school in Whitehorse. The couple spent the winter of 1894-1895 in the Yukon. In 1898, after a stop-over of three years in the province of Quebec and the United States, the Tremblays returned to the Yukon right in the middle of the Gold Rush.  It was however, too late to get a concession on the richest creeks.  So Pierre worked for other people, especially on the Eldorado and Bonanza Creeks.  He became foreman on  the rich No. 17-Eldorado-and-Narcisse Picotte -and -Arkansas Jim Hall-claim; Hall was a co-proprietor of the Eldorado-Picotte Number 14 claim on the Bonanza Creek. Tremblay prospected and explored until 1913.
After these adventures, Pierre Tremblay spent quiet years in Dawson City where his wife had opened a store.  He died in Dawson City on July 16, 1935 aged 75.  The newspapers of the day honored him by calling him “The Grande Old Man of the Yukon”.  At his death, he was the oldest resident in the Dawson region, known for his great humanitarian qualities. In fact, his courage and his kindness (which was out of the ordinary) made him a hero.

Ref. Empreinte, Volume 11, pages 15-16

HISTOIRE DU YUKON (271 FRANÇAIS )

HISTOIRE DU YUKON (271 FRANÇAIS)

"THE GRAND OLD MAN OF THE YUKON"

 PIERRE NOLASQUE TREMBLAY --(surnommé Jack)
                  (Philibert + Eléonore Potvin)

Pierre n. 1860-   Chicoutimi d.1935-07-16 Dawson City
      m. 1893-12-11  Cohoes, New York c. Fortin, Emilie
(Cléophe)

 PIERRE NOLASQUE TREMBLAY
                                           ========================

  Pierre Nolasque Tremblay naît en 1860-Ste-Anne de Chicoutimi, QC. Comme il n'aime pas le travail agricole, il quitte son village à 21 ans pour chercher du travail ailleurs. D'une tentative à l'autre, il finit par atteindre le Yukon en 1886. Il trouve de riches filons d'or dans le ruisseau Miller, un affluent de la rivière Sixty-mile. 

En 1893, il retourne dans l'Est pour voir les siens et pour organiser la poursuite de ses travaux de prospection. C'est lors de ce voyage qu'il épouse Emilie Fortin dont le nom de femme mariée, Emilie Tremblay, sera donné à l'école française de Whitehorse. Le couple passe l'hiver de 1894-1895 au Yukon. En 1898, après un séjour de trois ans au Québec et aux États-Unis, les Tremblay reviennent en pleine Ruée vers l'or. Il est trop tard pour obtenior des concessions sur les ruisseaux les plus riches. Pierre travaille donc pour d'autres gens, surtout sur les ruisseaux Eldorado et Bonanza. Il devient contremaître sur la riche concession no. 17 Eldorado et Narcisse Picotte et d'Arkansas Jim Hall, puis copropriétaire du no. 14 sur le Bonanza. Il fait de la prospection et de l'exploitation minière jusqu'en 1913.  

    Pierre Tremblay passe ensuite des années tranquilles à Dawson où sa femme tient un magasin. Il meurt à Dawson le 16 juillet 1935 à l'âge de 75 ans. Les journaux de l'époque font son éloge en l'appelant "The Grand Old Man of the Yukon". Il était à sa mort, le plus ancien résident de la région de Dawson, reconnu pour ses grandes qualités humaines. Par effet, son courage et sa charité hors du commun en ont fait un héros.

ref: Emprerinte. Tome II. pages 15-16

TALES OF YUKON (270 ENGLISH)

ALES OF YUKON (270 ENGLISH)

      YUKON, # 270, JOSEPH JUNEAU
Joseph Juneau was born in Saint-Paul l’Ermite, Quebec and emigrated to Wisconsin in the United States while he was still a child. He is the nephew of Solomon Juneau, a pioneer who founded the City of Milwaukee in the United States.
Joseph Juneau followed the various gold rushes.  After having tried out in the California  gold fields then in the Cassiar region of British Columbia, he found gold with his partner, Dick Harris in the Alaska Peninsula.  Their discovery, the first of this importance in Alaska, was on October 3rd, 1880 in a creek situated near the site of the actual city of Juneau today.  They named the small river, Gold Creek.
The two men measured out their claim  then on October 18, they established   a 160 acre- (65 hectares) site for the future city which Harris named Harrisburg.   Juneau and Harris then went to Sitka (Alaska) to spread the good news. In a very little time, the land and the claims around Gold Creek were bursting with activity.
On December 14th, 1881 decided to end the confusion which reigned around the name of the city; they voted for the name, Juneau.It was noted that Juneau was always ready to offer  a drink to the miners  and to pay  for it;  that is the way that he won the sympathy of these men. But glory and wealth did not last long  for this discoverer. He spent all his money in a very little while. Towards 1894, he left for the gold fields of Circle City, Alaska, then those of the Klondike.  In 1899, Juneau had a small restaurant in Dawson City hoping to make enough money to finance a group of prospectors.  Joseph Juneau died of pneumonia in the spring of 1899.  He was about 64 years old and according to the registers describing his burial, he was “in the poorest of states; in extreme poverty.” The capital of Alaska still carries the name of this prospector!

HISTOIRE DU YUKON (269 FRANÇAIS )

HISTOIRE DU YUKON (269 FRANÇAIS)

JUNEAU, Joseph 

 Joseph Juneau naït à Saint-Paul l'Ermite, au Québec, et émigre au Wisconsin, E-U alors qu'il est encore enfant. Il est le neveu de Solomon Juneau, pionnier, qui a fondé la ville de Milwakee aux Etats-Unis 

Joseph Juneau suit les diverses ruées vers l'or. Après avoir tenté sa chance dans les champs aurifères de la Californie, puis dans la région de Cassiar, C-B , il trouve de l'or avec son partenaire Dick Harris dans la péninsule de l'Alaska. Leur découverte, la première de cette importantce en Alaska, a lieu le 3 octobre 1880, dans un ruisseau situé tout près du site actuel de Juneau. Ils nomment le cours d'eau Gold Creek. 

Les deux homme délimitent leurs concessions, puis le 18 octobre, ils établissent un emplacement de 160 acres (65 hectares) pour la future ville que Harris, nomme alors Harrisburg. Juneau et Harris rentrent ensuite à Sitka (Alaska pour répandre la bonne nouvelle. En peu de temps, les terrains et les concessions autour du ruisseau Gold grouillent d'activité.

Le 14 décembre 1881, une assemblée de mineurs décicé de mettre fin à la confusion qui règne alors autour du nom de la ville; ils votent pour le nom de Juneau. On raconte que Joseph Juneau était toujours prêt à payer à boire aux mineurs et que c'est ainsi qu'il aurait gagné leur sympathie. La gloire et la fortune ne durent pas très longtemps pour ce découvreur. Il dépense tout en peu de temps. Vers 1894, il part vers les champs aurifères de Circle City, en Alaska puis vers ceux du Klondike. En 1899, Juneau tient un petit restaurant à Dawson. Il espère ainsi amasser assez d'argent pour financer un group de de prospecteurs. Joseph Juneau meurt d'une pneumonie à Dawson au printemps de 1899. Il a environ 64 ans et selon les registres des sépultures, est "dans l'état de la plus grande pauvreté;"
   
    La capitale de l'Alaska porte toujours le nom de ce prospecteur.

ref: Empreinte tome II, page 14-15

   

Sunday, October 25, 2015

TALES OF YUKON (264 ENGLISH )

TALES OF YUKON (264 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (268 ENGLISH -- 267 fran)

TALES OF THE YUKON (268 ENGLISH)

François Buteau

François was born in Quebec on July 29th,1856.  He left his native province at the age of 21.
Having worked here and in the United States, Buteau landed in the Yukon with 21 companions in January 1856.  After having passed through the Chilkoot Pass, the group went down the Yukon up to Fortymile.  Buteau was about thirty years old then. Michael Gates described him thus: small, nervous man, with a sunburnt-tanned complexion, and  a moustache  and very thick and dark eyebrows.
With two French-Canadian companions, Louis Cotey and French Joe, he built a rudimentary cabin on an island situated about one mile from the mouth of the Fortymile River.  The island was named “The Island of the Sixteen Liars” because of the talent and skills of those 16 story-tellers who spent the 1886-87 winter there.  This is how the mining village of Fortymile was born, isolated and without any comforts nor provisions.
The cabin of Buteau and his companions was so cold, due to having no wood stove that the block of ice which served as a window remained intact, without thawing-out all winter long. It was also a dark and somber winter because there were only six candles in the whole cabin.  It was a winter when the survival of the group depended on their hunting and on finding firewood.  Luckily summer brought its rewards.  Buteau prospected in a certain region and found $3,000. dollars worth of gold.
The following winter, Frank Buteau and John Nelson became blacksmiths and improvised to answer to the demands made by the miners of the region. Before Joe Ladue came back with steel and the borax necessary for the fulfillment of their tasks, they had to use their imagination in order to repair the prospectors’ used buckets.  In 1889, Buteau and his associates were among the first in the Yukon to use the hydraulic method to exploit the claims of the Franklin Ravine/ Gap.
Buteau got married in Fortymile in July 1890.  In March 1883, after a business trip, he returned to the Yukon. During the trip on the Chilkoot Trail, Buteau and his companions (Corbeil, Laroche and François Roy) showed their ingeniousness/cleverness: they installed a sail on their sleds for the descent of the trail and skates to help cross the lake.
In December 1898, Buteau obtained three lots from Block #1 in Klondike city.  In 1902, he was still in the region of Dawson City where he mined the Bonanza Creek claim.
Frank Buteau was a member of the Order of the Pioneers of the Yukon.  In 1920; he saw Fairbanks (Alaska) with his sister.  He died in 1930.  His memoires were published in the collection, “Sourdough Sagas”.
Ref: L’Empreinte Volume 2, pages 11,12,13

HISTOIRE DU YUKON (267 FRANÇAIS )

HISTOIRE DU YUKON (267 FRANÇAIS)

François  Buteau, prospecteur


François est né au Québec le 29 juillet 1856. Il quitte sa province à l'âge de 21 ans.

Ayant travaillé ici et là aux Etats-Unis, Buteau aboutit au Yukon avec 21 compagnons en janviers 1856. Après avoir traversé le col Chilkoot, le groupe descend le fleuve Yukon jusqu'à Fortymile. Buteau a alors une trentaine d'années. Michael Gates le décrit ainsi: petit homme nerveux au teint basané avec une moustache et des sourcils épais et foncés. 

Avec deux compagnons canadiens-français, Louis Cotey, et French Joe,il bâtit une cabane rudimentaire sur une petite île, située à environ un mille de l'aubouchure de la rivière Fortymile. L'endroit a été nommé "l'Ile des-seize-Menteurs" à cause des talents de conteurs des seize hommes qui y sont passé l'hiver de 1886-1887, entassés dans trois petites cabanes. C'est ainsi qu'est né le village minier de Fortymile - isolé sans comfort ni provisions. 

La Cabane de Buteau et de ses compagnons est tellement froide, faute de poêle à bois. que le bloc de glace utilisé comme fenêtre reste intact, sans fondre pendant tout l'hiver. C'est également un hiver sombre car la maisonnée ne dispose que de six chandelles. C'est un hiver où la survie dépend du gibier chassé et du bois trouvé. Heureusement, l'été apporte ses récompenses. Buteau prospecte dans la région et trouve de l'or pour une valeur de $3,000.00

L'hiver suivant, Frank Buteau et John Nelson s'improvisent forgerons pour répondre à la demande des mineurs de la région. Avant que Joe Ladue (Ledoux) ne revienne avec l'acier et le borax nécessaires à l'accomplissement de leurs taches, ils doivent faire preuve de beaucoup d'imagination pour réparer les poches usées des prospecteurs. En 1889, Buteau et ses associés sont parmi les premiers au Yukon à utiliser la méthode hydraulique pour exploiter leur concession du ravin Franklin.

   Buteau se mari à Fortymile en juillet 1890. En mars 1893, il revient au Yukon après un voyage d'affaires. Pendant le voyage sur la piste Chilkoot, Buteau et ses compagnons (Corbeil, Laroche et François Roy) font preuve d'ingéniosité. Ils installent une voile à leur traîneau pour les descentes et de patin pour la traversée des lacs.

En décembre 1898, Buteau obtient trois lots du bloc 1 dans l'addition de Klondike City. En 1902, il est toujours dans la région de Dawson où il exploite concession du ruisseau Bonanza.

Frank Buteau est membre de l'Ordre des pionnier su Yukon. En 1920, il vit à Fairbanks (Alaska) avec sa soeur. Buteau meurt en 1930. Ses mémoires sont publiés dan le recueil "Sourdough Sagas"

ref: L'Empreinte Tome 2 , page 11-12-13
                    

TALES OF THE YUKON (266 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (266 ENGLISH)

          YUKON  #265, MISSIONARY STORIES WITH A CERTAIN FLAVOR OF  POLICE INTRIGUE

Aloysius Robault

Aloysius Robault, a Jesuit priest, was part of a group of four men who left Victoria, B.C. on July 11th, 1886 to go towards the Yukon. This group was made up of the Archbishop Charles John Seghers, of another Jesuit priest, Pascal Tosi (a 58 year old Italian and a lay person who had been in the service of the Roman Catholic Church, and with the help of various miners and 50 Chilkat porters. At the source of the Yukon, their cook, Antoine Provost, disappeared mysteriously. This was the first of a series of incidents which made this expedition a failure.   Frank Fuller worried the group by his odd actions, and this sowed unease.  Regardless of the requests made by Tosi, the Archbishop stubbornly kept Fuller in the group.

On September 7th, the four men finally arrived at the mouth of Stewart River.  At this point, Robault joined Tosi to try to convince the Archbishop to get rid of Fuller, but this was in vain. The Archbishop Seghers decided to divide the group: then he continued to go down the river with Fuller; Tosi and Robault remained at the mouth of the Stewart River. Ironically, the two Jesuit priests supposed to convert the First Nations people to the catholic faith, spent the winter teaching reading and writing to the local businessmen’s children and to instruct the miners in French.
On November 28th, 1886, on the Yukon River, near Nulato in Alaska, Frank Fuller killed Archbishop Seghers with one shot from the bishop’s own gun.

        
The Prospectors, and the Pioneers

A Hudson Bay Company clerk in the Yukon wrote to his parents in Toronto:
There’s a little river not far from here in which our pastor, the reverend McDonald saw so much gold in one or two years that he could have picked it up with a spoon.  If I find a lot of gold, enough to make it worthwhile to dig for it, I could become a gold-seeker, but that would be only as a last resort and if I can’t do anything better…

For many years, the fur commerce was the only attraction towards the North. It is only at the end of the X1X century that people began to become interested in other forms of wealth which the Yukon offered.

Towards 1880, about twenty prospectors arrived in the Yukon through the Chilkoot Trail whose access had been known until then only by the First Nations people. The era of gold prospecting gradually replaced the fur commerce.

Ref: Empreinte p. 10-11

HISTOIRE DU YUKON (265 FRANÇAIS)

HISTOIRE DU YUKON (265 FRANÇAIS)

Récit missionnaire à saveur d'intrique policière:

Aloysius ROBAULT:

   Prêtre jésuite, Aloysius Robault fait parti d'un groupe de quatre hommes qui quittent Victoria, C.B. le 11 juillet 1886 en direction du Yukon. Ce groupe est alors composé de l'archevêque Charles John Seghers, d'un autre prêtre jésuite, de Pascal Tosi (un italien de 58 ans) et d'un laïc au service de l'Eglise catholique romaine avec l'aide de quelques mineurs et de 50 porteurs chilkat. Aux sources du fleuve Yukon leur cusinier, Antoine Provost, disparait mystérieusement. C'est le  premier d'une série d'incidents qui font de cette expédition un échec. Frank Fuller inquiète le groupe par ses comportements bizarres, puis sème la pagaille. Malgré les supplications de Tosi, l'archevêque Seghers s'entête à garder Fuller dans l'équipe.    
     
     Le 7 septembre, les quatre hommes arrivent finalement à l'embouchure de la rivière Stewart. À ce moment Robault se joint à Tosi pour tenter de convaincre l'archevêque de se débarasser de Fuller, mais en vain. L'archevêque Seghers décide alors de diviser le groupe: il continue à descendre le fleuve avec Fuller; Tosi et Robault restent à l'embouchure de la rivière Stewart. Ironie du sort, les deux prêtres jésuites, chargés de convertir les Premières nations à la foi catholique passeront l'hiver à enseigner la lecture et l'écriture aux enfants des commerçants blanc et instruire les mineurs en français.

    Le 28 novembre 1886, sur le fleuve Yukon, près du Nulato, en Alaska, Frank Fuller tue l'archevêque Seghers d'un coup de feu tiré avec l'arme de ce dernier.

                                                  ----------------------------

Les prospecteurs, Les pionniers et les pionnières

     Un commis de la Compagnie de la Baie d'Hudson au Yukon écrit à ses parents à Toronto:


          Il y a une petite rivière non loin d'ici dans la quelle notre

         pasteur, le révérend McDonald a vu tant d'or en une ou
         deux années qu'il aurait pu le ramasser avec une cuillière.
         Si je trouve de l'or en quantité, qui justifient le travail, je
         pourrait devenir chercheur d'or, mais cela ne sera qu'en 
         dernière ressort si je ne peux rien faire de mieux.... 


    Pendant longtemps, le commerce des fourrures est le seul attrait du Nord. Ce n'est que que vers la fin du XIXe siècle qu'on commence à s'intéresser aux autres richesses que le Yukon recèle.

    Vers 1880, une vingtaine de prospecteurs arrivent au Yukon par la piste Chilkoot, dont l'accèsn'était connu jusque-là que des Premières nations. L'ère de la prospection remplace graduellement celle du commerce des fourrures.  

ref: Empreinte  p.10-11

Saturday, October 24, 2015

HISTOIRES DU YUKON (263 FRANÇAIS )

HISTOIRES DU YUKON  (263 FRANÇAIS)

  Les premiers missionnaires arrivent dans le Nord au cours des années 1860 et travaillent surtout dans la région de Fort Yukon. En 1867, lors de l'établissement des frontières entre l'Alaska et le Yukon, on déclare que Fort Yukon est en territoire américain et non en territoire canadien comme on le croyait. La compagnie de la Baie d'Hudson doit alors construire un nouveau comptoir commercial plus à l'est.  Voici les trois premiers Oblats venus au Yukon.

Henri Grollier (O.M.I.)

            Henri Grollier arrive au Yukon en 1860 avec l'intention d'établir un mission catholique à Fort Yukon afin d'instruire les Première nations. Frappé par la maladie, il doit renoncer à son projet et partir  vers   Fort Good Hope, dans  les Territoires du Nord-Ouest. Le Père Séguin prend la relève en 1862.   

(note: avant 1860, Henri Grollier travaillait dans les Territoires, et à plusieurs endroits. Il s'était rendu à Aklavik en 1858, sur le bord de l'Océan Arctique et est encore reconnu comme le premier Oblat au Grand-Nord                   
                                    ---------------------------

Emile Petitot (O.M.I.)

                Missionnaire catholique, Émile Petitot passe quelques temps à Fort Yukon vers 1870. Étant donné que les Premières njations ne connaissent alors que le protestantisme, le père Petitot, comme le père Séguin, est plutôt mal acceuilli. Au cours de sa vie, le père Petitot fait des études, donne des communications et publie un nombre important de documents sur les peuples autochtones du Canada, en particulier ceux du Nord-Ouest, il meurt en 1917 à l'âge de 79 ans.

                                 --------------------------

Isidore Clut (O.M.I.)

                  Né le 11 février 1832 à Saint-Rembert-sur-Rhône, en France, Isidore Clut devint évêque du diocèse d'Athabasca-Mackenzie) (Dawson faisait autrefois parti de ce district). Monseigneur Clut écrit que François Mercier a été la cause de sa venue dans le Nord au début des années 1870. En effet, Mercier écrit à sa famille à Montréal à l'époque leur disant qu'il devait y avoir des prêtres catholiques dans le territoire. La famille de Mercier transmet alors cette requête à la maison mère des oblats à Montréal. Un peu plus tard. Monseigneur Clut et le père Lecorre s'engagent dans une expédition sur le fleuve Yukon jusqu'à Fort Yukon. le 14 octobre 1882, Isidore Clut célèbre sa première messe au Yukon.

                 Son arrière-petit-neveu Claude Roche de France, a publié en 1989 un livre intitulé Monseigneur du Grand Nord. Cet ouvrage est un véritable récit d'aventures inspiré de cahiers contenant plus de milles pages écrites par Monseigneur Clut entre 1858 et 1903. 

note: j'ai eu le bonheur de rencontrer Claude Roche grâces au père Joseph Marsan, archiviste au diocèse de Grouard-McLennan. AB 

ref: Empreinte p. 9-10

TALES OF THE YUKON (262 ENGLISH )

TALES OF THE YUKON  (262 ENGLISH)

 FRANCOIS MERCIER

During the summer of 1874, François Mercier and Jack McQuesten founded Fort Reliance, the first commercial store or warehouse for fur trading,  in the region which will become the  Klondike. This warehouse was situated about 10 kilometers from the present spot where Dawson City lies. François  Mercier chose the site  in order to shorten the distance the First Nations people had to come to sell their furs.  In his diary, R. Mercier wrote that by choosing this site he had enabled the discovery of many beds of gold since the miners had he tendency to stay close to the supply stores when they were prospecting.
François Mercier was described as the king of the fur commerce in the North.  In fact he dedicated sixteen years of his life to this activity, between 1868 and 1884. With his giant stature, his energetic dynamism  and great insight, François Mercier inspired respect.  He knew how to win the trust and confidence of the independent businessmen and of the First Nations people. It is following his requests that the first catholic missionaries  were sent to the area at the beginning of the 1870’s. (The Oblates arrived at Fort Providence, NWT in 1862; the Grey Nuns in 1867, and there were many missionaries in the NWT before 1870.) Because of this, he received from the Vatican a very high distinction for the services he rendered to these missionaries during his sojourn in the North.
In 1884, when the fur commerce was beginning to yield its place to  mining prospecting, Mercier left the area to settle in Montreal.  His friends, such as Senator J.R. Thibaudeau and the poet Louis Fréchette, presented him with a speech of commendation and a gold  medal.  The Government of France noted his work by awarding him with a highly honorary title.
François Mercier then travelled to the United States and to France where he made a presentation in front of the Genealogical Society of Paris.  It is through this society that in 1884 he made a trip from Alaska to Siberia passing through the Bering Strait.  On January 3rd 1906, aged 67, he died from cardiac arrest at his residence on the rue Saint Denis in Montreal.  A large crowd assisted at François Mercier’s funeral, as the Montreal  newspaper “La Press” noted in an article on January 8, 1906.

Ref: Empreinte,  Volume 2, pages 7-9

HISTOIRE DU YUKON (261 FRANÇAIS)

HISTOIRE DU YUKON (261 FRANÇAIS)

François-Xavier MERCIER :  (fin)


  Pendant l'été de 1874, il fonde avec Jack McQuesten, Fort Reliance, le premier comptoir commercial dans la région qui va devenir le Klondike. Le comptoir est situé à environ 10 kilomètres de l'emplacement actuel Dawson. Mercier choisit le site, car il raccourcit la distance que les autochtones ont à parcourir pour vendre leur fourrures. Dans son journal, Mercier écrit qu'en choisissant cet emplacement il a permis la découverte de plusiers gisements d'or étant donné que les mineurs avaient tendance à ne pas trop s'éloigner des postes de ravitaillement lorsqu'ils prospectaient.    



       On décrit François Mercier comme le roi du commerce des fourrures dans le Nord. Il consacre en effet seize ans de sa vie à cette activité, soit e 1868 à 1884. Avec sa stature de géant, son dynamisme et sa perspicacité, Mercier inspire le respect. Il sait gagne la confiance des commerçants indépendants et celles des Première nations. C'est à la suite de ses demandes que les premiers missionnaires catholiques sont envoyé dans le territoire au début des années 1870.(Les Oblats sont arrivés au Fort Providence, TNO en 1862, les Soeurs Grises en 1867 et ils y a eut plusieurs missionnaires aux TNO  avant 1870) Il recoit d'ailleurs du Vatican une très haute distinction pour les services qu'il rend à ces missionnaires pendant leur séjour dans le Nord. 



  En 1884, alors que le commerce des fourrures commence à céder la place à la prespection minière, Mercier quitte le territoire pour établir sa résidence à Montréal. Ses amis dont le sénateur J.R. Thibaudeau et le poète Louis Fréchette, lui présentent une adresse et une médaille d'or. Le gouvernement de la France souligne également son travail en conférant un titre honorifique.



  Mercier voyage ensuite aux Etats-Unis et en France où il fait une présentation devant la Société géographique de Paris. C'est d'ailleurs au nom de cette société qu'il fait en 1884 un voyage de l'Alaska à la Sibérie en passant par le détroit de Béring. Le 3 janvier 1906, à l'âge de 67 ans, il meurt d'une crise cardiaque à sa résidence de la rue Sait-Denis, à Montréal. Une foule nombreuse assiste aux funérailles de François Mercier, comme le souligne "La Press" de Montréal dans un article du 8 janvier 1906. 


ref: Empreinte, Tome 2, page 7-9  

Friday, October 23, 2015

TALES OF YUKON (260 ENGLISH)

TALES OF  YUKON (260 ENGLISH)


François Mercier, the king of the  commercial fur trade  in the North; portrait of a coureur des bois.

François Mercier, son of François Mercier and Victoire Therrien, was born on June 22, 1837 in Saint-Paul l'Ermite, an area located north-east of Montreal, PQ.  His family was well-known because among his cousins one finds Honoré Mercier, the prime minister of the province of Quebec from 1887 to 1891, and Joseph Royal  the lieutenant governor of Manitoba.  François Mercier had four brothers: Moise, Felix, Eugène and Joseph.  According to the 1861 census, he also had two sisters who were nuns: Victoire and Sophie.

François Mercier left home at the age of18 and worked in the commerce of fur trading in the United States.  In 1866 he was hired by the Hudson Bay in Canada and remained there for two years. Then he left for San Francisco, in California (U.S.) "with the intention of working in the carriage industry where his two brothers, Felix and Joseph were finding success in Montreal.  But his passion for adventure was still not quenched, and a sedentary life did not please him.

On April 16, 1869, he joined an expedition headed for the Bering Strait with his brother Moise, Michel Laberge and other French-Canadians.

During that same year, François Mercier worked for the Hutchison Kohl and Company" which soon  became the   Alaska Commercial Company  and he became the general agent. From Saint Michael's in Alaska, he supervised the establishment of stores and commercial outlets in the Yukon and guaranteed their supplies with only a little steam-boat, the Yukon. François Mercier was the first to bring goods and supplies through the mouth of the Yukon rather than through the difficult MacKenzie-Porcupine route.  The Company for whom he was working, let's say in passing that they had many millions of dollars, spared nothing to keep him in their service.

To follow.

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HISTOIRES DU YUKON (259 FRANÇAIS)


HISTOIRES DU YUKON (259 FRANÇAIS)

MERCIER, FRANÇOIS  - Le roi du commerce des fourrures dans
                                          le Nord:  portrait d'un courreur des bois.

Fils de François Mercier et de Victoire Therrien, François Mercier naît le 22 juin 1837 à Saint-Paul l'Ermite, une localité située au nord-est de Montréal, au Québec.  Sa famille est connue, car il compte parmi ses cousins Honoré Mercier, premier ministre de la province de Québec de 1887 à 1891, et Joseph Royal, lieutenant gouverneur du Manitoba. François Mercier à quatre frères: Moïse, Félix, Eugène et Joseph. Selon le récensement de 1861, il a aussi deux soeurs religieuses, Victoire et Sophie.

   François Mercier quitte la maison à l'âge de 18 ans et travaille dans le commerce des fourrures aux États-Unis. En 1866, il est embauché par la Compagnie de la Baie d'hudson au Canada et y reste pendant deux ans. Il part ensuite pour San-Francisco, en Californie (E-U) «avec l'intention d'exploiter l'industrie de la carosserie dans laquelle ses frères Félix et Joseph avaient du succès à Montréal. Mais sa passion des aventures n'était pas encore éteinte et la vie sédentaire lui souriait peu»

   Le 16 avril 1869. il se joint à une expédition à destination du détroit de Béring dont font partie son frère Moïse, Michel Laberge et d'autre Canadiens français.

   La même année, Mercier travaille pour la "Hutchison Kohl and Company" qui deviendra, peu de temps après, la "Alaska Commercial Company", Il en devient l'agent général. A partir de St-Michael, en Alaska, il supervise l'établissement de comptoirs commerciaux aux Yukon et en assure l'approvisionnement avec seulement un petit bateau à vapeur. le "Yukon". Mercier est le premier à amener du ravitaillement par l'embouchure du fleuve Yukon plutôt que par la difficile route Mackenzie-Porcupine) "La Compagnie dont il est l'employé et qui, soit dit en passant, vaut plusieurs millions de piastres, n'épargne rien pour le garder à son service."

(suite)

TALES OF THE YUKON (258 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (258 ENGLISH)

The first French-Canadian explorer of the Yukon
Michel Laberge was born in Chateauguay, Quebec in 1837.  In 1867 Michel was a naturalist and worked for the Overland Telegraph company.  He came to the Yukon with a scientific group of men who were trying to see if there was a possibility of establishing a telegraphic network between Alaska and Russia. On this same trip, Laberge and Ketchum followed the Yukon River searching for natural samples to complete their collection of natural history of the region.  They are considered the first White people to have explored the region between Nulato and Fort Yukon (Alaska).
On April 16, 1869, Laberge was in San Francisco, California and he joined an expedition  with French-Canadians from Quebec whose destination was the Bering Strait. These men were François et Moise Mercier from St. Paul l’Ermite, Gravel from St. Martin, Napoléon Robert de Saint Césaire and two Americans, M. Smith and J. Bern, founders of The Pioneer American Fur Co. Two months later, they reached their destination, then went down the Yukon in a boat they had built themselves and which they named “La Canadienne”.  From 1871 to 1875, Laberge worked for the Alaska Commercial Company, then he retired in his native village. The Lake Laberge situated along the Yukon River about 15 miles (25 km) north of Whitehorse was named in his honor..
Ref: EMPREINTE P. 6
Note: I believe that Michel Laberge was a close relative with Anna Laberge, an eminent nurse of the same region and a hospital there carries her name.

HISTOIRE DU YUKON (257 FRANÇAIS)

HISTOIRE DU YUKON (257 FRANÇAIS)

LABERGE, Michel

Le premier explorateur canadien-français au Yukon:

Michel Laberge est né à Chateauguay au Québec, en 1837. En 1867, Laberge est naturaliste travaille pour le compte de la Overland Telegraph Company. Il vient alors au Yukon avec un groupe d'hommes de science pour vérifier la possilibité d'établir un réseau télégraphique entre l'Alaska et la Russie.  Par la même occasion, Laberge et Ketchum silonnent le fleuve Yukon à la recherche d'échantillons pour compléter leurs collections sur l'histoire naturelle de la région. Ils sont considérés comme les premiers Blancs à avoir explorer la région entre Nulato et Fort Yukon (Alaska).


Le 16 avril 1869, Laberge est à San Francisco (E-U) et se joint à une autre expédition, cette fois à destination du détroit de Béring, avec des Canadiens-français du Québec, Francois et Moise Mercier de Saint-Paul l'Ermite, Gravel de Saint-Martin, Napoléon Robert, de Saint-Césaire et deux Américains, M. Smith et J. Bern, fondateurs de la société The pioneer American Fur Co. Deux mois plus tard. ils atteignent leur but, puis s'aventurent sur le fleuve Yukon à bord d'un bateau qu'ils construisent eux-mêmes et qu'ils nomment "La Canadienne".  De 1871 à 1875,  Laberge travaille pour la Alaska Commercial Company, puis il prend sa retraite dans son village natal. Le lac Laberge sitiué sur le fleuve Yukon à environ 15 milles (25 km) au nord du Whitehorse à été nommé en son honneur.

ref: Empreinte p. 6   

note: Je crois que Michel Laberge était proche parent avec Anna Laberge, cette éminente garde-malade de cette région dont un hopital porte son nom. 

Wednesday, October 21, 2015

TALES OF THE YUKON (256 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (256 ENGLISH)

CAMPBELL, the Explorer

Some tales from Campbell, the explorer

Louis Lapierre

Louis Lapierre was half-Iroquois, half French-Canadian. In 1837, he traveled alone to the Yukon and there he met Robert Campbell, the explorer.

Louis Lapierre built and directed Lapierre House along the Bell River, in the northern part of the Yukon. In 1843, John Bell took possession of this house in the name of the Hudson Bay.  During many years, this post supplied the region with caribou meat and fish.  Then in 1847, Lapierre House became a relay post and it was then abandoned in 1890.



François Houle (Francis Hoole)

François was half-Iroquois and half French-Canadian.  He worked all of his life for the Hudson Bay Company, especially as an interpreter for Robert Campbell and his companions during their trips of exploration in the Yukon and in northern British Columbia. According to Campbell, Houle was a skilful trapper and very ingenious in all his works. In 1843, Campbell named a tributary of the Pelly River in honor of Houle. According to Campbell and his companions, the rapids on the Pelly River carry Hoole's name.

Antoine Houle

On October 20, 1851, the explorer Robert Campbell mentioned in his journal that Antoine Houle traveled with him and had to return to Fort Yukon with the EXPRESS. Campbell noted also that a certain river was named Antoine's River.  This river was no doubt named for Houle or in his honor. Antoine Houle was related to François Houle, but the authors do not seem to be in agreement as to what this  relationship was. He seemed to be presented sometimes as his father, then at other times as his brother.

? Desrivières

Desrivières  was a French-Canadian who accompanied the explorer Robert Campbell during his trips in the Yukon.  In June 1843, after  going down the Pelly, Campbell gave the rapids on this river the name of Desrivières.

?Marcette

Marcette was a French-Canadian who accompanied the explorer Robert Campbell on his trips in the Yukon.  On September 20, 1850, while the two men were in a canoe on Lake Finlayson, they faced serious dangers.  The waves were very high and the canoe took in water.  Campbell and Marcette  found themselves in icy water and had to swim to the shore pulling the canoe which was half-full of water.



Dubois (Deblois)

The name "Dubois" was mentioned in the explorer Robert Campbell's journal.  During the winter of 1850, Dubois and many other men were found dead in a fort in Pelly Banks. The supply boats had not come in the previous fall and the men had no food to eat.  There was even talk that there were signs of cannibalism.

Ref. Empreinte, pages 4,5,6

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HISTOIRE DU YUKON (255 FRANCAIS)

HISTOIRE DU YUKON (255 FRANCAIS)

Quelques rencontres de l'explorateur Campbell

Louis Lapierre:

Louis Lapierre est mi-iroquois, mi-canadien-français. En 1837, il voyage seul au Yukon quand il rencontre l'explorateur Robert Campbell 

Louis Lapierre construit et dirige Lapierre House, le long de la rivière Bell, dans le nord du Yukon. En 1843, John Bell prend possession de la maison au nom de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Pendant des années, ce poste approvisionne la rgion en viande de caribou et en poison. Lorseque Fort Yukon en 1847, Lapierre House devient un poste de relais. L'endroit est abandonné en 1890. 
                                         
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François Houle: (Francis Hoole)

François est mi-iroquois, mi-canadien-français. Il travaille toute sa vie pour la Compagnie de la Baie d'Hudson, surtout comme inter-prête pour Robert Campbell et pour ses compagnons pendant leurs voyages d'exploration au Yukon et dans le nord de la Colombie-
Britanique. Selon Campbell, Houle est un chasseur habile et fait preuve d'ingéniosité dans tous ses travaux. En 1843, Campbell nomme un affluent de la rivière Pelly en l'honneur de Houle. Les rapides sur la rivière Pelly portent quant à eux le nom de Hoole.  

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Antoine Houle:

Le 20 octobre 1851, l'explorateur Robert Campbell mentionne dans son journal Antoine Houle qui voyage avec lui et qui doit retourner à Fort Yukon avec l'Express. Campbell signale également qu'un cours d'eau s'appelle Antoine's River. Cette rivière a probablement été nommée pour Houle ou en son honneur. Antoine Houle aurait un lien de parenté avec François Houle, mais les auteurs ne semblent pas s'entendre sur la nature de ce lien. Il est parfois présenté comme son père et parfois comme son frère.

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? Desrivières:

Desrivières est un Canadien français qui accompagne l'explorateur Robert Campbell, pendant un de ses voyages au Yukon. En juin 1843, après la descente de la Pelly, Campbell donne aux rapides de cette rivière le nom de Desrivières.

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? Marcette:

Canadien-français, Marcette accompoagne l'explorateur Campbell pendant ses voyages d'exploration au Yukon. Le 20 septembre 1850, alors que les deux hommes sont en canot sur le lac Finlayson, ils font face à de graves dangers. Les vagues sont grosses et le canot prend l'eau. Campbell et Marcette se retrouvent dans l'eau glacée du lac et doivent nager jusqu'au rivage en tirant le canot à demi rempli d'eau.

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? Dublois (Deblois) :

Le nom de Dubois est mentionné dans le journal de l'explorateur Robert Campbell. Pendant l'hiver de 1850. Dubois et plusieurs autres hommes sont trouvés morts dans un fort à Pelly Banks. Les bateaux de ravitaillement n'ayant pas livré la marchandises à l'automne, les hommes ont souffert de la faim. Ils se sont même livrés à des actes de cannibalisme. 

ref: Empreinte pages 4.5.6

                               

TALES OF THE YUKON (254 ENGLISH)

TALES OF THE YUKON (254 ENGLISH )

                              YUKON #253  THE   COUREURS  DE  BOIS
The “Coureurs de Bois”
The name “coureurs de bois” seems unique in French since all the hardy men who were true “coureurs des bois” were all Francophones especially coming from Quebec and who were headed for the West.
It is possible that the first “coureur des bois” identified as such in the Canadian West was François Beaulieu who arrived around 1760 at Fort Chipewean, Alberta.  According to Thomas Maccagno, Lac La Biche historian, he probably came from Detroit, Michigan (according to extracts from the extensive Beaulieu family).  In this matter, the historians seem to agree; then François would have followed the trail of Sempbuck up to Lake Athabasca right up to the mouth at Fort Chip.
The “coureurs des bois” who served as “aides-de-camp” (assistants) to Alexander MacKenzi when he navigated the MacKenzie River in 1789 were: ( in alphabetical order)
Barriault, François
Beauchamp, Jacques
Beaulieu, François
Comptois, Jacques
Doucette, Charles
Landry, Joseph
And some First Nations people not identified.
Those who served as  “aides-de-camps” ( helpers) to Alexander MacKenzie  to navigate from Peace River in northern Alberta to Vancouver; who departed in May 1793 were in alphabetical order:
Beauchamps, Jacques
Beaulieu, François
Bisson, Baptiste
Comptois, François
Doucette, Charles
Landry, Joseph
Lemay, Pierre
Also two unidentified First Nations people
Alexandre MacKenzie was very pleased with his French-Canadian crew and never overlooked a chance to name them when the occasion presented itself.
In 1820-21 and in two other occasions, John Franklin had gathered quite a few French-Canadians to help him in his expeditions to the Arctic.  Unfortunately, many French-Canadians perished during the 1820’s due to the lack of vitamin C (scurvy).  Many Inuit survived since they ate that which was found in the stomachs of the hunted animals (caribou and others).  It is said that that is the reason that they were spared.
Aides-de-camps to John Franklin:
Adam, Jean-Baptiste
Boileau,
Boileau, and  his two sons
Beauparlant
Bélanger, Jean-Baptiste
Bélanger, Salomon
Benoit, Joseph
Coté
Félix, François
Pelletier, Joseph
Samandre, François
Vaillant, Régis
Vivier, Alexis
                                       ---------------------------------         

Those who helped Robert Campbell around the 1840’s to the 1850’s 
Baptiste

Dubois
Forcier: One of the more interesting “coureurs de bois”; this man must have  covered all of the Yukon and possibly much of the North West Territories, but hasn’t left any written information.
Frasier
Gaucher
Hector
Houle, François
Lachaise
Pambrun
Vadnais
I saw a note in the “Empreinte”: “The Hudson Bay Company asked that their employees learn French before they were sent out to be explorers on future expeditions.”  The Company acted this way because their employees would have to guide groups composed of a majority of French-Canadians on their trips and in their forts.
“L’Empreinte” and personal notes.

HISTOIRES DU YUKON - (253 FRANCAIS )

HISTOIRES DU YUKON - (253 FRANCAIS)

Les Coureurs de bois.

Le nom coureur de bois semble unique en français puisque tous les braves gens qui étaient de véritables "coureurs des bois" étaient tous des francophones venant surtout du Québec et qui se destinaient vers l'Ouest canadien.

Possiblement le premier de ces coureur des bois,identifier dans l'Ouest canadien fut François Beaulieu, arrivé vers 1760 à Fort Chipewyan, AB. Selon Thomas Maccagno, historien du Lac-la-Biche, François Beaulieu n'a jamais passé par Lac-la-Biche, il serait plutot venu par Detroit, Michigan (d'après les experts de la grande famille Beaulieu) Ici les historiens semblent s'accorder; par la suite François aurait suivi la trail de Sempbuck jusqu'au Lac d'Athabasca jusqu'à l'embauche du Fort Chip..    

Les coureurs des bois qui ont servit comme aides-de-camp à Alexander Mackenzie lors de la navigation sur le fleuve MacKenzie en 1789 furent :

    en ordre alphabétique -
    
     BARRIAULT, François

BEAUCHAMP, Jacques

BEAULIEU, François

COMPTOIS, JACQUES

DOUCETTE, Charles

LANDRY, Joseph

    et deux et trois indiens non-identifiés
                                                 
                                        ----------------
Ceux qui ont servit comme aides-de-camp à Alexander Mackenzie pour naviguer à partir de Rivière-la Paix, nord Alberta jusqu'à Vancouver;  départ en mai 1793 -

    en ordre alphabétique - 
      
      BEAUCHAMP, Jacques

 BEAULIEU, François

 BISSON, Baptiste

 COMPTOIS, François

 DOUCETTE, Charles

 LANDRY, Joseph

 LEMAY, Pierre

aussi deux indiens (non identifiés).

Alexander Mackenzie était très heureux de ses équipages de canadiens-français, qu'il ne manquait pas la chance de les nommer à l'occasion. 


--------------------------

En 1820-21, et a deux autres occasions, John Franklin avait receuilli plusieurs canadiens-français pour lui aider dans ses expéditions à l'Artic. Malheureusement, plusieurs des canadiens-français ont péris dans les années 1820's dû au manque de vitamine "C" (scorbut). Plusieurs Inuits ont survécus puisqu'ils mangeaient ce qui se trouvaient dans les ventres des animaux - caribous ou autres. On dit que c'est là la raison qu'ils furent épargnés.


les aide-de-camp de John Franklin :


ADAM, JEAN-BAPTISTE

BOILEAU,

BEAULIEU, 2 FILS

BEAUPARLANT

BÉLANGER, JEAN-BTE

BÉLANGER, SALOMON

BENOIT, JOSEPH

BOUCHER, PIERRE

COTÉ.

FELIX, FRANÇOIS

PELLETIER, JOSEPH

SAMANDRE, FRANCOIS

VAILLANT, RÉGIS

VIVIER, ALEXIS

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Ceux qui ont aidé Robert Campbell vers les années 1840-1850:

BAPTISTE

DUBOIS

     FORCIER - UN DES PLUS INTÉRESSANT COUR.DE-B.
                            cet homme doit avoir parcourus tout le Yukon,                                   et possiblement une bonne partie des territoire                                   du Nord-Ouest; mais donne peu d'information.

       FRASIER

GAUCHER

HECTOR

HOULE. François

LACHAISE

PAMBRUN

VADNAIS
                                                                                      
                                  ----------------------------------

Je vois une note de l'empreinte: "La Compagnie de la Baie d'Hudson fait souvent apprendre le français à ses futurs explorateurs avant de les envoyer en expédition. Elle agit ainsi parce qu'ils auront à diriger  des équipes généralement composées d'une majorité de Canadiens-français.


ref: l'empreinte,
      notes personnelles