SAVARD, LOUIS (321 FRANÇAIS)

SAVARD, LOUIS (321 FRANÇAIS)

LOUIS SAVARD - UN HEROS A LA JACK LONDON

  Louis Savard est originaire des Escoumins, au Québec. Pendant l'hiver de 1897-1898, il est un des voisins de l'auteur américain Jack London sur l'île Split-up, situé au confluent de la rivière Stewart et du fleuve Yukon. Le célèbre écrivain s'est d'ailleurs inspiré de ce Canadien français pour créer le personnage de Louis Savoy dans sa nouvelle, "Son of the Wolf"

  Le chien de Savard, Nig, a lui aussi été une source d'inspiration pour London lorsqu'il écrit son roman "Call of the Wild" Selon London, Savard est un homme silencieux, mais sympathique, à condition bien sûr qu'on ne l'agace pas trop au sujet de son accent canadien-français. Il est très acceuillant, sa cabine spacieuse munie d'un foyer est le lieu par excellence pour les réunions entre amis. 

 En 1908, Savard devient propriétaire d'un terrain de 160 acres (65 hectares situé près de l'embouchure du ruisseau Lee, dans la région de la rivière Klondike. Quand François-Xavier Gosselin, agent de la couronne pour les terres, et le bois, lui rend visite en 1911, Savard y a bâti une maison, une écurie, et une étable, en plus d'y avoir creuser un puis. Savard défricher environ 2.5 acres (1 hectare) autour de ses bàtiments. et une vingtaine d'acres (8 hectares) pour l'agriculture. Pendant les saisons de 1909 et de 1910, il récolte 18 tonnes de foin. Finalement, il aménage une route d'environ trois miles (5km) pour relier sa propriété au relais le plus proche. En 1915-1916, Savard est toujours fermier. 

 En 1934, F-X Savard,  de Sudbury (Ontario) écrit au maire de Dawson pour tenter de retracer son frère Louis dont il est sans nouvelles, depuis un certain temps. On lui répond que Louis Savard est mort pendant l'année 1934, sans laisser de testament. Le registre des décès de Dawson confirme que Louis Savard est décédé célibataire le 11 janvier 1934 à l'âge de 81 ans. 

ref: L'empreinte p. 42-43