LANDREVILLE, MAXIME - 325 FRANÇAIS
Le porte-parole officiel des mineurs
canadiens-français du Klondike
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Journaliste francophone, Maxime Landreville arrive au Yukon en 1898. Lal même année, il est un des deux représentants choisis pour rapporter les revendications des mineurs de Dawson au premier ministre Wilfrid Laurier à Ottawa. Maxime Landreville représente alors la partie canadienne-française. Les plainte des mineurs concernent essentiellement l'inéfficacité de l'administration en place et la corruption qui y règne. Ils dénoncent, entre autres choses, le favoritisme dont feraient preuve certains fonctionnaires dans l'allocation des concessions minière et dans l'octroi des permis de coupe de bois pour approvisionner la ville de Dawson.
L'initiative obtient le succès escompté: les administrateurs sont remplacés et Landreville remporte une victoire personnelle. De 1903 à 1905, puis de 1909 ¸aa 1912, il est conseiller pour le district du Klondike au sein du Conseil territorial du Yukon. Bien connu de la population, il participe à une quinzaire de baptêmes, de mariages et de funérailles chez les francophones entre 1900 et 1929.
Parallèlement à sa carrière politique, il travaille surtout comme mineur. Il est également propriétaire dé plusieurs terrains dans la région et, en 1903, copropriétaire de l'hôtel Empire. En 1922, il participe à la construction du premier hôpital de Mayo avec Alex Nicol.
Maxime Landreville meurt à Dawson le 12 décembre 1938 à l'âge de 78 ans. Un mont situé dans le nord du Yukon a été nommé en son honneur.
ref: Empreinte, Tome II, page 43
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