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Saturday, June 18, 2016

LES RELIGIEUSES EN ALBERTA (471)


LES RELIGIEUSES EN ALBERTA  (471)


                                                        Les Religieuses en Alberta  (471)
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En 2009, les paroissiens de l'Archidiocèse d'Edmonton fêtait le 150ème anniversaire de l'arrivée des premières religieuses en sol albertain. C'est le 27 septembre 1859 que trois religieuses de la Charité de Montréal qu'on appelle les Soeurs Grises répondaient à la demande du Père Albert Lacombe de venir aider la mission du Lac Ste-Anne.


  Les religieuses devaient commencer par apprendre le Cris afin de pouvoir enseigner aux jeunes et aussi pour soigner les malades. Quand les religieuses arrivent, elles ont besoin d'un toit, pour le reste elle se débrouillent. Une grosse malle (valise) peut servir de table, elles peuvent manger à genoux, coucher par terre sans problème. Trois jours après leur arrivée, elle sont à l'oeuvre pour servir selon leur devise: les pauvres, les malades et les orphelins. A l'occasion, elles iront au Lac la Nonne dont le nom vient possiblement pour les religieuses - NUN. Ici elles visiteront les malades de tente en tente deux par deux. A peine deux ans plus tard, les religieuses constatent que la mission du Lac-St-Anne passe en deuxième lieu.  Quand Mgr. Taché est venu rencontrer le Père Lacombe, ils sont d'accord que le nouveau noyau de métisses et quelques francophones serait beaucoup plus propice pour attirer les nouveaux colons. La qualité de terrain, et la location font que cet endroit se prête beaucoup plus au développement d'une colonie. Mgr. Taché y ajoute en parlant au Père Albert Lacombe, "Vous lui donnerez le nom de votre saint patron Saint-Albert."

   Les religieuses demeurent encore deux ans au Lac-Ste-Anne, mais sur avis de leurs autorités, elles déménagent aussi à Saint-Albert. A cet endroit et avec le années, les soeurs construire un couvent, un orphelinat, en plus un noviciat. Elle continueront de s'occuper des malades et de faire la classe.


   En Alberta, les soeurs Grises sont encore à l'oeuvre. Leur premier hôpital est lieu à Calgary en 1891. Ce petit "hôpital" (Holy Cross) n'a que quatre lits et les religieuses s'éclairent à la chandelle. Quatre ans plus tard, c'est à Edmonton que les religieuses ouvre un hôpital (1895) un peu plus spacieux du nom de Hôpital Général, ont fait des additions, et dans quelques années l'Hôpital Général peut servir la population très bien jusqu'au jour où la ville d'Edmonton connaît environ 60,000 personnes.

  Les fêtes du 150 ième furent très sobres, pas de tambours ni de trompettes, une messe à cinq heures de l'après-midi, puis une petite collation, et ceci pour trois jours consécutifs. Le jeudi c'est à la Basilique d'Edmonton, le vendredi on se rencontre à St-Albert. Ici les religieuses avaient une grande table de statuettes, images etc de mère d'Youville et les gens pouvaient se servir. Samedi, la dernière journée on est au Lac-Ste-Anne. Je doit ajouter que le vendredi à St-Albert, l'économe générale, venue de Montréal pour les fêtes,  passait près de moi et j'en ai profiter pour lui parler. Nous nous sommes assises ensemble prendre notre collation mais surtout pour répondre à mes questions. Elle m'a dit en autre qu'il y avait possiblement plus de 25,000 religieuses qui avaient consacré leur vie chez les Soeurs Grises. Une autre religieuse m'avait dit ici à Edmonton. "en général les soeurs donnent de 40 - 50 années de service". ce qui ferait un total de 1,000,000 années de service ou plus.  Les hôpitaux que les religieuses ont construits sont re-
tournés à l'administration civile de la communauté.

  En 2011, l'archidiocèse a réalisé qu'il y eut aussi plusieurs autres communautés qui ont oeuvré. en Alberta. Donc, il y eut une fête d'une journée pour dire merci à toutes ces communautés. C'était nécessaire.

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  Je vais parler des Soeurs de la Providence. Une communautée qui sont aussi des missionnaires et travaillent en pays de mission. elles ont une devise similaire aux Soeurs Grises. Leur fondatrice, Mère Emilie Gamelin, demande à ses religieuses, quand vous signer votre nom ajouter les initiales f.c.s.p. qui veut dire  FAIT CHARITÉ SERVANTE DES PAUVRES.. J'ai passé 5 ans avec les soeurs de la providence - comme élève puis comme employée.

  Les premières Soeurs de la Providence en Alberta, arrivent en 1894 à Lesser Slave Lake (Grouard aujourd'hui) et ont les retrouve souvent dans les missions indiennes (métisse). En 1898 elles fondent une école-orphelinat pour les orphelins à Saint-Augustin, près de Peace River, AB.  Midnapore est aussi une école-orphelinat. C'est là que le Père Albert Lacombe mourut en 1916. Midnapore devient la maison provinciale.

  En 1912, quand les colons canadiens-français arrivent à Grouard, les religieuses les reçoivent très bien surtout durant le temps des fêtes de Noel et du Jour de l'An. Ces religieuses parlent toutes français.

  Avec entente avec les Soeurs Grises, les soeurs de la Providence quitteront en partie l'Alberta et bâtiront leurs hôpitaux plutôt en Colombie Britannique. comme â  Prince George, Vanderhoof, Dawson Creek et Fort St-Jean et beaucoup d'autres que j'oublie.

  Un jour quand je travaillais à l'hôpital de McLennan, je demande à Soeur Ulric Marie, f.c.s.p. qui arrivait à tous les soirs de bonne heure prendre son "shift" à 8:00. "Combien d'années que vous travaillez les soirs" elle me répond  "J'ai travaillé 30 ans à Montréal à l'orphelinat où je m'occupais des bébés pour adoption. Je passais ma nuit à changer les couches et de donner le biberon aux nouveaux-nés" En Alberta, Je crois qu'elle m'avait dit qu'elle était responsable de 30 bébés."  Soeur Ulric-Marie a aussi travaillé plusieurs  années en Alberta

  Je me souviens le jour où un policier arrivé à l'hôpital de McLennan quand j'étais au bureau, il demande à une infirmière pour une civière et voici que le policier amène de son mieux, un homme qui a "brosser toute la nuit" et en plus fut victime d'un accident de route. et le sac pour le fonctionnement de ses intestins avait rupturé....ce n'était pas joli et ça ne sentait pas bon.... La religieuse responsable du plancher avait deux garde-malades, elle leur dit "allez prendre votre heure de diner, je vais m'occuper de lui"   Qu'elle charité.

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  Il y a les Fidèles Compagnes de Jésus, un congrégation de France qui est arrivée en Alberta en 1888. Elles sont éducatrices, et je crois que ce sont elles qui se sont occupé des premières écoles catholique à Edmonton. Je pense à l'éco du Sacré-Coeur. où ma mère était étudiante. en 1907 de même que les enfants de la famille David Côté et qui se retrouveront tous ensemble à Donnelly, AB dans les années 1927 et pour le reste de leur vie. Même si les soeurs venaient de France, elle n'ont pas le droit d'enseigner en Français.
                     
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 Sur la demande de Mgr. Bourget, évêque de Montréal, les Soeurs de la Miséricorde ont accepté de prendre soin des filles-mêres, et par après Mgr. Grandin reprenait la demande pour des religieuses à Edmonton.


  Les Soeur de la Miséricorde arrivent à Edmonton en mai 1900, et elle se mettrent à l'oeuvre. Au début c'est un hangar qui sert pour certain besoins.

Le 27 août de la même année, les Soeur ouvrent un premier hôpital dont la construction n'est pas terminée, mais il semble que ça comble le besoin. La population d'Edmonton est de 3,000 personne en 1900. Une mère d'une fille qui a eut recours à l'hôpital de la Miséricorde m'a dit que sa fille avait reçu de très bons soins des religieuses, mais sa fille avait eu tellement de chagrin d'avoir à donner son enfant, qu'elle est décédée dans une crise d'épilepsie six mois plus tard.

  ...de l'hôpital des Soeurs de la Miséricorde, le public complimente encore la qualité de service que les employés offrent à leurs malades;

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Le 27 août de la même année, les Soeur ouvrent un premier hôpital dont la construction n'est pas terminée, mais il semble que ça comble le besoin. La population d'Edmonton est de 3,000 personne en 1900. Une mère d'une fille qui a eut recours à l'hôpital de la Miséricorde m'a dit que sa fille avait reçu de très bons soins des religieuses, mais sa fille avait eu tellement de chagrin d'avoir à donner son enfant, qu'elle est décédée dans une crise d'épilepsie six mois plus tard.

  ...de l'hôpital des Soeurs de la Miséricorde,  le public complimente encore la qualité du service ques les employés offrent à leurs malades; même si l'hôpital est administré par "Caritas"

    Il n'y a plus de religieuses de la Miséricorde en Alberta depuis une vingtaine d'années
                                             
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 Les Filles de Jésus sont venus au Canada, en Alberta en particulier au début de la persécution religieuse en France. On a beaucoup entendu parlé du couvent de Morinville qui fut un de leur premier couvent. Les Filles de Jésus était des soeurs dévouée pour la communauté, surtout pout leur école. On mentionne le concert, les coeur-parlés la Fête patronale de la paroisse, la Saint-Jean Baptise, la musique, les chorales. etc, En pensant au couvent de Morinville, on pense aussi à Soeur Alice Trottier, native de Morinville qui est devenue religieuse et une historienne francophone à cinq étoiles.

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   Les Soeurs de l'Assomption avait un couvent à Edmonton et ailleurs. Beaucoup de parents choisissait d'inscrire leurs filles dans ce couvent reconnu pour les études et aussi pour la musique. Soeur Thérèse Potvin, une ancienne étudiante de cette école a poursuivi ses études en musique et reçu une reconnaissance internationale. Soeur Thérèse vit encore en 2016 et malgré ses 96 ans est encore très lucide.

   Le couvent des Soeurs de l'Assomption de la Vierge Marie était reconnu et rendit de nombreux services à la population francophone de l'Alberta.

   Je crois que ces religieuses sont originaires du Québec.

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   Les Ursulines de Jésus était aussi une autre communauté connue dans l'enseignement. Une première école eut lieu à St-Edmond, AB, éventuellement aussi à St-Albert, Morinville et autres endroits. Ces religieuses venaient du Québec et voyaient beaucoup à l'entretien de la paroisse, pour le prêtre curé et pour les organisations des paroissiens.

   En 2011, L'Archidiocèse d'Edmonton a recherché plus de 70 congrégations religieuses qui ont oeuvré en Alberta. Il ly avait des infirmières, des éducatrices, des soeurs pour les services sociaux. les religieuses contemplatives, les recluses et peut-être d'autres. Quand on pense à 70 congrégations, si elles étaient vingt religieuses on estime que ça ferait un chiffre. à 1,400 de ces femmes qui ont travaillé environ 40 ans de leur vie par charité pour aidé la population. Un calcul rapide me dit que le nombre représente 56,000 années de travail pour le bien commun.  En Alberta, seulement  les Soeurs Grises et les Soeurs de la Providence ont dû avoir ensemble pres de 500 religieuses;  pas  20 religieuses, mais plutôt 500 ensemble. et d'autre communauté ont été très sou-estimé aussi.

  Il y a beaucoup d'autre congrégations qui se sont pas nommé mais qui ont aussi beaucoup travaillé. Je pense aux religieuses de Ste-Croix et des Sept Douleurs,qui n'étaient pas seulement des institutrices de 9:00 - 4:00 pour 200 jours par années. Elle s'occupaient de la paroisse comme le soin de la sacristie, la pension du prêtre et l'entretien de ses vêtements, le lavage des surplis des enfants de choeur, l'enseignements du catéchisme dans les paroisse où il n'y avait pas de religieuse  (fait durant les vacances) etc..

On leur doit beaucoup.
 
mcb

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LIMOGES, MARIETTE (470) english

MARIETTE LESSARD daughter of JEAN  LESSARD +  IMELDA LAPIERRE
                     B. 1919-12-01  ST-PAUL, AB
                     M. 1941-08-23  McLENNAN, AB - VIANNEY LIMOGES
                                                                                                 (URGELE)
                     D.  2016-11-24  EDMONTON, AB

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Mrs. Limoges’ life of dedication has been original, innovative, supportive, and rich.   To begin  
with, she gave over 40 years of volunteer service to the McLennan Municipal Library, plus over
55 years of playing the organ at one of the churches.
In her career as a qualified teacher of music, she always gave lessons free to one student per  year who could not afford lessons.  Although I’ve known her for over 30 years, she never told me nor anyone about this.  It is only lately that the mother of one of these children told me this and she said that Mrs. Limoges did it every year of her career.
Not only did she play the organ in her church  but in all of the three other churches when the need arose such as for funerals or weddings or special  situations.  And even after she quit playing at church for 55 years, she still did not refuse to play should a First Nations person ask her.
At one point she decided to give 15 years of summer holidays to organize and support a summer camp on the shores of Winagami Lake for local children ages 6 to about 15. Unfortunately this lasted only 10 years because the church group who were her financial backers felt they had to close it five years short of her goal because parents were taking their children on holidays with them more and more and thus there were fewer children going to camp.  This broke her heart.  Under her leadership, she budgeted from February on for the collection of food, she chose the camp leader and helped him/her to lead and to organize activities; she supervised the ladies who helped at the camp.
At the library where she worked as a VOLUNTEER for 40 years, she went to work daily from 1 to 5:30 as if it were a paying job, and on the job she was continually searching for better and newer ways to get people in and to improve the library. In fact she learned the computer at the age of 75 and then taught it to all her staff.
Through the library she organized
1)  reading programs for children and the elderly.
2) cultural groups
3) craft groups
4) craft and art appreciation days where local people displayed their talents and thus they, their relatives and friends (who had not always entered a library) were brought into the library;
5) distribution of books to shut-ins
Another thing that she did was to organize various choirs.  At one time and for years she had a church choir and a community choir.  Both met once a week.  Besides that, in order to give quality music at church, she spent one period per week at church practicing. 
When Katimavik was in vogue, she had various people work in the library for her and while other people in the community complained that these people were not carrying their weight or being organized or really working, Mrs. Limoges’ people worked and learned all the time they were with her.
  I can recall one young woman who came from another province and was sort of a hippy and had never been taught natural skills saying,  “I don’t know what I’d have done had I not come here.  Now I can go out and apply for a job as well as do hobbies Mrs. Limoges has TAUGHT me to do.”
She also organized and worked at a cultural committee for years and under her push we had one cultural activity per month for years: for example, an author doing readings of his/her book; a musical recital from the University; a choir group, etc.
As  member of her church group, she  worked on projects to send items to the poor and the disadvantaged; she  always  worked actively  for community suppers, dinners, bazaars, for all sorts of projects.  Her husband had always been a member of the Royal Canadian Legion since he was a veteran; she supported him actively always there not only playing for the November 11th celebration, but organizing choirs and sing-songs for the day.
While she was still at the library and aged 79 and 80 she took on the writing of the second volume of the McLennan history book.  People do not know how much organization that requires; I do for I worked closely with her.  For 18 months, she had a committee of 25 women working under her and I know that those who worked with her knew what she had done in the community and were eager and happy to help.  What changes has she wrought in the community?  Plenty although not all can be measured in material terms.
Craft groups and display of local talent days:
Because of her brief courses after school, when she gathered young boys and girls around her, they developed such skills as  knitting, crocheting, paper-crafts,  and other crafts I can’t recall.
(The following could be removed; it fit the original questionnaire I wrote for Fairview college)
            BIOGRAPHICAL INFORMATION
            Birth place:                 St. Paul, Alberta        
Education;                  high school diploma, music degree, Rural Library Science course ( from SAIT).
            Work history:  taught piano in her home for 39 years
Hobbies:                      reading, writing letters, music, choir participation, playing the piano, attending musical performances in other areas even making sure that when they travel there is always a concert booked ahead, traveling, cooking, camping, crafts, knitting, sewing
            Work Force                 taught piano and theory in her home for 39 years
Children                      Three; one is a U of A engineer; one is an elementary teacher; the third one  is also  a school teacher and music teacher in her own home.  All three are nice people and have well brought up children.  Even this is proof of her influence.
Marital status              She and her husband  celebrated 70+ years of marriage (and they were good years; this couple gets along well.  He was community-minded in his own way and he supported her and she him.)
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           by Lilian Beland     

LIMOGES, MARIE MARGUERITE MARIETTE (469 français)



LIMOGES, MARIE MARGUERITE MARIETTE (469 français)

MARIETTE LESSARD EST FILLE DE JEAN  LESSARD +  IMELDA LAPIERRE
       N. 1919-12-01  ST-PAUL, AB
        M. 1941-08-23  McLENNAN, AB - VIANNEY LIMOGES   (URGELE)
        D,  2016-11-24  EDMONTON, AB

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Marie Marguerite Mariette (Lessard) Limoges est née le 1er décembre 1919 à St-Paul, Alberta.  Elle est la quatrième de 10 enfants du couple Imelda (Lapierre) et Jean Lessard.  Elle déménage à McLennan avec sa famille en 1929 où son père devient boucher.

Mariette devient gardienne de ses plus jeunes frères jumeaux et renonce à sa chance de compléter son éducation secondaire.  Elle complète plus tard dans sa vie adulte un diplôme d’enseignement de piano qui lui  permet de partager son amour de la musique en donnant des cours de piano pour 38 ans.  Elle est courageuse et enseigne le piano à ses trois enfants aussi!

Mariette Lessard devient Mariette Limoges en épousant Vianney Limoges le 23 août 1941, seulement quelques semaines avant de traverser le Canada en train et voir Vianney joindre des miliers d’autres dans la deuxième guerre mondiale avec la Royal Air Force.  Pendant le séjour de Vianney en Europe et en Afrique, Mariette cueille des fraises en Colombie-britannique avec sa soeur, Rosa, et ensuite travaille au magasin Giroux et à la Pharmacie Steeves à McLennan. 

Dès le retour de Vianney en 1944, le couple s’installe à Comox ensuite à Clairmont et enfin à McLennan.  Vianney est maintenant maître de poste et le sera pour les prochains quarante-cinq ans.

Mariette est maman de trois enfants, Raymonde (John) Schile, devenue enseignante maintenant à la retraite, Eugène (Gaétane) Limoges, devenu ingénieur maintenant à la retraite et Michelle (Martin) Aubin devenue musicienne enseigante et secrétaire jurique presque à la retraite.  Mariette est aussi grand-maman de Normand Limoges, Paul Schile, René Schile, Nicole Schile, Chantal Limoges, Françoise Aubin, Denis Schile et Jacqueline Limoges et arrière-grand-maman de Mathieu Limoges, Jocelyn Limoges, Robert Limoges, Zoe Schile, Eva Schile, Benjamin Schile-Nelson, Jeremy Schile-Nelson, Axel Aubin, Joséphine Limoges-Daoust et Julia Limoges-Daoust. 



La vie familiale de Mariette Limoges est remplie non seulement de musique mais de camping surtout au Lac Winnagami, de voyages, de fameux Réveillons de Noël, de jeux de cartes, d’observation des oiseaux, de paquets précieux envoyés par la poste à ses enfants au loin.  Elle jouit d’une abondance d’ami(e)s avec qui elle garde contacte en dessinant et écrivant ses propres cartes de Noël et de souhaits.  Les résultats de son amour de bonne nourriture ont fait l’envie de plusieurs.  Elle coud; elle tricotte; elle lit.   Les visites aux familles Lessard et Limoges sont nombreuses et sont parmis ses plus beaux souvenirs.  


La vie communautaire de Mariette est axée sur le bénévolat.  Même pendant ses années d’enseignement de piano à la maison, elle se dévoue comme organiste à la Cathédrale St-Jean Baptiste...et ce pour cinquante-cinq ans.  Elle dirige la chorale d’église et entreprend la direction d’une chorale communautaire pour plusieurs années.


Mariette oeuvre dans les Femmes chrétiennes (MFC) comme présidente plusieurs années et ne manque pas de contribuer de longues heures à divers bazaars, levées de fonds, projets pour les démunis et rassemblements pour promouvoir le bien-être des autres membres.  Entre autre, pendant dix ans, elle organise et mène un camp d’été au lac Winagami pour les enfants de 6 à 15 ans.  Son projet encourage les bénévoles de perfectionner leur habiletés en leadership et fait en sorte que les participants acquièrent même des certificats en natation.  Elle a le coeur gros quand le camp est annulé.


La bibliothèque de McLennan existe depuis toujours mais c’est grâce en grande partie au grand dévouement de Mariette Limoges que ce lieu de recueillement est aujourd’hui un bijou précieux pour le village de McLennan.  À l’âge de 75 ans, elle s’immerse dans les ordinateurs et partage ses connaissances avec d’autres à la bibliothèque afin de faciliter le prêt des livres dans le réseau provincial.  Elle promouvoit des programmes de lecture pour les jeunes et les moins jeunes; elle encourage la participation dans le bricolage et les rassemblements culturels pour la promotion et distribution des oeuvres d’art des gens locaux talentueux ainsi que la distribution de livres aux gens confinés à la maison.  Son exposition de dinosaures est sans pareil dans la région. Elle encâdre l’entraînement de plusieurs jeunes locaux et ceux du progamme Katimavik.  Elle est une source immésurable d’idées pour améliorer les connaissances des gens qui l’entourent

Mariette aime la diversité et appui un comité culturel dans leur vision d’agrandir les connaissances par la lecture, des récitals provenant de l’université, des chorales invitéés.   Elle fait des arrangements musicaux qui font partie de plusieurs cérémonies du Jour de Souvenir du 11 novembre à McLennan et accompagne les vétérans pour les faire chanter.

À l’âge de 80, Mariette Limoges entreprend un comité de vingt-cinq femmes qui montent le deuxième volume «Trails and Rails», un trésor d’histoire pour les gens qui ont vécu à McLennan. 

Mariette et Vianney Limoges ont célébré 72 ans de mariage avant le décès de Vianney en juillet 2013. 

Mariette Limoges est maintenant âgée de 96 ans et demeure à St-Albert, Alberta.   Elle a sans doute influencé la vie de plusieurs  qu’elle a cotoyées durant leur passage dans la région du lac Kimiwan.  Des souvenirs de Mariette et de Vianney sont exposés au Musée près du lac...  Elle profite maintenant d’un temps de recul et de repos bien mérité. 

Je remercie Lilian Béland d'avoir mentionné Madame Limoges comme une personne exceptionnelle, et sa famille d'avoir fait le travail en français. Je suis parmis plusieurs qui admirent Mme Limoges,  mcb


Monday, April 25, 2016

DELION, JOE - (468 - ENGLISH)

DELION, JOE - (468 - ENGLISH)

DeLion, Joseph (Joe)

On September 15, 1899, Joe DeLion, son of Georges DeLion, mineralogist and owner of  la Villa DeLion, drowned at Dawson City.

At the request of an employee of the "Marjorie" on which he was a passenger, the young  DeLion tried to get hold of an oar which was floating near the ferry-boat when the piece of wood on which he was leaning, gave way.  He fell into the icy water of the river.  The attempts to save him were unsuccessful and the body of the victim wasn't found until hours after the accident.

Ref. Empreinte, vol.11,  p.61

         There are strange things done in the midnight sun
         By the men who moil for gold
         The Arctic trails have their secret tales
         That would make your blood....... 
             
                FROM THE POEM OF THE CREMATION OF SAM MAGEE

                                 THE  END   (OF OUR PROJECT)

                                         

DELION, JOE (JOSEPH) - (467 - FRANÇAIS)

DELION, JOSEPH - 467 - FRANÇAIS


Noyade de Joe DeLion


    Le 15 septembre 1899, Joe DeLion, fils de Georges DeLion, minéralogiste et propriétaire de la Villa DeLion meurt noyé à Dawson.

    A la demande d'un employé du "Marjorie" à bord duquel il est passager, le jeune DeLion tente d'attraper une rame qui flotte près du traversier quand la pièce de bois sur laquelle, il s'appuie cède. Il tombe dans l'eau glacée du fleuve. Les tentatives de sauvetage échouent et le corps de la victime n'est retrouvé que quelques heures après l'accident. 

ref: Empreinte vol II p. 61

BEAUDOIN, MARIE - (466 - ENGLISH)

BEAUDOIN, MARIE - (466 - ENGLISH)


MARIE Beaudoin was originally from Grande Rivière in the Gaspé region of Quebec. 


 Around 1898-1899 she received a few letters from her father-in-law ( her mother's second husband ), François-Xavier Ladéroute.   Ladéroute described Kirkland Creek in the Yukon where he lived as a real paradise where he held various important functions: post master, mayor, bed-and-board owner, etc. The stories of Ladéroute combined with what the media was saying about the Klondike  gave Marie a seductive picture of the North.


During the Second World War, her husband died of cardiac arrest.  The young woman who lived in Montreal, found herself alone with two children, and limited finances. The enchanting descriptions of the Yukon which had been made by her father-in-law came back to tempt her. In 1918, she decided to begin a new life and crossed the country to Kirkman Creek with her two children  (Aline and Wilbrode).  It did not take her long after her arrival to realize that Ladéroute had neglected some details in his letters.: Kirkman Creek was about 100 miles (160 km) from Dawson City; the inhabitants were mostly sheep and a few dogs; the winters were long and cold, and her father-in-law's style of life did not appeal to her at all!


After a few months in Ladéroute's isolated cabin, she returned to Whitehorse very decided to purchase a train ticket  to Montreal.   When she arrived at the train station, she had a difficult time being understood for she spoke very little English.  Antoine Cyr who was there, became her translator.  Five days later, Marie married Antoine; together they had five children (Laurent, Lomer, Gloria, Paul and Rosalie.)


Marie Beaudoin died in 1970 aged 77.


Ref.  "Laurent et Corinne Cyr: Yukoners at Heart"

Details given by Laurent Cyr, Whitehorse, March 19, 1997
See the article by Antoine Cyr-"Histoire du Yukon" (blog 365)

HOTEL LABBE - (464 - ENGLISH)

HOTEL LABBE - (464 -ENGLISH)

THE  LABBE  HOTEL

In 1903, about twenty French-Canadians, especially miners, roomed at the Labbé Hotel in Dawson City.  The owner and the employees were also French-Canadians so it is very probable that the daily life of these people inside the walls was lived in French.

Ref. Empreinte, vol. 11, page 84


Photo: Labbé Hotel

HOTEL LABBE - (463 - FRANÇAIS)

HOTEL LABBE - (463 - FRANÇAIS)


En 1903, une vingtaine de francophones, surtout des mineurs, logent à l'hôtel Labbé de Dawson. Le propriétaire et les employés sont également francophones. Il y a fort à parier que la vie quotidienne se déroulait en français à l'intérieur de ces murs.

ref: Empriente, vol II, page 84

photo: l'hôtel Labbé





BUREAU DE POSTE DE PARIS - (462 - ENGLISH)


BUREAU DE POSTE DE PARIS - (462 - ENGLISH)

PARIS  POST OFFICE

On the first of October 1904, a post office was opened to serve the region of the Dominion Creek area. The region and post office were both called   “Paris”, which was the original home of Arsène Prince who was the post master from  the day it opened to July 1906.
Towards 1923-1924, the population of Paris was not more than 25 inhabitants.  The post office closed in 1943 and the name “Paris” disappeared from all geographical maps.

Ref. Empreinte vol. 11, p.82

BUREAU DE POSTE DE PARIS - (461 - FRANÇAIS)

BUREAU DE POSTE DE PARIS - (461 - FRANÇAIS)


BUREAU DE POSTE DE PARIS:

  Le ler octobre, on ouvre un bureau de poste afin de desservir la région du ruisseau Dominion (au Yukon) où habitent beaucoup de francophones. On donne au bureau  de poste et à la région le nom de Paris, ville natale d'Arsène Prince qui occupe l'emploie de postier à partir de l'ouverture jusqu'en juillet 1906. Vers 1923-24, la population de Paris n'est plus que de 25 habitants. Le bureau de poste ferme en 1943 et le nom de Paris disparait des cartes géographiques. 

ref: Empreinte, vol II, page 82
   

Saturday, April 23, 2016

TURGEON, CHARLES BLAISE - (460 - ENGLISH )

TURGEON, CHARLES BLAISE - (460 - FRANÇAIS)

TURGEON, CHARLES BLAISE-A JOYFUL MAN


Charles Blaise Turgeon was born in 1856 at St. Isidore in the Province of Quebec.  He left his native province in 1880 and went to Wisconsin, US, and set up a business in wood and in hotels.   In 1893, he went North going through the Chilkoot Pass. Accompanying him was John Tremblay, a Klondike pioneer who was going to the Yukon for the second or third time.  While on his trip North, Turgeon spent a bit of time in Circle City, Alaska before settling in Dawson City where he worked in  the hotel business.

He kept a personal journal in which he wrote about  daily events. On one of the pages there is a note concerning a loan of $1000 dollars to Tex Richard, a world celebrity in sports.
When the Gold Rush started in the Klondike, Turgeon was in Ogilvie, a small village on the right shore of the Yukon River about 50 miles (80 km) above Dawson city.  He arrived there a bit late, but if we believe what he wrote in his journals, he was able to obtain quite a few mining stakes on the richest streams of the Klondike.  Among these mining concessions, was no. 8 Bonanza which he re-sold a bit later for $65,000.  He also owned interests in the no. 35 Eldorado with "Swifter Bill" Gates, a well-known wealthy man in the Klondike. In other words, his financial methods enabled him to purchase what he wanted, especially land.  On June 19, 1898 he bought lot no. 8 of block H in Dawson City. In 1920, he was the owner of 160 acres (65 hectares) in the Yukon.  Furthermore, between 1920 and 1926 he obtained lands located in the Mayo region.

His businesses were not always that prosperous.  One day he bought a steam-boat , the Golden Star, and started to transport merchandise between Whitehorse and Dawson City. During his second trip the Golden Star sank. The steamboat was about the size of the Keno boat and had merchandise valued at $100,000.  After having left Dawson City Turgeon prospected in the region of the McQuesten River during six or second  years. In 1908, he took part in the small gold rush on Dublin Creek, in the Mayo district.  During the following years, he was very busy in various jobs. For example he did carpentry, and trapping.  Charles Blais Turgeon was a trapper until the age of 77.

In August 1915, he was a trapper when he married a Native woman, Maisie, from Mayo who had three daughters: Ellen, Julia, and Suzanne. During the 1930's the family lived in the Mayo region on a large lot and had a wonderful garden.  Charles and Maisie raised their grand-daughters: Rose (Wood), Mary (McDiarmid), and Ruth (McDonald).
Warm and always joyful, Charles B. Turgeon was well known and respected by everyone. He was described as a man who conversed pleasantly, who never spoke meanly about anyone and who had a good sense of humor.  He adored the Yukon so much so that he never left it even when he had repeated invitations from his niece in San Francisco, Mrs. Alexine Chadborn.
He died in Mayo on October 21, 1938  aged 82, quite a few years after his wife had died.

Ref: Empreinte, vol.11, pages 94-95-96

TURGEON, CHARLES BLAISE - (459 - FRANÇAIS)


TURGEON, CHARLES BLAISE - (459 - FRANÇAIS)

TURGEON, CHARLES BLAISE - UNE HOMME TOUJOURS JOYEUX


Charles Blaise Turgeon naît en 1856 â St-Isidore, de Québec. Il quitte sa province natale en 1880 et devient commerçant de bois et hôtelier dans l'état de Wisconsin, E-U. En 1893, il vient dans le Nord en passant par la piste Chilkoot. Il est accompagné de John Tremblay, un pionnier du Klondike qui en est à son deuxième ou troisième voyage au Yukon. Turgeon passe quelques temps à Circle City, en Alaska, avant de s'installer à Dawson où il travaille dans l'hôtellerie.

Il tient un journal personnel dans lequel il écrit les évènements quotidiens. Sur une des pages, on trouve une note concernant un prêt de 1000 $ à Tex Richard, célébrité mondiale dans le domaine sportif.

Quand la Ruée vers l'or du Klondike commence, Turgeon est à Ogilvie, petit village situé sur la rive droite du fleuve Yukon à environ 50 miles (80km) en haut de Dawson. Il arrive un peu tard mais si l'on se fie à son journal, il a tout de même obtenu plusieurs concessions sur les ruisseaux les plus riches du Klondike. Parmis ces propriétés minières , on trouve le no. 8 Bonanza qu'il revent 65 000 $ un peu plus tard. Il possède également des intérêts dans le 
 no. 35  Eldorado avec "Swifter Bill" Gates un célèbre riche du Klondike. En outre, ses moyens financiers lui permettent de se procurer des terrains. Le 19 juin 1898, il achète  le lot 8 de bloc H à Dawson. En 1920, il est propriétaire d'un terrain de 160 acres (65 hectares) au Yukon. De plus entre 1920 et 1926, il obtient des terrains en location dans la région de Mayo. 

Ses entreprises ne sont pas toutes aussi prospères. Un jour il achète un bateau à vapeur et se lance dans le transport de marchandises entre Whitehorse et Dawson. Lors de son deuxième voyage. le Golden Star de Turgeon coule. Le bateau environ de taille du Keno avait alors à son bord des marchandises d'une valeur d'environ 100 000 $ 

Après avoir quitté Dawson, Turgeon prospecte dans la région de la rivière McQuesten pendant six ou sept ans. En 1908, il participe à la ruée vers le ruisseau Dublin, dans le district de Mayo. Au cours des années suivantes, qui occupe des emplois variés. Il fait notamment de la menuiserie et du piétage. Charles Blaise Turgeon est trappeurs jusqu'à l'âge 77 ans. 

            Il a 58 ans lorsqu'en août 1915, Il épouse une femme autochtone de mayo. Maisie qui a déjà trois filles : Ellen, Julia, Suzanne  Dans les années 1930, la famille demeure dans la région de Mayo sur une grande propriété avec un magnifique jardin. Charles et Maisie y élèvent leurs petites-filles: Rose (Wood), Mary (McDiarmid) et Ruth (McDonald)

Aimable et toujours joyeux, Charles B. Turgeon est bien connu et respecté de tous. On le décrit comme un homme de conversation agréable, qui ne parle jamais en mal de quiconque et qui a un bon sens de l'humour. Il adore le Yukon à tel point qu'il ne le quitte jamais malgré les invitations répétées de sa nièce de San Francisco, Mme. Alexine Chadborn.

Il meurt à Mayo le 21 octobre 1938 à l'âge de 82 ans. plusieurs années après le décès de sa femme.

REF:  Empreinte, TOME II, Page 94-95-96

TANGUAY, JEAN-PAUL - (458 - ENGLISH)


TANGUAY, JEAN-PAUL - (458 - ENGLISH)


TANGUAY, JEAN-PAUL - O.M.I..

Jean-Paul Tanguay was born on July 9, 1917 at Sainte Rosalie in the Province of Quebec.  At the age of 13, he began his classical studies in the seminary at Chambly, then he continued his scholastic studies in Richelieu at Ottawa.  In 1943 he was ordained a priest and the following year, he left for the Yukon.
From 1944 to 1952, Father Tanguay was a roving teacher in the First Nations communities the most isolated in the Yukon. Each season he went from one school to another.  From 1952 to 1965, he remained a long time in Carmacks, then from 1966 to 1983, he was in the Teslin region where he worked in various schools and took part in community life.  After 1984, he lived in Whitehorse and spent the major part of his editing and writing his memories.

Ref.  Empreinte, vol 11, p.111

photo: Jean-Paul Tanguay

TANGUAY, JEAN-PAUL - (457 - FRANÇAIS)

TANGUAY, JEAN-PAUL - (457 - FRANÇAIS)


TANGUAY, JEAN-PAUL

Jean-Paul Tanguay naît le 9 juillet 1917 à Sainte Rosalie au Québec. A l'âge de 13 ans, il entreprend ses études classiques au séminaires de Chambly, Par la suite, il fait son scolasticat à Richelieu et à Ottawa. En 1943, il est ordonné prêtre et l'année suivant il part pour le Yukon.

De 1944 à 1952 le père Tanguay est enseignant ambulant dans les communautés autochtones les plus isolées du Yukon. Il se déplace d'une école saisonnière à une autre. De 1952 à 1965, il fait une longue escale à Carmacks. Puis de 1966, à 1983, il est dans la région de Teslin où il travaille dans les écoles et participe à la vie communautaire. Depuis 1984, il réside à Whitehorse et consacre la majeune partie de son temps à la rédaction de ses mémoires.

REF: Empreintre, Tome II, page 111
   
photo: Père Jean-Paul Tanguay

Thursday, April 21, 2016

TACHE, JOSEPH CHARLES + LEDA DRAPEAU - (456 - ENGLISH)

TACHE, JOSEPH CHARLES + LEDA DRAPEAU - (456 - ENGLISH)

TACHE, JOSEPH CHARLES
NOTE; Civil engineer and Swiss zouave
Son of Françoise Lepage and of Dr. Jean-Charles Taché, deputy minister of Public works in Ottawa, Joseph Charles Taché belonged to an illustrious Canadian family. He was born March 25, 1850 in Rimouski.  After having studied civil engineering, he joined the Minister of Public Works at the age of 21. In February 1899,  he was sent to the Yukon to supervise the improvements in the channels of navigation  and the improvements in the construction of roads and bridges.
In August 1899, Joseph Charles  Taché was in the heart of a serious misunderstanding which caused his wife much sorrow.  Léda Drapeau and her two daughters, Marie-Louise and Yvonne had stayed in Ottawa. One day, the Dawson Daily News had announced, in error, the drowning of engineer Taché when, in fact, it was his assistant who drowned.
The faulty article may be summarized as this:  While Taché was preparing to dynamite a rocky wall in the Five Fingers Rapids, the canoe in which he should have been traveling, over-turned .  Two men had the good idea of hooking on to the canoe while Taché and one of his assistants swam trying to reach the shore. The latter was successful.  During this time a steamboat got closer in order to help Taché who was caught among the rapids.  Regardless of heroic life-saving rescue work, they were not able to save him.  Taché was a man very well respected by everyone and a supervisor who was very well appreciated by his employees. He was the nephew of the Archbishop of Saint-Boniface.
The news of Taché’s death was soon put to rest in the Yukon; however it had reached his family in Ottawa.  Marie-Louise wrote in her journal, “Poor Maman!   It is only upon receiving a letter from Papa who wrote describing the accident that she was finally convinced …Papa was going down the Five Finger rapids by canoe with his men when one of them fell into the water and was carried away by the current.
In the same letter to his wife, Joseph Charles Taché told them that the following summer he was going to bring them to the Yukon to live with him. Therefore Joseph Charles Taché returned to the Yukon in July 1900 accompanied by his wife, his daughters and a new assistant, Paul-Emile Mercier.  They took the train to Vancouver, where they spent a few days before embarking on the steam-boat, Princess May, which took them to Skagway in Alaska.
This narrow railroad which opened in June 1900 was one of the greatest feats in the history of engineering, and Joseph Charles Taché had played an important role in this development.
On June 29, 1901, the Taché family were present at their daughter, Marie-Louise’s wedding to Paul-Emile Mercier.  Joseph Charles Taché and his wife remained in the Territories until November 1901.
From 1902 to 1911, Jean Charles Taché directed the public federal works in the Saguenay-Lac-Saint-Jean area of  Quebec.  Then he was named land surveyor for the Gulf region in his native city where he was then elected mayor in 1951. He retired in 1930 and with his wife lived in a Hospice run by the Sisters of Charity.
Joseph Charles Taché died in Rimouski on March 7, 1939; six years after his wife’s death.  According to his desires, he was buried in his Zouave costume in memory of the times he spent serving the Pope in the Canadian Zouaves Batallion.
Ref. Empreinte, vol 11, pages 100-101
Photos: Joseph Charles Taché (1)

TACHE, JOSEPH CHARLES + LEDA DRAPEAU (455 - FRANÇAIS)

TACHE, JOSEPH CHARLES + LEDA DRAPEAU (455 - FRANÇAIS)


TACHE, JOSEPH CHARLES + LEDA DRAPEAU
           
              
Joseph Charles  n. 1850-03-25  Rimouski, QC  d. 1939-03-07 
                                                                                 Rimouski,QC
m. 1975-09-02  Rimouski, QC                   c. Drapeau. Leda
                                                                 (Stanislas)

NOTE: ingénieur-civil + zouave pontifical

Fils de Françoise Lepage et de Dr. Jean-Charles Taché, sous-ministre des Travaux, publics à Ottawa, Joseph Charles Taché appartient à une illustre famille du Canada. Il naît le 25 mars 1850 à Rimouski. Après avoir étudié le génie civil, il entre au ministère des Travaux Publics à l'âge de 21 ans. En février 1899, il est envoyé au Yukon pour superviser les travaux d'amélioration des voies navigables de même que la construction de chemins et de ponts.

En août 1899, Jospeh Charles Taché est au coeur d'un qui-proquo qui cause un vif émoi à sa femme, Léda Drapeau, et à ses deux filles, Marie-Louise et Yvonne demeurées à Ottawa. Le Dawson 
Daily News annonce par erreur la noyade de l'ingénieur Taché alors que des les faits, il s'agit de celle de son assistant. 

L'article fautif se résume ainsi: Alors que Taché prépare le dynamitage d'une paroi rocheuse dans les rapides Five Finger, le canot oû il prend  place avec trois assisstants renverse. Deux des hommes ont la bonne idée de s'accrocher à l'embarcation pendant que Taché et un de ses assistants essayent d'atteindre la rive en nageant. Ce dernier y parvient. Entre-temps, un bateau à vapeur passant par là s'approche, pour venir en aide à Taché toujours prisonniers des rapides. Malgré des tentatives de sauvetage héroïques, on ne peut le sauver. Taché était un homme respecté de tous et un superviseur très apprécié de ses employés.. Il était le neveu de l'archevêque Taché de Saint-Boniface. 

La nouvelle du décès de Taché est vite démentie au Yukon, mais elle a tout de même le temps de se rendre jusque dans la famille Taché à Ottawa. Marie-Louise Taché ecrit dans son journal; "Pauvre maman! Ce n'est qu'en recevant une lettre de papa lui racontant l'accident, qu'elle fut convaincue enfin...Papa descendait les rapides Fire Finger en canot avec ses hommes lorsque l'un d'eux tomba à l'eau et fut emporté par le courant."

Dans la même letter à sa femme, Joseph Charles Taché annonce qu'il viendra chercher sa famille l'été suivant pour l'amener vivre avec lui au Yukon. Ainsi, Joseph Charles Taché reprend la route du Yukon en juillet 1900 en compagnie de sa femme, de ses filles et de son nouvel adjoint, Paul-Emile Mercier. Ils entreprennent le voyage en train jusqu'à Vancouver, où ils passent quelques jours avant de s'embarquer sur le vapeur Princess May qui les mènent à Skagway, en Alaska. 

        Ce chemin de fer à voie étroite, ouvert en juin 1900, compte parmi les plus grandes réalisations de toute l'histoire de l'ingénerie et Joseph Charles Taché à joué un rôle important dans son aménagement. 

Le 29 juin 1901, les Taché assistent au mariage de leur fille Marie-Louise avec Paul-Emile Mercier. Joseph Charles Taché et sa femme demeurent dans le territoire jusqu'en novembre 1901. 

De 1902, à 1911, Joseph Charles Taché dirige des travaux publics fédéraux dans la région de Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec. Il est ensuite nommé ingénieur divionnaire pour la région du Golfe dans sa ville natale, où il est d'ailleurs élu maire en 1915. En 1930, il sa retraite et habite à l'Hospice des soeurs de la charité avec sa femme. 

Joseph Charles Taché meurt à Rimouski le 7 mars 1939, six ans après le décès de sa femme. Selon son désir, il est enseveli dans son costume de Zouave en souvenir de l'époque où il avait servi la cause du pape dans le bataillon des Zouaves canadiens. 

REF:  Empreinte,  TOME II, pages 100-101

PHOTOS: Joseph Charles Taché (1)
        Léda Drapeau Taché (2) 
        Marie-Louise et Yvonne, filles de Charles et Léda
                                 --------------------

Wednesday, April 20, 2016

SCOTT, MATHILDE "RUBY" - (454 - ENGLISH)

SCOTT, MATHILDE "RUBY" (454 - ENGLISH)


SCOTT, MATHILDE RUBY

Originally from Amiens in France, Mathilde Ruby Scott arrived in the Yukon in 1935.  During 27 years, she worked at the oldest profession in the world. More than only a house-tenant  she was a pillar in the community.  The newspapers of the era talked about her in very respectful terms, “Madam, beloved and appreciated by everyone.”  If she was appreciated thus, it was because of her legendary generosity. She served so many banquets to the poor at Christmas time that no one was able to keep track of them!
At her death, the local newspapers rendered her great homage.  However, in 1962 her pretty little two-storey house no. 233 on the 2nd Avenue in Dawson City had to close its doors because of a federal edict on prostitution.  Then Parks Canada restored the building and “Ruby’s Place” became a historic site.
Ref. Empreinte, vol.11, pages 80-81


SCOTT, MATHILDE "RUBY" - (453 - FRANÇAIS)



Scott, Mathilde Ruby - 453

Originaire d'Amiens en France, Mathilde "Ruby" Scott arrive au 
en 1935. Pendant 27 ans, elle y exerce le plus vieux métier du
monde. Plus qu'une tenancière de maison, elle est un pilier de la 
communauté. Les journaux de l'époque en parlent en des termes 
très respectueux. "Madame, aimée et appréciée de tous et toutes" 
Si on l'apprécie ainsi c'est à cause de sa générosité légendaire. On
ne compte plus les banquets qu'elle sert aux pauvres à l'occasion deNoel.

Lors de son décès, les journaux locaux lui rendent hommage, toutefois, en 1962, sa coquette maison à deux étages, au numéro 233 de
la 2ième avenue à Dawson, doit fermer ses portes à la suite d'un édit fédéral sur la prostitution. Parcs Canada restaure l'édifice et "Ruby's place" devient un lieu historique.

ref: Empreinte, vol II, pages 80-81

Tuesday, April 19, 2016

SAINT-CYR, ARTHUR - (452 - ENGLISH)

SAINT-CYR, ARTHUR (452-ENGLISH)

SAINT-CYR, ARTHUR - (451 - FRANÇAIS)

SAINT-CYR, ARTHUR - (451 - FRANÇAIS)

Arthur Saint-Cyr est arpenteur des terres de la couronne et arpenteur des terres du Québec. En mai 1897, le ministère de l'Intérieur à Ottawa le charge de trouver et d'arpenter une route vers le Klondike. Le gouvernement du Canada charge à établir une route entièrement en sol canadien pour ensuite en faire la promotion auprès des chercheurs d'or. Le point de départ de cette route est Telegraph Creek, sur la rivière Stikine (C.B. et le point d'arrivée, l'extrémité sud du lac Teslin). L'assistant de Saint-Cyr dans cette tâche est W. Morley Ogilvie, le fils de William Ogilvie, arpenteur qui a joué un rôle important pendant la Ruée vers l'or du Klondike. Le projet se poursuit jusqu'en 1898. Pendant cette période, Saint-Cyr désigne plusieurs toponymes dans la région de Teslin:  le sommet Hayes, le ruisseau Fat et la rivière Morley.

Après son travail d'arpentage, Saint-Cyr se rend de Teslin au lac Marsh pour étudier la possibilité d'établir une piste entre ces deux points. Il donne alors le nom de McClintock à une série de petits lac dans la région du lac Marsh. En 1898, il arpente la région de Quiet Lake Big Salmon et nomme un sommet "Tower Peak" à cause de son apparence distincte, puis un autre. "Last Peak" parce que c'est la dernière station de triangulation que Saint-Cyr a utilisée.

De 1899 à 1900 Saint Cyr dirige également un groupe d'arpenteurs afin de définir la frontière entre le Yukon et la Colombie-Britannique. Il nomme à cette occasion le sommet et le lac Munroe, dans la région du lac Bennett.

Un mont et une chaîne de montagnes dans la région du lac Quiet portent aujourd'hui le nom de Saint-Cyr.

NOTE:  Une soixantaine de lieux géographiques du Yukon ont été nommé par des francophones ou en leur honneur.

ref: Empreinte, Tome II. page 51-52

photo: St-Cyr, Arthur  - French Hill

RIGAUD, PIERRE, O.M.I. (448 - ENGLISH)

RIGAUD, PIERRE, O.M.I. (448 - ENGLISH)

RIGAUD. PIERRE, O.M.I.


Pierre Rigaud was from the Loire region of France. In 1935, at the age of 26, he was among the Oblate priests who were sent  to the Yukon and to the north of British Columbia to work in the areas where the contractors of  the Alaska highway were passing through. After one year in Saskatchewan, he settled in Burwash Landing in the Yukon.  

His original reticence to live in the Yukon vanished in front of the beautiful wild scenery. 

Father Rigaud continued to work in  various regions of the territory. He built the church at Snag, at Ross River and at Faro.  He loved the great outdoors and sports; he even arrived first in a dogsled race in the 1963. Sourdough Carnival Rendez-vous.

The Faro arena  was named after him in order to celebrate the contribution that the priests made to minor hockey. In 1990, after 21 years in Faro, Father Faro was sent to Teslin. He was still in the Yukon in 1997 and was working at Haines Junction.

Ref: Empreinte, vol II, pp. 117-118


ROUSSEAU, ALBERT (450 -ENGLISH)




ROUSSEAU, ALBERT - LE PREMIER JOURNAL

  ROUSSEAU, ALBERT---THE FIRST NEWSPAPER

Albert Rousseau was born on the first of January 1885 in  Knoxville, Iowa, USA He grew up in California where he learned to become a printer.
In 1889, with E.J. White, he founded a newspaper at Summer, WA, which kept him busy for nearly ten years, In 1898, Rousseau went North with his wife and two young sons and was a printer in Skagway, Alaska, then in  1900 he went to Bennett (Yukon) which was a prosperous city then. He managed a small daily for C. Scharschmidt.  After a few months he left Bennett to go to settle in Whitehorse.  With M. McEacheren, they founded the Daily Evening Star which is now the Whitehorse Star.  Albert Rousseau still had interest** in this until 1904 when he returned to the state of Washington, US with his family.  Twelve years later, he went back to Whitehorse and re-purchased the newspaper which he had first founded.  He worked there without stop with his son, Lovell C. Rousseau until an  apoplexy attack forced him to rest.
Albert Rousseau died on November 8, 1920, aged 65.  During his funeral the business people of Whitehorse shut-down their businesses for one hour in homage to this pioneer of journalism in the North.

Ref. Empreinte, vol.11, pages 108-109

ROUSSEAU, ALBERT - (449 - FRANCAIS)


ROUSSEAU, ALBERT - (449 - FRANÇAIS)


ROUSSEAU, ALBERT - LE PREMIER JOURNAL


Albert Rousseau naît le ler janvier 1885 à Knoxville, Iowa (E-U) Il grandit en Californie où il apprend le métier d'imprimeur.

   En 1889, avec E.J. White, il fonde un journal à Summer, WA, dont il s'occupe pendant presque dix ans. Il arrive dans le Nord en 1898, avec sa femme et ses deux jeunes fils. pendant deux ans. il exerce son métier à Skagway (Alaska) puis en 1900, il se rend à Bennett (Yukon), ville prospère à l'époque, Il y dirige un petit quotidien pour le C. Scharschmidt. Après quelques mois, il quitte Bennette pour aller s'installer à Whitehorse. Avec M. McEacheren, il fonde le Daily Evening Star, aujourd'hui le Whitehorse Star. Albert Rousseau y garde des intérêts jusqu'en 1904, année où il retourne dans l'Etat de Washington (E-U) avec sa famille. Douze ans plus tard, il revient à Whitehorse et rachète le journal qu'il avait fondé. Il y travaille sans arrêt avec son fils, Lovell C. Rousseau jusqu'à ce qu'ume crise d'apoplexie le force à se reposer. 

Albert Rousseau meurt le 8 novembre 1920 à l'âge de 65 ans. Lors de ses funérailles, les commerçants de Whitehorse interrompent leurs activités pendant une heure en hommage à ce pionnier du journalisme dans le Nord.

REF: Empreinte, TOME II, pages 108-109

RIGAUD, PIERRE, O.M.I. (447 - FRANÇAIS)


RIGAUD, PIERRE, O.M.I. (447 - FRANÇAIS)

RIGAUD, PIERRE, O.M.I.

Pierre Rigaud est originaire de la région de la Loire, en France. En 1935, à l'âge de 26 ans, il est parmi les prêtres oblats envoyés au Yukon et dans le nord de la Colombir-Britannique pour travailler dans les localités nées lors de la construction de la route de l'Alaska. Après un an en Saskatchewan, il s'installe à Burwash Landing, au Yukon. Ses réticences à vivre au Yukon s'évanouissent devant la beauté du paysage sauvage. Le père Rigaud continue à oeuvrer dans diverses régions du territoire. Il construit les églises de Snag, de Ross River et de Faro. Amateur de plein air et de sports, il arrive premier lors de la course en traineau à chiens du carnaval Sourdough Rendezvous en 1963. L'aréna de la ville de Faro porte le nom de Rigaud pour souligner la contribution de prêtre au développement du hockey mineur. En 1990, après 21 ans à Faro, le père Rigaud est envoyé à Teslin. Il est toujours au Yukon en 1997 et travaille à Haines Junction. 

REF: Empreinte, TOME II, pages 117-118

RICHES ET CELEBRES - (446 - ENGLISH)


RICHES ET CELEBRES - (446 - ENGLISH)

In January 1899, seven French-Canadian gold seekers went to the  “ La Presse” newspaper in Montreal to be photographed and to announce their return and their success. None of them had returned with less than $20,000 in their pockets.  All together they could have had a half-million dollars.
Two amongst them returned to the Yukon.  Georges Demers, from Saint Nicolas in the province of Quebec, came back in March 1899  and with some associates on July 28, 1899 founded  “The Yukon Telephone Syndicate” in  Dawson City.
Gustave L’Heureux from Saint Hyacinthe in Quebec, married Rose Saint-Arnaud in Dawson City in 1903,  and two years later had their son baptized there.  In 1910, he was the owner of the hotel and saloon in Granville in the Yukon.
Odilon Binet from Rivière-du-Loup, PQ and Fernand Renaud from Ontario, moved to California.  P. Honoré Doré, originally from Cap-Santé in the region of Quebec, settled in Quebec where he was the owner of the Eldorado Hotel and of two other businesses.  With his wife, Malvina Pouliot, they raised 15 children.  We don’t know what became of the two Quebecois Napoléon Dupras from Sainte-Hyacinthe and Georges Lamarre from Saint Polycarpe.

Ref.  Empreinte,vol.11, pages 38-39