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Tuesday, October 27, 2015

HISTOIRE DU YUKON (273 FRANÇAIS )

Nous prenons une pause de 3 semaines, s.v.p. comprendre que nous sommes humaines mais plus que ça nous ne sommes plus des jeunesses.

HISTOIRE DU YUKON ( 273 FRANÇAIS)

EMILIE FORTIN # 273

(Cléophe + Emilienne Tremblay)
Emilie   n. 1872-01-04  St-Alma, Lac-St-Jean d.1949-04-22 Victoria,CB
           m. 1893-12-11  Cohoes, New York, c. Tremblay, P-Nolasque
(Philibert)
           m. 1940-09-23  Dawson City, Yukon c. Lagrois, Louis


                              Lignée directe d'Emilie Fortin

1 - FORTIN, Julienne + Geneviève Gamache  m. 1652-11-11  N-D Québec
2 - FORTIN, Jacques + Catherine Biville  m. 1689-06-11  N-D Québec
3 - FORTIN, Jacques + Geneviève Lacroix  m. 1721-11-07  Ste-Anne-Pérade
4 - FORTIN, Jean-M + Elizabeth Bainville  m.  1765-      Baie-St-Paul, QC
5 - FORTIN, René + Angélique Langevin  m. 1799-10-16  Baie-St-Paul, QC
6 - FORTIN, Antoine + Marie Tremblay  m. 1828-06-21  Baie-St-Paul, QC
7 - FORTIN, Cléophe + Emilienne Tremblay m. 1865-05-08  St-Frs-X, Chicoutimi,QC
8 - FORTIN, Emilie + P. Nolasque Tremblay  m. 1893-12-11  Cohoes, New York
8 - FORTIN, Emilie + Louis Lagrois  m. 1940-09-23  Dawson City, Yukon

==========

     Emilie Fortin naït 4 janvier 1872 à Saint Joseph-d'Alma au Québec. Lorseque Émilie a quinze ans. sa famille émigre à Cohoes, New York, E-U. Elle y rencontre Nolasque Tremblay, qu'elle épouse le 11 décembre 1893. Le 16 juin 1894, après un voyage de noces de 5,000 milles, (8,000 kms) trufflé d'évêtements cocasses. Emilie arrive à Fortymile, au Yukon. Elle se considère comme la première femme blanche à avoir traverser le col Chilkoot et elle en est très fière.

Le couple passe un hiver à Miller Creek dans une petite cabane en rondins avec une fenêtre faite de bouteilles de verre et un toit en terre qui se transforme en potager l'été. Cette année-là Emilie envoie des invitations sur écorce de bouleau à tous les mineurs de la région pour inviter à partager le repas de Noël. Au menu; lapins farcis, rôti de caribou, haricots bruns bouillits. sardines du roi Oscar, pommes de terre évaporés, pain "sourdough" et pouding aux prunes.

De l'automne 1895 au printemps 1898, les Tremblay rendent visite à leurs familles aux Etats-Unis et au Québec. Ils reviennent par la piste Chilkoot en pleine Ruée vers l'or. En 1906, ils font un voyage de quatre mois en Europe. 

Jusqu'en 1913, Emilie et son mari se promènent d'un emplacement minier à une autre au Klondike. A la suite de difficultés financières, ils viennent s'établir à Dawson. Elle y ouvre un magasin de vêtement pour dames. Ce magasin, situé au coin de la rue King et de la 3ième avenue, est aujourd'hui un bâtiment historique dans la ville de Dawson. (Il sert pour le tourisme) 

Elle est la marraine de 25 enfants et élève en plus une de ses nièces des États-Unis, la fille de sa soeur demeurée veuve avec neuf enfants. C'est à son retour d'Europe qu'elle emmène la jeune fille au Yukon. La maison des Tremblay est toujours ouverte aux voyageurs, aux missionnaires et aux veuves. Monseigneur Bunoz appelle Émilie la "Mères des missionnaires du Klondike". Durant la guerre, elle tricote 263 paires de chaussettes pour les soldats sans compter toutes celles qu'elle offre en cadeau. 

   Émilie Tremblay est une femme très courageuse qui se distingue par son engagement social et son dévouement pour les autres. Membre à vie de l'ordre "Daughters of the Empire", elle a aussi été la fondatrice du groupe. "Ladies of the Golden North" et la présidente du "Yukon Women Pioneers. Les nombreuses médailles qu'elle à reçues pour ses bonnes actions et quelques-uns de ses souvenirs ont été remis au musée du Saguenay. 

        Un an après la mort de son marie en 1935, elle rend visite à sa parenté et à ses amis du Québec et des Etats-Unis. En 1940, de retour à Dawson, Emilie, âgée de 68 ans épouse Louis Lagrois à Dawson. Elle abandonne son commerce et déménage dans la cabane de son marie à Grand Forks (Yukon)

En août 1946, elle se rend à San Francisco (E-U) pour participer au congrès annuel des anciens pionniers du Yukon. A la fin de sa vie, ella partage ses souvenir avec le père Marcel Bobillier, qui s'en inspire pour rédiger le livre "Une pionnière du Yukon" publié en 1948 à Chicoutimi. Après un vie bien remplie, Émilie Tremblay meurt à l'âge de 77 ans. le 22 avril 1949, dans une maison de retraite à Victoria, en Colombie Britannique. 

L'école française de Whitehorse a été nommée en l'honneur de cette héroine du Nord. Un groupe d'élève de l'école Émilie Tremblay a produit en 1995 une vidéo cassette relatant les grands moments de sa vie.

ref:  Empreinte - La présence francophone au Yukon (1925-1950) Tome 1, p. 126

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