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Saturday, October 24, 2015

HISTOIRE DU YUKON (261 FRANÇAIS)

HISTOIRE DU YUKON (261 FRANÇAIS)

François-Xavier MERCIER :  (fin)


  Pendant l'été de 1874, il fonde avec Jack McQuesten, Fort Reliance, le premier comptoir commercial dans la région qui va devenir le Klondike. Le comptoir est situé à environ 10 kilomètres de l'emplacement actuel Dawson. Mercier choisit le site, car il raccourcit la distance que les autochtones ont à parcourir pour vendre leur fourrures. Dans son journal, Mercier écrit qu'en choisissant cet emplacement il a permis la découverte de plusiers gisements d'or étant donné que les mineurs avaient tendance à ne pas trop s'éloigner des postes de ravitaillement lorsqu'ils prospectaient.    



       On décrit François Mercier comme le roi du commerce des fourrures dans le Nord. Il consacre en effet seize ans de sa vie à cette activité, soit e 1868 à 1884. Avec sa stature de géant, son dynamisme et sa perspicacité, Mercier inspire le respect. Il sait gagne la confiance des commerçants indépendants et celles des Première nations. C'est à la suite de ses demandes que les premiers missionnaires catholiques sont envoyé dans le territoire au début des années 1870.(Les Oblats sont arrivés au Fort Providence, TNO en 1862, les Soeurs Grises en 1867 et ils y a eut plusieurs missionnaires aux TNO  avant 1870) Il recoit d'ailleurs du Vatican une très haute distinction pour les services qu'il rend à ces missionnaires pendant leur séjour dans le Nord. 



  En 1884, alors que le commerce des fourrures commence à céder la place à la prespection minière, Mercier quitte le territoire pour établir sa résidence à Montréal. Ses amis dont le sénateur J.R. Thibaudeau et le poète Louis Fréchette, lui présentent une adresse et une médaille d'or. Le gouvernement de la France souligne également son travail en conférant un titre honorifique.



  Mercier voyage ensuite aux Etats-Unis et en France où il fait une présentation devant la Société géographique de Paris. C'est d'ailleurs au nom de cette société qu'il fait en 1884 un voyage de l'Alaska à la Sibérie en passant par le détroit de Béring. Le 3 janvier 1906, à l'âge de 67 ans, il meurt d'une crise cardiaque à sa résidence de la rue Sait-Denis, à Montréal. Une foule nombreuse assiste aux funérailles de François Mercier, comme le souligne "La Press" de Montréal dans un article du 8 janvier 1906. 


ref: Empreinte, Tome 2, page 7-9  

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