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Thursday, April 2, 2015

DUMONT, GABRIEL + Madeleine Welkey (71 FRAN --72 ang)


                                                 (  BLOGUE 71 )

    DUMONT, Gabriel fils d'Isidore Dumont + Louise Laframbroise
                      petit-fils de Jean-Baptiste + Josette "Sarcee"
           n.  1837-12 -     St-Boniface, MB
           m. 1857-09-07  Pembina, MB + Madeleine Welkey
           d.  1906-03-19   Batoche, SK

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     Gabriel Dumont est né près de Saint-Boniface, en 1837, il descendait de Français et d'Indiens. Il parlait le français et cinq langues indiennes, mais ses amis disent qu'il parlait très peu l'anglais.l

     Il avait le sens de la responsabilité et aimait sincèrement ses compatriotes, les Métis. En 1840, ses parents vinrent à Batoche, dans les Territoires du Nord-Ouest, maintenant SK. Il grandit et vécut la vie dure des colons, il était essentiellement "homme des prairies" et acquit de bonne heure une grande renommée comme chasseur de "Bisons".

   Plus tard, il épousa une Métisse écossaise, Madeleine Welkey. A partir de ce moment, il mena une vie moins nomade et se fixa dans le district de Batoche-Saint-Laurent. Il devint fermier et encouragea les Métis à vivre une vie plus sédentaire. Bientôt, il construisit un "bac" et devint traversier. Sur le bord de l'eau, il tint un petit magasin voisin des bâtiments de Xavier Letendre, son ami.

   Des centaines de colons imitèrent Gabriel et se fixèrent dans la nouvelle colonie.
En 1873, Gabriel fut élu Président par acclamation. Tout alla bien pendant plusieurs années et l'on vivait heureux. Gabriel travaillait à unir les Français, les Anglais, les Métis et les Indiens pour présenter un front uni en cas de danger. Il craignait beaucoup la disparition totale des bisons et les conséquences qui en résulteraient pour son peuple. Bientôt, les Métis seraient en proie aux mêmes difficultés politiques qui les avaient fait quitter les bords de la Rivière Rouge pour émigrer dans les Territoires du Nord Ouest où ils se regroupaient. Hélas! l'orage éclata bientôt et les craintes de Gabriel se réalisèrent.

   Nous ne donnerons pas ici un récit détaillé des batailles de l'Insurrection de 1885. Le lecteur est au courant. Cependant pour comprendre ce qui va suivre, parlons de la bataille de Duck Lake. NOTE: La Bataille de Duck Lake a été rapportée au chapitre: "Au Musée de Batoche". mais la répétition ici est nécessaire pour apporter une précision.

   Le 25 mars 1885, un détachement de la Police Montée se mit en marche à destination du Magasin "Stobart et Eden" à Duck Lake afin de veiller sur les marchandises dont on craignait la saisie par les Métis. Gabriel Dumont et ses hommes interceptèrent le détachement. L'inspecteur Crozier, commandant du détachemck Lake parlent encore aujourd'hui de leur agent de police, Gordon Grant, qui fut tué ce jour-là. Les pertes des Métis étaient légères, mais Gabriel Dumont subit une blessure presque mortelle au cuir chevelu, tandis que son frère Isidore fut tué. Le Gouvernement ordonna immédiatement à la milice de se mettre en campagne.

    Que serait-il arrivé si, à ce moment précis, Gabriel Dumont eut été en charge des Métis au lieu de Riel? Personne ne le sait, mais il est permis de conjecturer. Riel et Dumont n'avaient pas la même opinion en matière de stratégie. Gabriel Dumont possédait toutes les qualités d'un grand chef; d'innombrables escarmouches avec les Indiens lui avaient appris la stratégie de la guerre dans les plaines et il avait acquis une connaissance profonde des avantages militaires du terrain. Sa bravoure indomptable, son habileté à manier les armes et son bon jugement le désignaient comme commandant. Homme simple et discret sans  instruction, il avait refusé d'être le chef national et avait proposé Riel. Dumont très agressif aurait attaqué immédiatement le Fort Carlton et Prince Albert afin de saisir les dépôts de munitions, tandis que Riel  plus prudent voulait préserver la position morale et refusa de combattre avant d'être attaqué. Voici à ce sujet ce qu'on lit dans les "Mémoires de Monseigneur Boucher": "Heureusement, Riel l'emporta et évita ainsi une hécatombe de vies humaines."

    Ceci est discutable -- d'autres ont affirmé que si Dumont avait fait suivre sa victoire de Duck Lake d'une autre offensive immédiate, les Forces canadiennes n'auraient pas eu le temps de se rassembler et le Gouvernement aurait peut-être été contraint de négocier ou d'entreprendre des pourparlers, ce que Riel voulait en somme. Cette hypothèse se classe parmi les "si" de l'histoire, bien sûr, mais c'est un argument en faveur de la stratégie de Dumont.

  Après la capitulation de Batoche, Gabriel Dumont se réfugia aux États-Unis d'où il revint après des années pour reprendre sa vie de chasseur. La vie avait changé....plus de bisons! Il retourna à Batoche pour finir ses derniers jours. il s'éteignit estimé des siens le 19 mars 1906, et fut enterré dans le cimetière de Batoche qu'il avait si vaillamment défendu avec ses guerriers Indiens vingt ans auparavant.

  En souvenir de lui, qui aimait tant la nature, on a fait un monument avec une grosse pierre du pays. On y a rivé une plaque descriptive où sont gravés son nom et le récit de ses exploits. Il repose près de la Rivière Saskatchewan.

  Gabriel Dumont était allié avec les Dumont qui vivent actuellement à Duck Lake


 Petite note intéressante:

 Hier, 4 octobre 1979 (durant la rédaction du livre) une dame âgée nous raconta cette histoire: "Un soir, lorsque nous vivions à Bonne Madone, Gabriel Dumont, un ami de mon père vint frapper à notre porte. Ce soir-là, maman avait fait rôtir une oie sauvage. Gabriel, s'assit à notre table et partagea notre repas. Il se régala, passa la veillée avec nous, puis très tard reprit le chemin de Batoche. Le lendemain, papa apprit que Gabriel avait succombé à une crise cardiaque. J'étais bien jeune, mais je revois encore le "monsieur" qui avait pris son dernier repas chez nous. Cétait en 1906, et j'avais trois ans.
                                 
ref: Histoire de Saint-Louis, SK  pages 82-83

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