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Sunday, April 12, 2015

BOULET, BERNARD + Marie-Paule Thibault (89 FRAN --90 ang)


   BLOGUE 89 

    BERNARD BOULET + MARIE-PAULE THIBAULT

    Bernard -  fils d'André Boulet + Sarah Beauchemin
                  - n.  1918-06-12  -- Dunrea. MB
                  - m. 1949-02-21  -- Donnelly, AB + Marie-Paule 
                                                       Thibault (Thomas-Louis)
                  - d.  2006-04-12  -- Edmonton, AB


    Si j'ai choisi un blog pour Bernard Boulet c'est en raison de ses grands talents pour "patenter" et aussi l'être talentueux qu'il est pour travailler le bois. Des photos vont vous l'expliquer.

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     Né à Dunrea, Manitoba, le 12 juin 1918, et arrivé à  Donnelly le 4 octobre 1930 avec mon  père et deux soeurs, les autres membres de la famille arrivaient au mois de novembre.  J'ai fréquenté l'école de Donnelly jusqu'en juin 1935, date à laquelle je quittais les études pour travailler à  la ferme et ce jusqu'à la fin de 1941 . En l'hiver 40-41. je pris des cours à l'école d'Agriculture à Vermillion. En 1942, je pris un cours de soudeur à Vancouver et fut embauché au chantier naval de la mème ville jusqu'en mai 1943, date d'engagement dans l'aviation royale canadienne. En octobre 1944, je graduais de l'école de pilotes avec "ailes" et grade de sergent. Je fut démobilisé en janvier 1945 et placé sous réserve spéciale.

      En juin 1946, je tournais mes regards vers les terres neuves de Guy. Je fis donc application au département des terres et pris possession de ma concession au début de juillet.
       Il y avait déjà dans les environs, Aldéa Major et Anatole Turcotte. Pour parvenir à ce terrain, il y avait un sentier, six milles de long dans la brousse, en passant sur des chausses de castors et en y faisant beaucoup de détours. Quelques années auparavant un feu de forêt avait brûlé le meilleur du sol et avait laissé des souches assez solides

    Lorsque les voisins embauchèrent les machines de "Little Smoky Settlement" pour ouvrir quelques acres chacun, j'en fis autant. Leur équipement consistait en un TD18 avec' bulldozer' et "brushcutter" au bout d'une chaîne, ce dernier avait considérablement aplani notre chemin mais dans le champ et avec un tel attelage, la pelle du "bulldozer" à ras terre, le "brushcutter" toujours remorqué, se promenant en queue de veau autour des souches, donna pour résultat un défrichage de pauvre qualité et plutôt dispendieux. Après une vingtaine d'acres, je leur donnai congé. En octobre , en société avec Paul Emile Maisonneuve, nous achetions un Cat No30 et l'année suivante ouvrions chacun 125 acres, plus quelques centaines pour d'autres voisins. Pendant les vacances d'été, mes deux frères, Gabriel et Elphège, alors étudiants au Collège St-Jean, ont cassé avec un tracteur John Deere D cent acres pour P.E. Maisonneuve et autant pour moi.

Le sergeant pilote
en réserve spéciale
     En 1948, première récolte, un peu plus de 100 acres d'orge Montcalm enregistrée. Le 15 août, apparence de gel!  Nous avons donc décidé de faire de la fumée, espérant nous protéger contre le gel. D'un coté, Anatole Turcotte et son frère Jos. et de l'autre, P.E. Maisonneuve et moi-même, chacun son bidon de pétrole à la main, avons allumé les haies de  bois sec empilés aux extrémités des champs. Quelle merveille que ces  petits feux autour de notre domaine! Et les flammes montaient tout droit vers le ciel et les étoiles et il y eut très peu de fumée. A neuf heures du soir, il y avait du frimas sur les voitures; nous avons vidé l'eau des tracteurs dans une cuvette et nous nous sommes couchés. Le lendemain matin, il y avait un pouce de glace sur l'eau de la cuvette. Fin de la récolte cette année-là! (NOTE: Je me souviens bien de cette date. Le Père St-Jacques avait annoncé le pélérinage à Notre-Dame de Lourdes de Girouxville pour le mercredi 15 août, Il avait aussi suggéré que ceux qui le pouvaient, fassent le trajet à pieds....en vue d'une température clémente pour les récoltes. Jean-Luc Forcier et mon frère Charles avaient décidé de marcher...le lendemain matin, eux aussi joignaient les gens découragés. Chez-nous, nous avions eu de la neige qui avait applati la récolte.....)  

     L'hiver suivant, nous étions tous aux chantiers, espérant ramasser assez de fonds pour recommencer au printemps. La vie avait pris un rythme assez régulier: défrichage, petites  récoltes, chantiers! L'ensemencement de trèfle et de luzerne apporte une amélioration à nos sols au point d'y avoir des rendements bons à moyens.


"Le Bruscutter"




EN 1964- 1964-65  Bernard construit ses rateaux-racines surnommés "dinosaures"






                                                                             
         



Le séchoir construit par Bernard
                  




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