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Friday, March 20, 2015

LOUIS SCHMIDT (1) (49 FRAN -- 50 ang)

      LOUIS SCHMIDT (49 FRANÇAIS)  

         LOUIS SCHMIDT, PREMIER SECRÉTAIRE DE RIEL
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     À sa mort en 1935, à l'âge de quatre-vingt-douze ans, Louis Schmidt avait vécu plus d'un demi-siècle de sa vie, caché dans une obscurité relative. A part quelques rares amateurs d'histoire et quelques amis intimes, peu étaient au courant du rôle qu'il avait joué au Manitoba. La plupart ignoraient qu'il avait passé sa jeunesse avec son ami d'enfance Louis Riel, ou peu s'en souvenaine.

   Après une brève carrière politique au Manitoba, il vint s'installer sur la rive gauche de la Rivière Saskatchewan  - branche sud, - à vingt milles de Prince Albert et vécut paisiblement les cinquante trois dernières années de sa vie.

   Un jour, un représentant du Patriote de l'Ouest, journal imprimé à Duck Lake, exprima à Louis son ardent désir de le voir écrire ses mémoires et les événements historiques dans lesquels il avait été impliqué.

   Louis accepta volontiers. Il écrivit fidèlement tous ses souvenirs. Son manuscrit terminé, il l'envoya au Bureau du Patrimoine de l'Ouest pour publication.

   Malheureusement, ce fut à ce moment-là qu'une lampe à gaz, fit explosion au Bureau. L'incendie causa la mort de Charles Schmidt et de la petite fille de Paul Lemauviel. Le manuscrit des Mémoires de Louis Schmidt fut brûlé.

   On supplia l'auteur d'écrire de nouveau ses souvenirs. Louis, qui n'avait pas gardé ses notes, se remit courageusement à l'oeuvre et écrivit ses mémoires pour la seconde fois avertissant cependant que sa mémoire commençant  à faire défaut, il omettrait beaucoup de détails.

  Après l'incendie du Bureau à Duck Lake, le Patriote de l'Ouest fut remplacé par La Liberté et le patriote et publié d'abord à Prince Albert, puis au Manitoba pendant quelques années. Ce second journal des Canadiens Français n'existe plus aujourd'hui.

 Pour ce qui est du second Mémoire de Louis Schmit on commença à le publier en séries. Les Archives de Saint-Boniface en contiennent quelques-unes seulement.

 Perdues dans les colonnes d'un journal qui n'existe plus, ces pages historiques ont été partiellement traduites en anglais à la demande de M. Fred Anderson qui ne savait pas lire le français quand il accepta l'administration du musée de Duck Lake. Ces notes écrites en anglais servirent de documentation à l'auteur qui y a largement puisé pour décrire les événements du Nord-Ouest et révéler l'homme qui fut le premier secrétaire de Louis Riel.

  Avant d'écrire la biographie de Louis Schmidt qui était de "chez-nous", passons la plume à monsieur Donatien Frémont qui, en 1953, écrivait ce qui suit dans l'avant-propos de son livre intitulé Les trois Secrétaires de Riel et publié en série dans le Patriote:

 " Pourquoi ce livre évoquant une époque et un personnage sur lequel tout semble avoir été dit?

   Si l'on a beaucoup écrit - parfois à tort et à travers - au sujet de Louis Riel, ses collaborateurs immédiats sont plutôt restés dans l'ombre.

   Les hasards de l'existence ont amené l'auteur à vivre sur les théâtres des deux insurrections du Nord-Ouest. Il a connu quelques acteurs et témoins de ces drames qui secouèrent profondément le pays. Il a eu accès à des mémoires demeurés longtemps secrets qui projettent une nouvelle lumière sur les événements du passé.
 
  C'est la voix de ces acteurs et de ces témoins qu'il se propose de faire entendre.

 Heureux sera-t-il si ces pages réussissent à dissiper quelques nuages et à sortir de l'oubli trois Canadiens de l'Ouest dignes d'un meilleur sort"

(Signé)  Donatien Frémont

  Voici les noms de ces trois Canadiens presque oubliés :Louis Schmidt, fut le premier secrétaire de Louis Riel comme nous l'avons vu. Henry Jackson, originaire de l'Ontario et gradué de l'Université de Toronto fut le second secrétaire. Philippe Garnot le troisième secrétaire était en 1885, le propriétaire d'un restaurent à Batoche.

  Monsieur Frémont attire notre attention sur deux points:

  (1) Dès 1870, Schmidt craignait pour le Canada, l'annexion aux États-Unis.
  (2) Louis Schmidt n'a jamais voulu s'étendre sur l'événement sensationnel que fut l'exécution de Thomas Scott et que Riel paya de sa vie.

ref:  Histoire de St-Louis et des environs, SK - page 19

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