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Wednesday, March 18, 2015

BATAILLE DE BATOCHE (4) (45 FRA- 46 ANG)


   BATAILLE DE BATOCHE (45 FRANÇAIS)

   BATAILLE DE BATOCHE (4 )

   BATOCHE AVANT LE MOUVEMENT DE LIBÉRATION

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       L'histoire inédite de Xavier Letendre (dit Batoche) racontée par les Anciens des environs de Saint-Louis est un peu colorée et romancée. Elle donne tout de même une bonne idée de qui était Batoche avant le mouvement de Libération des Métis, qui eut lieu en 1885.

      Xavier Letendre était une homme riche, installé à Batoche depuis 1870. C'était un bel homme, jovial, plein de bonne humeur....un bon échantillon de sa classe. Letendre (1841-1901) épousa Marguerite Parenteau (1843-1937) une femme sérieuse et énergétique...qui fait honneur à l'honneur et  à l'endurance de son sexe. Elle était la fille de Pierre Parenteau et de Josèphe Delorme."Batoche" et Marguerite eurent quinze enfants. Nous ne parlerons ici que des cinq qui épousèrent des conjoints dont les noms nous sont familiers. Jean épouse Rosalie Dumont, Florestine (Bruno Venne) Josette (Albert Pilon) Azarie (Elmire Parenteau) Marie (Emmanuel Champagne).

     "Batoche" et Marguerite arrivèrent à Batoche avec un monsieur Champagne, Charles Chamberland, peintre canadien et les deux frères Gareau dont l'un était charpentier et l'autre maçon.

     Avec du bois qui venait de Troy (Qu'Appelle) de Winnipeg et de Saint-Paul, Batoche se fit bâtir une grande maison de deux étages et demi, avec une galerie à colonnes. C'était la merveille des Plaines, un vrai château. Il avait aussi un grand magasin avec une demeure au dessus, deux grand hangars, un quartier de police et une forge. Malheureusement, il fit aussi construire un débit de liqueur.

   Dans sa "Belle Maison", il y avait cinq chambres à coucher. Xavier recevait beaucoup et savait recevoir. Lorsque le Gouverneur Général du Canada (Lorne) visita l'Ouest, il fut conduit chez Letendre où la réception fut grandiose. La maison de Batoche était le point de ralliement. Les missionnaires y regroupaient les enfants pour enseigner le catéchisme. Les réunions importantes se faisaient là. On s'y rencontrait pour des veilléesde plaisir où le chant, le folklore et la musique étaient à l'honneur.
   
  "Batoche" dirigeait l'une des entreprises commerciales les plus importantes de l'Ouest. Pour son magasin, Xavier importait de Paris et de Londes du velours, de la soie, des chapeaux hauts, de beaux souliers, des gants de cuir, du ruban, du parfum, etc. Pour sa femme, il achetait des affaires de luxe, des tapis, des rideaux, des peintures de France, un piano, des armoires ornées de marbre. Gabriel Dumont obtint de Batoche une table de billard et une machine à coudre qui fonctionnait avec le pied.

   Entre 1881 et 1884, un Comité de Construction, dont Xavier et Gabriel Dumont faisaient partie, fit bâtir une église et un presbytère. En attendant que les constructions soient terminées, le Père Valentin Végreville, o.m.i. passa chez Letendre l'hiver de 1881.

   L'église finie et la cloche achetée, Xavier et sa soeur Marie Champagne furent parrain et marraine de la cloche qu'ils appelèrent Marie Antoinette. Quand les soldats enlevèrent la cloche en 1885, les époux Letendre la remplacèrent par une autre plus grosse et plus belle et lui donnèrent le nom de Marie-Alberta-Julianna.

   

       Entre 1800 et 1884 en plus des bâtiments appartenant ;a Xavier Ltendre, il y avait autres magasins, 
Champagne, Boyer et Dumont. Avec les résidences de cinquante familles, Batoche était un village assez considérable où vivaient entre autres Jean Dumont, Moïse Ouellette, Joseph "Dode" Parenteau, Cuthbert Fayant, Cuthbert Gervais et Gilbert Breland (Breland dit Boishué).
   Letendre fit beaucoup de voyages entre Batoche et Winnipeg. De Fort Garry, il avait ramené cent charrettes à boeufs qu'il vendait en chemin à Portage la Prairie, à l'ile à la Crosse, à Fort Carlton, etc. Il entassait à Batoche les charrettes qui lui restaient pour les vendre aux pionniers nouvellement arrivés.

  En 1884, les propriétés des Letendre étaient évaluées à soixante-dix mille dollars.

 ref: Histoire de St-Louis et des environs - "Je me souviens" - page 12

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