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Sunday, March 1, 2015

DARIMONT, MARIA (27 FRAN --- 32 ANG)


 DARIMONT, Maria + Emile Vanderaegen

  Maria     - fille de Gaspard Darimont et Esther Willain
                  -  n. 1868-05-09  Jalhay, Belgique
                  -  m. 1899-08-30  Bruxelles, Belgique  
                       + Vanderaegen, Emile (Jn-Bte)
                -  d.  1955-05-17 High Prairie, inhumée à Donnelly
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Comme préambule à propos de mes grands-parents, je vous dirais que je pourrais écrire un livre sur leur vie. Aujourd'hui je me contenterai d'une petite histoire;  vous comprendrez tout. D'abord, mon grand-père était un enfant illégitime, pas trop surprenant en Belgique. Ma grand-mère a épousé mon grand-père parce qu'il était un homme doux. C'était un artiste et un bijoutier, mais qui n'avait aucun sens pratique et on pourrait dire que c'était un mariage pas trop bien assorti..

Ma grand-mère avait poursuivi ses études commerciales en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et possiblement en Italie, surtout pour apprendre différentes langues. Ses études terminées, son père, dominateur lui dit, "maintenant tu vas marier mon partenaire d'affaires"  Maria répondit à son père par un "NON" très catégorique et très fort. Plusieurs années plus tard, elle épouse Emile, un peu pour se venger??
Peut-être que non.

Aujourd'hui de vais vous parler d' une histoire de ma grand-mère  alors qu'elle tenait un magasin à Kinuso, AB, un petit village du côté sud du Lac-des-Esclaves. C'était vers les années 1916. Ma grand-mère venait d'une famille de gens d'affaires, mais la propriété était au nom de mon grand-père selon la loi....

   Il y avait trois magasins généraux à Kinuso en 1916 et chacun avait une licence pour acheter des fourrures. Certes, il y avait des réglements et des quotas, mais tout allait bien.

Un jour deux hommes se présentent au magasin de ma grand-mère, un indien et son interprète. L'indien, un chasseur, avait tué un renard argenté! les magasins de fourrure étaient toujours en demande pour une telle fourrure.  L'interprète dit à ma grand-mêre, "on va vendre cette fourrure par soumission (d'offre). Si vous êtes intéressée à proposer une offre, on va ouvrir les soumissions samedi à 10:00 du matin." Ma grand-mère a pris la fourrure, l'a bien examinée, puis a décidé de mettre une offre. Elle a écrit sa lettre, mis une autre feuille de papier blanc par-dessus pour s'assurer que personne ne pourrait voir au travers de l'enveloppe, a scellé celle-ci avec la cire orange-brun du temps. Elle applique le sceau  du magasin par dessus quand la cire est encore chaude.

Samedi matin à la station du chemin de fer, tous arrivent presque ensemble. Ils sont cinq, l'indien avec sa fourrure, l'interprète et les trois propriétaires des magasins. Un mot de l'interprète et sans plus de cérémonie on passe aux soumissions. La première enveloppe que l'interprète ouvre est celle de ma grand-mère - on annonce que Maria a fait une offre de $350.00. Les deux autres propriétaires de magasin ont éclaté de rire et sont sortis. Ma grand-mère tient son sang froid et surtout ne veux pas être intimidée par personne. Elle fait un chèque de $350.00 et emporte la fourrure. En arrivant à la maison, elle se dit je vais envoyer cette fourrure à un marchand qu'elle connait de réputation à New York au lieu de leur commerçant régulier - Révillons Frères.

Rendue dans son bureau, elle regarde bien la fourrure et l'enveloppe précieusement dans du beau papier de soie et fait un beau paquet. Elle écrit une lettre au commerçant de New York et lui dit à peu près ceci. J'ai acheté cette fourure par soumission et je crois avoir payé trop cher. Cependant, j'aimerais recouvrir le plus possible de mon argent. La fourrure part par malle enregistrée pour New York.

Trois semaines plus tard ma grand-mère, reçoit de la compagnie de fourrure de New York, un chèque de $700.00 avec une belle lettre disant que c'était une magnifique fourrure et qu'il ne fallait pas avoir peur de payer un bon prix pour cette qualité. La compagnie se dit aussi heureuse que ma grand-mère l'ait contactée.

Maria demande à Emile, l'artiste :  pourrais-tu peintre un beau renard argenté, sur une planche assez grande qu'on va mettre sur la bâtisse du magasin, qui dorénavant s'appellera le "Silver Fox Store"?



Ma grand-mère à l'âge de 50 ans. Je l'ai rarement vue sans un costume tailleur et une blouse blanche. Ici elle porte une épinglette - oui c'est un renard argenté, cadeau de mon grand-père le bijoutier.

???P. S. dans notre famille, il y a des collectioneurs de toutes sortes de choses, de timbres, de monnaie, de vitre ancienne qui change de couleurs, articles de chemin de fer, etc. et quand quelqu'un fait un bon marché on lui dit "tu as gagné un renard argenté....                         


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