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Wednesday, March 18, 2015

BATAILLE DE BATOCHE (5) ) (47 FRAN -- 48 ang)


      BATAILLE DE BATOCHE (5)

     Mouvement de Libération (2e partie)

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     Par rapport aux agitations politiques, Letendre reconnaissait certainement le bien-fondé des griefs qu'exposaient les Métis et appuyait la demande de réformes de Riel. À l'arrivée de ce dernier dans le District, Letendre lui offrit même de le loger chez lui, mais il n'appuya à aucun moment un soulèvement armé car cela lui semblait un geste futile qui les vouait à l'anéantissement. Les moyens de pression et les menaces étaient dans l'ordre des choses, mais si l'on choisissait le recours à la violence contre une autorité légalement constituée et tellement plus forte on risquait de tout perdre. Les risques étaient trop grands surtout dans le cas d'un marchand bien établi et qui avait beaucoup à perdre. Lorsqu'à l'automne, un différend opposa Riel, au clergé, Letendre eut d'autant plus raison de se montrer prudent.

   Quand éclata la Rébellion, il demeura conséquent avec lui-même, se tint à l'écart et n'y prit aucune part active.

   Le 9 octobre Batoche partit avec sa famille pour aller faire la traite durant l'hiver à Fort à la Corne. Il laissa sa mère et deux de ses filles en charge de la maison et confia son magasin à son gendre Charles-Eugène Boucher.

  Letendre avait coutume d'aller visiter ses postes du Nord, mais cette fois son départ était particulièrement opportun. Il ne songea pas cependant à vider son magasin de Batoche, rempli de marchandises, ni à mettre en sécurité l'énorme quantité de fourrures entreposées dans le grenier de sa maison.

  Plusieurs membres de la famille immédiate de Letendre étaient pleinement engagés dans la "Révolution". son frère André fut tué à Batoche. Un autre frère Louis et ses beaux-frères Champagne et Dumont étaient grands partisans de l'intervention armée.

   La plupart des marchands de Batoche refusaient leur appui à une action armée et se retirèrent au Fort Qu'Appelle laissant la vieille mère de Xavier et ses deux jeunes filles ainsi que Madeleine Dumont soigner les blessés.

   La marchandise que les Métis avaient laissée dans les magasins fut plus tard prise par les soldats et pire encore détruite. De toute manière, chacun était perdant.

   Que pensait Letendre au Fort la Corne ?

  Quand Riel envoya Élie Dumont prévenir le vieux Batoche celui dit "On a déjà "pillé" mon magasin à Batoche, si je laisse ce que j'ai ici on va encore me le piller en mon absence. Mais après la guerre il revint à Batoche.

   Mgr. Vital Grandin, qui visitait l'Ouest après le Rébellion, a écrit ce qui suit à l'un de ses Pères:  Nous dînons chez Xavier Letendre...aujourd'hui pauvre... son beau magasin tomba entre les mains des révoltés...sa magnifique maison servit de forteresse...elle est littéralement criblée de balles.....Le corps de la maison est encore solide, mais les portes, les fenêtres les cloisons, parquets...tout est complètement endommagé. Son riche mobilier a disparu. Il  m'assure avoir perdu quarante mille piastres."

   Cette description fait image,  Xavier Letendre était devenu pauvre.   

  Letendre fit réparer sa maison et son magasin. Les Gareau y travaillèrent tout l'hiver 1885-1886. Au printemps, la population de Batoche avait bien diminué. Appauvris, découragés, pressés par la faim et la misère, beaucoup étaient partis dans d'autres centres trouver des parents et des amis. Beaucoup étaient encore en prison ou avaient disparu. Ceux qui restaient étaient pauvres.

   L'année suivante, il n'y avait plus d'argent et ce fut une année de sécheresse. Puis ce fut la dépression, les sauterelles et la disette.

    NOTE: un auteur -- Strange Empire -- s'amuse à dire ce qui suit: "Si les Métis au lieu de perdre la guerre de 1885, l'avaient gagnée, aujourd'hui Batoche, si bien situé serait devenu la grosse ville du Nord et Prince Albert serait un petit village"
 
                           C'est une hypothèse

ref: Histoire de Saint-Louis et des environs  - Je Me Souviens - pages 12-13


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