Additional Information

Add Information Here
DO YOU WISH TO SEE LUCILLE ON MT. LOGAN (Canada HIGHEST PEAK!) JUST CLICK BETWEEN
BLOG ARCHIVES AND MY PICTURE.

Wednesday, July 22, 2015

GIROUX, PERE HENRI, O.M.I. (205 FRANÇAIS -- 206 ang)


GIROUX, Père Henri (205 FRANÇAIS)

GIROUX, Père Henri, o.m.i. (Alarie + Adélaide Giroux)

Henri, omi  n. 1869-08-08  St.Sébastien, QC
                   ord. sac. 1896-05-30 Ottawa, On 
                          par Mgr. Thomas Duhamel 
                   d. 1956-12-25  Girouxville, AB 

       nommé missionnaire-colonisateur pour la future région                               francophone de Rivière-la-Paix, en Alberta


                                  Henri Giroux
  ============
     La politique d'immigration, c'était à toutes fins pratiques, portes ouvertes, premier arrivé - premier servi. En 1911 dans une réunion de Mgr. Grouard avec le Père Falher et le Père Giroux, ce dernier fut nommé agent de rapatriement et de colonisation pour le Vicariat de Grouard. Si la "fièvre des Etats" (Unis) avait ralenti il n'en restait pas moins que la Rivière-la-Paix, c'était toujours un peu plus loin que le bout du monde pour les Québecois et pour les 395,000 francophones nés au Canada et vivant au Etats-Unis (1900). 

     Le Père Giroux, qui s'était rendu dans l'Est et "aux Etats" pouvait exagérer un peu la longueur de l'été ou la douceur de l'hiver, ou même pouvait ajouter un tout petit peu à la grosseur moyenne  des choux et des carottes. Il ne pouvait cependant pas tromper sur la productivité du sol; la preuve en était faite aussi loin qu'au Fort Vermilion. Quant à la vision, celle de son Évêque, et la sienne, de paroisses prospères bâties par les "gens de chez-nous", cette vision fut prouvée tout à fait réalisable.

de: Paroisse du Sacré-Coeur de Donnelly, 1922-1982

                                ---------

    Avec peut-être un peu de répétitions....
  
    En 1911, Monseigneur Grouard nomma le Père Henri Giroux comme missionnaire-colonisateur et il n'aurait pas pu faire un meilleur choix, tout simplement parce que le Père Giroux était un homme qui aimait le monde et aimait parler et rire avec eux.

     Il partit pour Montréal à l'automne et commença à faire sa publicité dans la grande ville. Il avait son bureau sur la rue St-Antoine. L'arrivé du Père Giroux, était la nouvelle du jour - on en parlait dans les familles, sur la rue, dans le tramway. Le Père Giroux ne perdait pas son temps, il parlait à tout le monde. Il se rendit dans les états du Rhode Island et du Massachusetts pour prêcher les dimanches et organiser des rencontres pour les intéressés. Si les gens accusent parfois le Père Giroux d'être un trop bon vendeur, Mme Marie-Rose Dandurand dit, Le Père Giroux n'a rien exagéré chez-nous.  Il nous as dit dans ses sermons : "Ça prends des bras forts et du monde courageux pour venir dans l'Ouest." 

    La date du premier départ est pour le 1er juin 1912. Le Père Giroux est à bord du train et s'occupe de tout son monde de Montréal à Edmonton. Enfin on débarque à Edmonton et on change de train car à partir de ce jour-là il y avait une route par train d'Edmonton à Athabasca Landing. Ceci le Père Giroux le savait et avait fait coordonner les dates. 

    D'Athabasca Landing, on prend le bateau, puis des portages, et un autre bateau avant d'arriver enfin à destination - Grouard, AB.

A Grouard, il y a un évêque, Mgr. Emile Grouard, les Soeurs de la Providence, l'évêcher, l'hôpital et  beaucoup de monde qui parle français. Grouard est une petite ville d'environ 2,000 personnes.   

    Le Père Giroux continue de s'occuper de son monde. Après quelques jours passés à Grouard, où les Soeurs et les Prêtres accueillent les nouveaux colons, ceux-ci se mettent en route vers la "Terre Promise".  Le premier jour on se rend au sud de Donnelly. On suggère de planter une croix et d'inscrire les noms de ceux présents. Le soir se termine par la prière. Le lendemain on part tôt pour aller voir ces belles terres. Le terrain est arpenté,et il suffit de retourner à Grouard pour l'enregistrement au bureau officiel des terres. Le Père Giroux suit son groupe. 

    Quand l'hiver s'annonce, presque tous retournent à Grouard . Il y a beaucoup d'ouvrage et on sera assez bien logé tout en gagnant d'assez bons salaires. C'est aussi durant cet hiver que des homnmes se sont fait du "moonshine"(alcool) pour s'approvisionner pour l'été suivant. Peu avant le retour du printemps on vient parler au Père Giroux et on le met au courant.
C'est durant la prohibition! comment allons-nous ramener notre boisson chez-nous? Le Père Giroux  assure qu'il va s'en occuper. 

D'abord c'était un dimanche. C'est le retour des colons pour Falher et Donnelly. Tous sont venus à la messe et ont reçu les sacrements. On prend un bon diner, compliment des soeurs de la Providence. Le Père Giroux avait dit à la supérieure qu'il connaissait très bien : "Pourquoi ne pas donner quelques jours de congé à vos cuisinières?" La soeur accepte.

Les policiers savent aussi que c'est la journée du retour de ces colons et qu'ils ont de la boisson, beaucoup de boisson! Ils les attendent à la sortie du village de Grouard. On charge les voitures, Dans la première voiture on charge tout le "moonshine" dans des boîtes de bois préparées, on recouvre le tout de couvertures avec de egros madriers et on fait asseoir les Soeurs de la Providence par dessus. Le charretier laissera les Soeurs à leur maison de High Prairie. 

  Quand la police voit la première voiture qui est censée aller seulement à High Prairie, on ne se doute pas que c'est un colon qui va continuer dans la région de Donnelly-Falher. Personne ne questionne les Soeurs, on les laisse passer mais on fouille méticuleusement la deuxième voiture, la troisième et jusqu'à la dernière sans rien trouver. 

Grâce au Père Giroux, les colons ont eu leur moonshine en l'été quand ils en avaient bien besoin. 

En 1926, le Père Giroux est curé de la paroisse de Joussard, paroisse voisine de Kinuso où mes grands-parents avaient un magasin. Il allait à l'occasion à Kinuso voir mes grands-parents, les seuls francophones dun village. Ma grand-mère aimait beaucoup les Pères Oblats et offrait toujours au Père Giroux de venir diner avec eux. Une bonne journée, ma grand-mère lui demande,

- Connaissez-vous de bons canadiens-français pour mes filles?  

    - Le Père répond, "j'en connais quelque uns, et un en particulier. 

    - Ma plus vieille fille a 25 ans, garde-malade et sera avec nous la
  troisième semaine du mois de mars.

- Le Père répond,"je vais m'en occuper et je vous rendrai réponse". 

La communication s'est faite, mes parents se sont rencontrés le 19 mars et se sont mariés le 4 janvier 1927.  Ce matin-là le Père Giroux est venu assister au mariage, premier mariage de blancs à Kinuso, selon les registres de la paroisse....

Une journée le Père Giroux vient chez-nous comme il le faisait très souvent, il voulait voir mon père qui était absent. Ma mère lui fit une tasse de café et lui demande "retournez-vous par McLennan (ses deux soeurs étaient chez les soeurs de la Providence)" Ma mère ajoute "Dites aux soeurs de me préparer une chambre pour la semaine prochaine"  Le Père Giroux répond "C'est bien".  
   
Il arrive à l'hopital de McLennan, fait la commission de ma mère, et les soeurs lui ont dit, "on ne vous croit pas Père Giroux, on a vu Madame Cimon la semaine dernière et ce n'est pas vrai,..et les Soeurs riaient.  Il n'a rien dit.  

La semaine suivante, ma mère est allée à McLennan et je suis née (nov.1933).

    Pour un farceur, la farce est retombée sur les Soeurs. 

Quand ma petite soeur est décédée en septembre 1938, elle était victime de la maladie mangeuse de chair, une maladie de 4-5 jours, mes parents étaient avec elle continuellement. Ma mère constatait que la température montait et dit à Simonne, (7 ans) "Tu vas peut-être faire une petit voyage?" et Simonne répondit "Ce soir je vais coucher avec le petit Jésus" Elle est décédée le 13 septembre, fut exposée une journée, la maison pleine toute la journée, dont tous les élèves de l'école. Le père Giroux est venu et il donna la main à mon père et à ma mère et leur dit "Je vous félicite d'avoir un ange au Ciel" Le lendemain, était la fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs, patronne des religieuses Ste-Croix de Donnelly.
 Je n'avais pas encore 5 ans mais je me souviens de ça surtout de la visite du Père Giroux parce qu'on le connaissait. C'était sa manière, toujours prèt à aider tout le monde sans exception.  

 Se sentant vieillir, il est allé à l'hopice de Whitelaw tenu par des religieuses où il passa environ deux ans.  Il est décédé le jour de Noël. Ses funérailles eurent lieu à Girouxville, village nommé en son honneur et il fut inhumé dans le cimetière de cette paroisse dans la section des Oblats. 

Lignée directe de Henri  GIROUX:

1 - GIROUX, Jean + Marguerite Guilleron, Bignon, Révillon, Perche, FRANCE
2 - GIROUX, Toussaint + Marie Godarad  m. 1654-04-24  Québec, QC
3 - GIROUX, Raphaël + Madeleine Vachon  m. 1681-11-26  Beauport, QC
4 - GIROUX, J-Noël + Geneviève Cadieux  m. 1711-06-22  Beauport, QC
5 - GIROUX, Pierre + Marie Sénécal  m. 1754-02-25  Laprairie, QC
6 - GIROUX, Basile + Isabelle Dupille  m. 1791-08-16  Acadie, QC
7 - GIROUX, Constant + Sophie Raymond  m. 1822-10-07  Acadie, QC
8 - GIROUX, Alarie + Adélaïde Giroux  m. 1859-02-08  St-Valentin, St-Jean
9 - GIROUX,  Henri....





No comments:

Post a Comment