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Sunday, June 21, 2015

LA PAROISSE DE DONNELLY (8) (169 FRANÇAIS -- 170 ang)


LA PAROISSE DE DONNELLY, (8) (169 FRANÇAIS)

Le troisième groupe de colons arrive en août 1912

L'arrivée du troisième groupe de colons voulait dire qu'enfin la famille de Télesphore Leblanc était réunie au complet. Marie-Anne qui était la seule femme dans l'ouest reçoit maintenant le support de sa mère et de ses grandes soeurs. Mme Télesphore Lablanc qui servira comme sage femme est la première du groupe et n'hésite pas à aider quand on le lui demande.

      La construction de la demeure était finie avant l'arrivée de Mme Leblanc et ses trois filles, et c'était une grande joie d'être tous réunis. La demeure peut loger toute la famille. avec quelques inconvénients.

      La famille Leblanc, c'est une famille courageuse. On mentionne les deux décès, qu'on accepte avec grande foi puis on passe à autre chose.
     
     Marie-Rose nous raconte que rendue à Grouard et avant de partir pour le Peavine Creek, la famille Leblanc en profite pour faire des amplettes. Parmi leurs achats, elle avait acheté des pruneaux secs. Mais il n'y a pas grand place et peu d'armoires dans le shack et Marie-Rose décide de les mettre dans un taie d'oreiller et d'accrocher le tout au plafond. Ça semblait une très bonne idée jusqu'au moment où éclate un bon orage avec de la pluie. La demeure était assez spacieuse pour toute la famille mais n'est pas sans inconvénients. Par exemple, le toit de terre qui est la norme, n'empêche pas la pluie de pénétrer dans la maison. Les prunes ne furent pas épargnées, si bien qu'à force d'absorber de la pluie, elles ont gonflé au point que la taie d'oreiller s'est  déchirée...

Marie-Rose Leblanc en 1912, disait, "J'étais la seule fille du pays, alors j'étais la plus belle"

MARIE-ROSE LEBLANC (1907)

La construction du shack est finie. Avec l'aide de Marie-Anne, on a commencé à nettoyer un  morceau de terrain un plus grand qu' un jardin. Avant l'arrivée de l'hiver, on va pouvoir agrandir encore un peu  le terrain, qu'on a hâte d'ensemencer au printemps.

Au mois d'octobre le Père Jean-Marie Dréau fut nommé pour servir la nouvelle région. Il vient visiter la famille Leblanc et leur déclare qu'il viendra leur dire la messe deux fois par mois durant l'hiver. Un dimanche chez Leblanc et un dimanche chez Legault. Marie-Rose dit  "Le Père Dréau est toujours venu, même quand il faisait très froid. - un dimanche il devait faire  40 sous zéro  peut-être plus froid, et il devait faire 65 miles à cheval...quand il est rentré, il était tellement gelé qu'il ne pouvait pas parler...."

NB. En 1951 l'office National du Film dans son film de "La Rivière-la-Paix" avait très bien expliqué l'histoire de Madame Leblanc-Gravel qui à plus de 80 ans racontait son l'histoire avec émotion.  

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