Additional Information

Add Information Here
DO YOU WISH TO SEE LUCILLE ON MT. LOGAN (Canada HIGHEST PEAK!) JUST CLICK BETWEEN
BLOG ARCHIVES AND MY PICTURE.

Wednesday, February 4, 2015

SRS GRISES - PROVIDENCE ( 8 FRAN + 13 eng)

SOEURS GRISES - FORT PROVIDENCE (8 fran)

LES SOEURS GRISES A FORT PROVIDENCE, L'arrivée des Soeurs Grises dans une nouvelle région mérite certainement qu'on raconte toute leur histoire. Les premières religieuses, arrivèrent dans l'Ouest du Canada en 1844, première mission du Manitoba. En 1859, les Soeurs arrivent au Lac Ste-Anne, première mission en Alberta, pour déménager quatre ans plus tard (1863) à St-Albert. Les demandes pour que les religieuses viennent travailler dans l'Ouest, ne manquent pas. En 1867, les Soeurs arrivent à Fort Providence. Ça c'était tout un défi! Naturellement les prêtres et les frèressont toujours heureux de voir les religieuses arriver dans une nouvelle mission. Il y a même un frère qui a écrit à Monseigneur immédiatement pour lui demander la permission pour que les religieuses s'asseyent à la même table que l'évêque, au premier souper.!!!. Fort Providence est la toute première mission catholique aux Territoires du Nord-Ouest, mais sûrement la plus difficile à s'adapter. Les Oblats sont à cette mission depuis 1861-1862. La mission a été fondée par Mgr. Vital Grandin à l'automne de 1861. Les frères et les Pères arrivent quelques mois plus tard pour y demeurer. Ce fut la construction d'un presbytère et d'une église, ( les deux sont très modestes.) Les hivers sont rigoureux et les heures de clarté, pas tellement nombreuses. On commence et on a rien. Le magasin du coin est inexistant. La troisième année, on décide de bâtir une place un peu plus convenable pour des religieuses puisque les évêques s'accordent sur le fait qu'une mission sans religieuses ne dure pas tellement longtemps. Aussi, les soeurs Grises ont la réputation de ne jamais dire "non". La demande est faite, on a bonne espérance.
En 1866, le Père Emile Grouard, est nommé à Fort Providence et
lui non plus ne dit jamais "non". Après quelques jours il apprend que les soeurs de la Charité (les Soeurs Grises) vont venir à Fort Providence. Il ne peut tout simplement pas croire qu'on ait osé demander des religieuses pour le Fort Providence. Il ne peut contenir ses pensées et les exprime, "On est au bout du monde ici au Mackenzie...Des pauvres femmes quittent tout d'un coup leur couvent de Montréal pour s'en venir dans ces pays perdus, chez les indiens dont la conversion est à peine entamée! Nous autres les hommes on se réchappe encore en tuant un lièvre ou un musqué... mais les soeurs! Alors qu'on a vu des explorateurs, si bien approvisionnés pourtant par leurs gouvernements, réduits à manger leurs engagés. (NOTE: les soeurs sont venus et sont demeurées au Mackenzie pendant cent trente ans - 1867-1997) Dans son livre, "Thanks Sisters", Agnes Sutherland, mentionne que c'était toujours un honneur pour une religieuse d'êtrenommé pour aller au Grand-Nord. Elle ne connaissait aucune religieuse qui avait refusé l'honneur....Mais quand même, Emile Grouard, on est d'accord avec vous. C'est le 17 septembre 1866 que les religieuses quittent Montréal pour Fort Providence. Un voyage par étape qui prend du temps j'en conviens. Enfin, les religieuses, Elizabeth Ward,( Soeur St.Michel des Saints), Adèle Lapointe, Rosalie Brunelle, Michèle Michon et Marie Domitilde Letendre arriveront à Fort Providence le 28 août 1867. Mgr.Henri Faraud se rend à Fort Chip, rencontrer les soeurs. Mgr. n'était pas reconnu pour être un homme patient. Quand il aperçoit les religieuses, il leur dit d'un ton dur "Ça fait longtemps que je vous attends" J'imagine que c'était" bonjour et bienvenue" tout en même temps...Les religieuses ne savent pas quoi penser, alors elles se mettent à rire, puis viennent s'agenouiller pour baiser son anneau!. En route, il y a du portage à faire et Mgr. ordonne aux religieuses de prendre chacune un attelage pour traîner le bateau. Cette action fut très populaire, on en a beaucoup parlé....en 1927 - 60 ième anniversaire de l'arrivée des religieuses. La communauté a tenu à célébrer les 60 ans en refaisant la scène du portage que les religieuses avait fait. (Les religieuses n'avaient pas besoin de permission spéciale pour aider au portage...comparé à s'asseoir à la même table que l'évêque pour souper).. En 1887, c'est l'année de famine, à l'automne 1886. l'hivers a commencé tôt, impossible de faire la pêche à l'automne. c'est dire qu'il y a très peu à manger,pour la mission, mais aussi pour les familles les chiens et tous qui dépendent du poissons pour subsister. A Providence, le supérieur de la mission a décidé de retourner les enfants pensionnaires chez leurs parents. Mais les parents sont venus supplier les Soeurs de reprendre leur enfants, vous avez peut-être pas beaucoup à leur donner, mais nous n'avons absolument rien pour eux...et les Soeurs décident d'accepter les jeunes. Les frères faisaient la chasse, et quand ils ne trouvaient pas de gibers, ils tuaient un chien ou un chat afin d'avoir de la viande....Les soeurs avait répondu: "on préfère jeûner.! (et moi aussi) Quand les soeurs de Montréal ont appris la nouvelle, elles ont demandé aux religieuses de retourner à Montréal, mais les religieuses de Fort Providence ne veulent pas retourner à Montréal, elles veulent rester à Providence. Finalement, les religieuses ont obéi à l'autorité. Elles se sont préparées pour partir, mais elles ont manqué le bateau (littéralement). Il y a eu un autre débat et les soeurs ont obtenu la permission de demeurer à Fort Providence à la joie des soeurs. Soeur Agnes Sutherland a écrit dans son livre "Thanks Sisters" "C'était un honneur que d'être demandé pour aller àu Grand Nord. La grande majorité voulait être au Mackenzie". En 1997. Gilbert et moi avec Soeur Simonne Lapointe sommes allés faire un beau tour des Territoires où nous avons vu plusieurs missions y compris Fort Rae. C'est là que Soeur Lapointe avait fait la connaissance de la famille Hilaire Fortier, professeur à Rae. Aussi elle avait travaillé plusieurs années avec soeur Cécile Montpetit comme infirmière. Soeur Montpetit nous attendait pour un diner et elle nous a dit: "je pars pour Montréal, vendredi", la dernière infirmière du grand nord. "Ici je remplissais la fonction de médecin et je m'occupais des accouchements, maintenant, le gouvernement a embauché deux garde-malades...Je suis la dernière infirmière à partir". Soeur Simonne ajoute "quand on travaillait ensemble, nous faisions part d'un groupe de 200 prêtres, frères et religieuses; aujourd'hui (1997), il reste seulement trois prêtres OBLATS, quelques soeurs pour s'occuper de la pastorale, Mgr. Croteau et un autre évêque qui est en fonction.. C'est à peu près tout. NOTE: Les Oblats sont des missionnaires, quand leur mission évoluent à plusieurs points de vue, les missionnaires choisissent d'autres pauvres. Depuis une dizaines d'années ils vont en Afrique où le besoin est plus urgent, les Soeurs Grises ont choisi le Brézil et l'Afrique, Quand on est missionnaires - c'est pour la vie. .

No comments:

Post a Comment