NAULT, NORMAN - A WAR PRISONER
NAULT, NORMAN (5 English -- 9 franc)
In 1996. Norman attended a large NAULT family reunion in Deschambault, QC . A very pleasant man who speaks to everyone, the Nault family asked if he would give an interview to the press, which he readily accepted.
At the time, he was living with his wife in Alaska., and I believe that is where he died.
Norman was the son of Napoleon Nault who was born in St--Vital, MB
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Early, on the morning of December 7th, 1941, the Japanese airforce succeeded in launching a surprise attack without precedent in the military annals of the Pacific, After several disastrous minutes of uninterrupted bombing, a large part of the flotilla of American warchips, stationed in Pearl Harbor, was destroyed.
NAULT, NORMAN (5 English -- 9 franc)
In 1996. Norman attended a large NAULT family reunion in Deschambault, QC . A very pleasant man who speaks to everyone, the Nault family asked if he would give an interview to the press, which he readily accepted.
At the time, he was living with his wife in Alaska., and I believe that is where he died.
Norman was the son of Napoleon Nault who was born in St--Vital, MB
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Early, on the morning of December 7th, 1941, the Japanese airforce succeeded in launching a surprise attack without precedent in the military annals of the Pacific, After several disastrous minutes of uninterrupted bombing, a large part of the flotilla of American warchips, stationed in Pearl Harbor, was destroyed.
The Japanese warplanes disappeared over the horizon as quickly as they had come, leaving behing them total consternation. During the same period, the American forces had stationed 350 "marines" and approximately 1200 civilians on Wake Island, livewise in the Pacific. The non-military personnel had been hired to dig trenches, contruct fortifications and see to the military logistics. Fearing a Japanese attack, certain civilians had learned how to use machine guns, but there wasn't enough equipement for everyone.
The day after the attack on Pearl Harbor, the Japanese invaded Wake Island and on December 23rd, 1941, the Americans surrendered it. The Japanese took over Wake Island and all the military and civilian survivors were made prisoners.
Among the 1200 civilians on Wake Island was a descendant of François Nau, Norman Nault (No. 396). Norman became a prisoner with his companions. (Those who attended the Deschambault (Nault family) réunion in 1996 might, perhaps recall meeting him on that occasion).
In a press interview, he recounted briefly the conditions of life in the prisoner of war camps and what one had to do to survive. Norman Nault and the other prisoners of war were transported to other sited in Japan and China. They were often moved from one camp to another depending on various work-related needs, for example, doing forced labor in steel factories. Despite the heavy work imposed on them, they were restricted to a food intake of only 600 to 800 calories a day (about two cups of rice or barley). In order to live, they had to eat whatever they could find: rats, the heads and innards of fish, plants, insects and anything else they could get, legitimately or not. At the end of almost four years, these men, who had originally weighed about 175 pounds, were now no more than walking skeletons, weighing 70 to 80 pounds.
They slept poorly, tormented by fleas, bugs, rats and the cold of winter. In rags and without adequate medical supplies, they had to face every imaginable disease: dysentery, malaria, jaundice, ulcers, as well as malnutrition, insomnia, and cold. Moreover, certain prisoners were subjected to medical experiments.
In such deplorable conditions, what kind of motivation could stir up these men to have hope and to persevere? Norman tells us how the desire to live, friendship, confidence in the American forces and their combative spirit, fired up their hope to regain liberty. But there was also the pleasure of tormenting their captors: the prisoners found ways to sabotage the production in the steel factories and in other places.
Prisoners were often cruelly beaten. They were forced to stand up all day and all night as a form of punishment., Water torture was inflicted on them.a prisoner was subjected to having water drip on his head until he lost conciousness.
Norman Nault and his companions can be proud of having had the courage to persevere and resume their lives again. I am certain that many returned profoundly troubled by the horrors they had undergone and then by the indifference of their fellow citizens toward them, I am also certain that the prison guards were haunted for many years by the horrible souvenir of their detention camps
Let us hope that future generations wil find more noble ways of settling conflicts among nations. Our generation has failed miserably in this regard. One day perhaps the war factories will close their doors and our business tycoones will find other means to increase their wealth.
ref: translated by Arthur Tisdale
For genealogy,and/or ancestral line of Norman Nault,
SEE Napoléon Nault + Hattie Jarvis
NAULT, NORMAN ----- prisonnier de guerre (no. 9)
Norman - fils de Napoléon + Kattie Jarvis
- n. 1915-06-10 Havre, Montana, E-U
- m. + Sharon Paul
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Tôt le matin du 7 décembre 1941, l'aviation japonaise réussissait une attaque surprise sans précédent dans les annales militaires du Pacifique. Après quelques minutes infernales de bombardement continu, une grande partie de la flotte de guerre américaine, en rade dans le port de Pearl Harbor, fut détruite. Les avions de combat japonais disparurent à l'horizon aussi rapidement qu'ils étaient venus, laissant derrière eux la consternation la plus totale.
Au cours de la même période, les forces armées américaines avaient cantonné 350 "marines" et environ 1200 civils sur Wake Island, dans le Pacifique. Le Personnel non-militaire avait été e
embauché pour creuser des tranchées, construire des fortifications et s'occuper de la logistique militaire. Craignant l'attaque des Japonais, quelques civils avaient été entraînés à manier les mitrailleuses, mais il n'y avait pas assez d'équipement pour tous.
embauché pour creuser des tranchées, construire des fortifications et s'occuper de la logistique militaire. Craignant l'attaque des Japonais, quelques civils avaient été entraînés à manier les mitrailleuses, mais il n'y avait pas assez d'équipement pour tous.
Le lendemain de l'attaque de Pearl Harbor, les Japonais attaquèrent Wake Island et le 23 décembre 1941, les Américains durent capituler. Les Japonais s'emparèrent de Wake Island et tous les survivants militaires et civils furent faits prisonniers.
Parmi les 1200 civils de Wake Island, il se trouvait un descendant de François Nau du nom de Normand Nault (#396). Alors âgé de 26 ans, Normand a été fait prisonnier avec ses compagnons. (Ceux qui ont assisté à la réunion de Deschambault, en 1996, se souviennent peut-être de l'avoir rencontré à cette occasion. Dans une entrevue qu'il a accordée à la presse, il raconte brièvement les conditions de vie dans les camps de prisonniers et comment on arrivait à survivre.
Normand Nault et les autres prisonniers de guerre ont été transportés dans des camps situés au Japon et en Chine. Ils étaient souvent transférés d'un camp à un autre car ils étaient soumis aux travaux forcés dans différentes usines d'acier. Malgré les lourds travaux qui leur étaient imposés, ils ne recevaient comme nourriture que 600 à 800 calories par jour(environ deux tasses à thé de riz ou d'orge. Pour rester en vie, ils devaient manger tout ce qu'ils pouvaient trouver: des rats, des têtes et des entrailles de poissons, des herbes, des insectes et tout autres choses qu'ils pouvaient se procurer légitimement ou non. Quatre ans plus tard, ces hommes qui pesaient oà l'origine en moyenne 175 livres n'étaient plus que des squelette ambulants, pesant de 70 à 80 livres.
Ils dormaient mal, tourmentés par les puces, les punaises, les rats et le froid pendant les mois d'hiver. Mal vêtus et sans soins médicaux adéquats, ils devaient faire face à toutes les maladies imaginables: dysenterie, malaria, jaunisse, ulcères, sans parler de la malnutrition, de l'insomnie et du froid. De plus certains prisonniers étaient assujettis à des expérimentations médicales.
Dans de telles conditions, quelle sorte de motivation a pu amener ces hommes à espérer et à tenir bon? Normand nous raconte que le désir de vivre, la camaraderie, la confiance dans la force des Américains et leur esprit de lutte animait leur espoir de retrouver la liberté. Mais il y avait aussi le plaisir de tourmenter leur bourreaux : les prisonniers s'adonnaient à du sabotage dans les usines d'acier et dans d'autres endroits.
Les prisonniers étaient souvent battus cruellement. On les obligeait parfois à se tenir debout pendant toute la journée et toute la nuit pour les punir. On pratiquait la torture de l'eau où le prisonnier reçoit des gouttes d'eau sur la tête jusqu'à ce qu'il perde connaissance.
Environ 800 survivants furent libérés après trois ans, six mois et dix jours de captivité. N'étant pas militaires, ils ne furent pas traités en héros à leur retour aux Etats-Unis. Ils retournèrent chacun dans leur famille et ils tentèrent tant bien que mal de refaire leur vie. Après plusieurs années de lutte, ils réussirent à obtenir du gouvernement américain, d'être au même titre que les vétérans, l'assistance dont certains avaient grandement besoin. Norman Nault et ses compagnons peuvent se féliciter d'avoir eu le courage de persévérer et d'avoir repris le fil de leur vie, à leur retour. Je suis certaine que plusieurs sont revenus profondément troublés par l'horreur qu'ils ont vécue et par l'indifférence de leurs concitoyens à leur égard. Je suis convaincue également que les bourreaux ont été hantés, pendant de longues années, par l'horreur dont ils étaient les auteurs dans leurs camps de détention.
Espérons que les nouvelles générations inventeront des façons plus nobles de regler les conflits entre nations. Notre génération a échoué lamentablement dans ce domaine. Un jour peut-être les usines de guerre fermeront leurs portes et nos grands industriels trouveront des moyens plus décents de s'enrichir.
"Je tiens à remercier Joseph Naud (#1) et Normand Nault (#396) qui nous ont fourni la documentation pour cet article.
Lignée ancestrale de Norman Nault1-NAULT, Jean + Jeanne de Varlet de St-Aubin de Turquand,Angers, Anjou
2 - NAULT, François + M. Thérèse Chailler m. 1688-07-01 Pointe-aux-Trembles, QC
3 - NAULT, Claude + Elizabeth Benoit m. 1729-07-11 Ange Gardien, QC
4 -NAULT, Joseph + M- Josephte Dutailly m. 1754-02-04 Deschambault, QC
5 - NAULT, Jean-Baptiste + M-Josephte Laurence m. 1790-08-116 Deschambault, QC
6 - NAULT, Amable + Josette Lagimodière m. 1824- - St-Boniface, MB
7 -NAULT, André + Anastasie Landry m. 1850-01-11 St-Eustache, MB
8 - NAULT, Napoléon + Hattie Jarvis m. 1908-01-03 St-Norbert, MB
9 - NAULT, Norman ....