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Monday, January 5, 2015

L'HIRONDELLE, EMILIE+ Octave Majeau ( 2 FRAN. +. 11 ang)


L'HIRONDELLE, EMILIE  EP. D'OCTAVE MAJEAU ( 2 FRAN  

 Emilie: -  fille de Jean-Baptiste L'Hirondelle + Catherine Loyer
             -  née 1844-01-18  Lesser Slave Lake, TNO
             -  mariée 1868-12-27  Lac Ste-Anne, AB
             -  décédée 1932-19-12 Picardville, AB;
                                                   inhumée Lac-la-Nonne, AB
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En juillet 1987, après une importante fête à Donnelly, AB, j'attends Gilbert qui participe avec une corvée d'homme. M.Laurier Maisonneuve vient me parler. Il commence par dire bonjour et d'une même phrase ajoute, "moi, c'est Madame Majeau qui ma sauvé ma jambe." Il me raconte tout l'accident alors qu'il avait 6 ans. C'était au moulin à scie de son père à Rich Valley, AB Je le regarde et j'écoute car je ne connais rien de Mme Majeau ni de Lac-la-Nonne, endroit où elle demeurait en 1916. Le médecin de Morinville, Dr. Ferguson et ceux de l'hôpital Général d'Edmonton donnaient crédit à Mme Majeau pour les premiers soins donnés qui aurait sauvé la jambe du jeune Laurier de l'infection et  d'une amputation possible.  M. Maisonneuve finit son histoire en me disant qu'aujourd'hui, même âgé de 77 ans, j'ai encore deux bonnes jambes. (note: il pouvait encore très bien danser). Il est parti comme il était venu. J'aurais bien aimé en savoir plus long de cette histoire; mais je ne l'ai jamais revu.  Il  est décédé à l'âge de 91 ans avec ses deux jambes.



Dix-neuf ans plus tard, Gilbert et moi déménagions à St- Andrews, Edmonton. La semaine suivante, je joue aux cartes et ma partenaire est une dame que je ne connais pas. On est en 2006, On se présente et quand elle me dit Bernadette Mahood, je lui demande son nom de fille, elle me répondit Bernadette Majeau. Enfin, j'entends ce nom. Avez-vous connu une dame Majeau qui soignait avec la médecine naturelle? Elle me répondit  que c'était sa grand-mère, elle ajoute qu'elle ne l'a pas beaucoup connue, puisqu'elle était jeune quand sa grand-mère est décédée. Mais avec patience voici qu'en 2014, j'ai recueilli assez d'informations pour écrire une histoire - une histoire à partir des informations que les petites filles Bernadette et sa soeur Juliette née après le décès de sa grand-mère ont pu me fournir.

D'abord si on parle de Lac-la-Nonne, avant les années 1800, peu de gens, l'ont habité,  mais vers les années 1820 la Compagnie de la Baie d'Hudson construit un poste de fourrure:  le commerce est devenu florissant, puisque graduellement les indiens et les métis déménagent au Lac-la-Nonne. Chacun prend un morceau de terre et se dit  "chez-lui". C'était ce qu'on appellait "squatters rights" la manière des nouveaux arrivés dans une nouvelle région. Parmi les métis, la très grande partie étaient des métis francophones - le père est canadien-français et la mère de sang indien. Les Delorme, Chalifoux, Auger, L'Hirondelle sont des noms très populaires au Lac-la-Nonne. Beaucoup de ses gens venaient de Lesser Slave Lake, qui en 1909 est devenu Grouard, AB. A l'époque cette communauté de Grouard avait une population de 2,000 personnes. 

 Il y a aussi un Joseph Gagné, un lumberjack  né vers 1840 à Rimouski, QC, un Octave Majeau né à Montréal en 1843 et un nommé Foley, un ancien Québecois exilé aux Etats-Unis. Ce nommé Foley est sûrement un "Poulin" possiblement de Beauce comme beaucoup de Poulin qui ont travaillé aux Etats-Unis furent appelés Foley. Quel massacre... Tous mentionnés ci-haut  font partie du dictionnaire généalogique. 

    L'abbé Jean-Baptiste Thibault fonde la paroisse du Lac-Ste-Anne en 1843. Après quelques années,  il quitte le Lac Ste-Anne, c'est le Père Albert Lacombe assisté du Père René Rémas qui assure les services religieux aux gens de Lac-St-Anne et à ceux du Lac-la-Nonne. Le 24 septembre 1859  les Soeurs Grises arrivent au Lac-St-Anne et elles iront aussi au Lac-la-Nonne, surtout pour visiter les malades, qu'elles visitent deux par deux de tente en tente pour soigner les malades. (On sait que les Soeurs de la Charité que l'on appelle les soeurs Grises sont presque toutes infirmières)

Un bon jour Octave Majeau est à cheval et remarque une jeune fille marchant avec deux chaudières d'eau en montant une côte. Il descend de son cheval et se dit - "ça c'est la femme que je vais marier" Octave rencontre Emilie, lui parle et l'aide et deux ans plus tard, c'est le mariage,  le 27 décembre 1868 par le Père René Rémas à Lac-Ste Anne. Emilie a 24 ans et Octave 25. 









    Ils demeurent à St-Albert, fondé en 1861, où Octave a beaucoup de terrain. Ils aiment l'endroit et connaissent  presque tout le monde. il faut dire que les Majeau sont reconnus pour leur  grande hospitalité. Un bon jour, Octave répond à la porte comme il le faisait toujours en disant "Bienvenue mon ami" c'était le père Lacombe accompagné de Louis Riel! Emilie leur offre à manger et voici que le Père Lacombe, né à St-Sulpice, commune de L'Assomption, QC est en face d'Octave Majeau dont les grands-parents viennent de St-Sulpice et Louis Riel avait aussi des arrières-grands-parents du même endroit. Si on développait les généalogies complètes, on trouverait qu'il sont tous cousins de près. Albert, Louis et Emilie trois canadiens-français avec du sang indien! On peut aussi dire quel trio. Les trois parlent Français et Cris,  trois personnes qui en ont marqué plusieurs autres dans leur vie...Ça c'était de la visite...

    Octave a déjà plusieurs centaines d'acres de bonne terre (plus de 1200 acres) à St-Albert, Les choses vont bien jusqu'au jour où Octave après quelques verres de bierre et quelques parties de "poker" parie le cheval d'Emilie et perd.....Emilie en apprenant la chose se dirige vers Octave et lui dit: j'ai deux choses à te dire, d'abord, je veux mon cheval, et la deuxième chose, on va déménager au Lac-la-Nonne où il n'y a pas d'hôtel,  ni de bar....

Les grands changements se produisent au début des années 1890. On ne peut s'empêcher d'aimer Octave, qui accepte d'aller au Lac-la-Nonne et laisser son entreprise à St-Albert qu'il vendra aux Bourgeois. Emilie dit-on va se bâtir une grande maison, on aura de la place pour toute notre famille et les étrangers à l'occasion. Un grand salon de 24 par 24 rend souvent service.. soit pour la messe le dimanche, soit pour les soirées pour les jeunes, même pour des baptêmes,  etc. A chaque fois Emilie s'organise pour avoir une table pleine de manger et chacun prend un bon repas avant de partir.Quand tout le monde était heureux et chacun avait bien mangé, Emilie était heureuse. .

Emilie fait toujours un grand jardin, cueille de grande quantité de fruits sauvages,  s'approvisionne de feuilles et d'herbes sauvages pour ses remèdes de médecine douce. fait la chasse tout ça en plus d'avoir  une famille de 12 enfants. Les remèdes faits d'herbage sont d'après les conseils de sa grand-mère Josette Pilon, fille de Pierre et d'une femme indienne dont j' ignore le nom. Elle avait dit tout ce qu'elle savait et ce qu'Emilie devrait savoir pour soigner des malades, des accidentés comme M. Maisonneuve, les accouchements, les enfants etc. Emilie en femme organisée a toujours son réchaud prêt en cas d'urgence et ceci à l'année longue. Un jour Emilie va accoucher une connaissance, qui donne naissance à deux jumelles. Quand Emilie revient chez-elle, elle lui prépare une très grande portion de tonic fait de différentes sortes d'herbes et apporte ceci à la jeune maman le jour-même. Elle retourne régulièrement mais déjà au bout de la troisième journée la patiente est debout et dit qu'elle se sent assez forte pour prendre soin de ses bébés. Durant ces années, une patiente restait au lit pour 10 jours.

   Un exemple de l'accueil des Majeau, est quand un bon jour, trois hommes à cheval arrêtent chez Majeau. Ils demandent à diner, ils sont sur la "trail" Pembina tout près de la résidence Majeau en route pour Dawson City, Yukon. Après diner, Octave qui a près d'une vingtaine de chevaux, offre aux voyageurs, un autre cheval, un bon cheval, qui pourrait vous dépaner en cas de trouble. Emilie ajoute dans ce cas, je vais vous donner d'autre manger. Mettez, les couvertes, votre linges, et le manger sur le quatrième cheval. On accepte et on promet une visite dans trois ans.

    Trois ans plus tard, ils sont de retour, les gens du Klondyke avaient fait un bon voyage à tout point de vue.  Ils avaient plusieurs cadeaux faits de l'or du Yukon. Ils ont donné à Samuel Majeau, le garçon célibataire, un anneau en or, qu'il présentera à sa femme à leur mariage. Ils auront neuf enfants dont Antoinette, Bernadette, Jeannette, Juliette, Yvette et quatre autres enfants. Ces trois hommes avec leurs cadeaux en or, c'était quasi comme les rois mages, sauf qu'ils ne sont pas sur des chameaux....

Récemment, les élèves de l'école de Rich Valley fêtent un anniversaire important pour leur école. A cette occasion deux soeurs sont venues  des Etats-Unis avec leur mari dans un gros motorisé. Les soeurs ont raconté que leur grand-mère fut accouchée de leur mère et de leur tante par une Madame Emilie Majeau. Cette grand-mère n'avait que des félicitations pour Madame Majeau. Très peu de monde de la fête avait entendu parlé de ça. Je pense que ces dames comme M. Maisonneuve voulaient s'assurer qu'Emilie L'Hirondelle Majeau ne soit jamais oubliée.

En 1993, la famille Majeau organise une réunion de famille et on fête aussi les grands-parents, 125 ans depuis le mariage d'Octave et d'Emilie et 150 ans de la naissance d'Octave. Ils sont 752 personnes et tous de la 3ème, 4ème ou 5ème génération. (avec conjoint). Faute de place, on ne peut inviter ni les amis, ni les voisins.

NOTE:
Pour ceux qui ne connaissent pas Lac-Ste Anne, c'est un endroit qui n'est pas propice à la culture, c'est plutôt un centre de récréation, avec  beaucoup de chalets. C'est aussi un lieu de rassemblement de pélerinage et les métis qui ont une dévotion particulière à Ste-Anne sont fidèles. Chaque année au mois de juillet ils viennent de partout, y compris de la Saskatchewan, des Territoires du N-O  pour prier Ste-Anne; c'est un  pélérinage qui dure neuf jours. Ils sont dans les environs  de 25,000 à 30,000 personnes.

merci à Roma Plante Newcomb, Bernadette et Juliette Majeau  


pour généalogie de la famille voir L'Hirondelle, Jean-Baptiste et Catherine Loyer  ou Majeau, Octave :
pour des photos voir dans la section photos -  même identification que ceux de généalogie

l'histoire de M. Laurier Maisonneuve m'a longtemps intriguée et croyez-le ou non c'est la premiere histoire
que j'ai écrite. J'aime beaucoup la recherche... mais écrire c'est autre chose.

Lignée ancestrale d'Octave Majeau:

1- MAJOT, Abraham + Jaquette De La Veau de St-Martin-de-St-        Maixent diocèse de Poitiers, Poitou, FRANCE
2-MAJOT, Louis + Marguerite Jourdain m. 1699-01-08                        Repentigny, QC
3-MAGEAU, Pierre + Marie-Jeanne Paré  m. 1717-11-23  Lachine,    QC
4-MAGEAU, Joseph + Marie-Thérèse Mousseau  m. 1745-02-22        St-Sulpice, QC
5-MAGEAU, Joseph +  Marie-Thérèse Beaupied  m. 1799-01-20         l'Assomption, QC
6-MAGEAU, Elie + Marie-Louise Marsan m. 1804-01-09                    l'Assomption, QC
7-MAGEAU, Elie + Marguerite Desmarais  m. 1831-01-25 St-            Esprit, QC
8-MAGEAU, Octave + Emilie l'Hirondelle  m. 1868-12-27  Lac-        Ste-Anne, AB

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 1- L'HIRONDELLE, Jacques + Josette Pilon
          Jacques travaillait pour la cie Nord-Ouest (fourrure) dans la région de Lesser Slave Lake, TNO, (AB) il épousa Josette Pilon de Pierre Pilon de Montréal, emp aussi de Nord-Ouest mariage à Lesser Slave Lake, TNO (AB)  Josette Pilon de Pierre et de mère indienne. parmis ces enfants, il y a Jean-Baptiste
2 - L'HIRONDELLE, Jean-Baptiste + Catherine Loyer  m. 1843-          10-13 Lesser Slave Lake, TNO (AB)
3- L'HIRONDELLE, Emilie..née 1844 à Lesser Slave Lake                 (devenu Grouard, AB)



             Laurier MAISONNEUVE celui qui pouvait encore très bien danser à 80 ans

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