Additional Information

Add Information Here
DO YOU WISH TO SEE LUCILLE ON MT. LOGAN (Canada HIGHEST PEAK!) JUST CLICK BETWEEN
BLOG ARCHIVES AND MY PICTURE.

Sunday, April 26, 2015

BOBILLIER, MARCEL (6) (113 FRAN -- 114 ang)


Nous hissons un drapeau blanc au bout d'une perche pour avertir le capitaine d'arrêter puis nous attendons. Vers 8 heures, des indiens postés au sommet de rochers voisins signalent l'approche du vapeur.  Nous Agitons le drapeau. La sirène du bateau se fait entendre en signe d'approbation et le Whitehorse vient accoster lentement. On me tend une planche que je franchis. Puis le bateau s'éloigne...

Arrivée à Dawson en vapeur


 BOBILLIER, MARCEL (6) (113 FRANCAIS)

Enfin,vers 7 heures du soir, nous atteignons l'importante rivière Stewart et le poste du même nom. Ce poste de Stewart est situé sur endroit très agréable;  le fleuve y est très large et coule dans une vallée qu'encerclent des collines très élevées ou le vert des peupliers se mèle au sombre des sapins. La végétation est variéeet très dense et ne ressemble pas à celle du plateau sec et rocailleux de Fort Selkirk.
A 6 heures le lendemain, je fais lever mes compagnons. Le soleil luit annonçant une belle journée. C'est le jour ou je dois voir Dawson, la capitale du Yukon, la célèbre cité du Klondike... Aussi c'est avec joie que j'allume le feu et prépare le déjeuner.
A 8 heures, nous réembarquons, Le paysage après la rivière Stewar, ne manque certes pas d'intérêt avec ses hautes falaises rocheuses qui surplombent la vallée et ses collines élevées qui s'estompent à l'horizon dans la direction de l'Alaska. Les flancs de ces collines ont été ravagés par un énorme incendie de forêt ce printemps. Pas un être vivant en vue durant toute la matinée.
Vers midi, nous essuyons un premier orage, une pluie lourde et épaisse. J'ai un caoutchouc qui me protège, mes compagnons mouillés se réfugient sous la toile qui  recouvrent les bagages.
On doit s'arrêter pour se sécher et manger un morceau. À peine sommes- nous repartis qu'un deuxième orage nous surprend. Un campement de coupeurs de bois est à proximité. Nous nous ydirigeons à toutes rames pendant que la pluie tambourine sur
les bagages.

Au campement nous trouvons une bonne cabine de Blancs inhabitée pour le moment et, plus haut deux familles indiennes. Nous nous installons dans cette cabine et laissons passer l'orage.
Comme nous ne sommes plus qu'à 30 miles de Dawson, je propose de continuer car je désirerais y être pour demain dimanche. Mais mes compagnons objectent qu'il est trop tard et qu'ils sont trop mouillés. D'ailleurs, nous subirons d'autres orages car le ciel est vraiment à la pluie. Le bébé pourrait tomber malade etc...Une solution me vient à l'esprit.0
Je vais leur laisser mon bateau et monter à bord du vapeur Whitehorse qui doit passer dans une heure ou deux.
Le S.S. Whitehorse est aussi spacieux que le Casca. C'est un magnifique steamer de près de 200 pieds de longueur. Le capitaine Campbell brise la monotonie de sa vie, pourtant mouvementée à certains égards en me posant des questions cocasses et en discutant de la situation en Europe. Bref, le temps passe vite et j'ai
juste le temps de changer d'habits avant que le bateau ne s'annonce en vue de Dawson.

ref: Marcel Bobillier, o.m.i.



No comments:

Post a Comment