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Sunday, June 28, 2015

LA PAROISSE DE DONNELLY (14) (181 FRANÇAIS -- 182 ang)


LA PAROISSE DE DONNELLY (14) (181 FRANÇAIS)

 L'ANNÉE 1916

a - Arrivée du moulin à scie Maisonneuve
b - Le shack du Père Dréau remplacé par une plus grande église
c - Salle d'Immigration

d.- Magasin Alphonse Coté et           résidence Coté
e - Résidence Vézina Gamache
   Quand Philias Maisonneuve arrive avec son moulin à scie en 1916, le train ne s'arrête plus à Donnelly (à cause des démarches du Père Falher) et débaquer à la "siding" de Pétrin c'était impensable. M. Maisonneuve s'était bien organisé si bien qu'en peu de temps , le moulin était en marche au grand plaisir de beaucoup de monde. Les hommes qui avaient besoin de travailleront trouvé de l'emploi. Les femmes auraient une demeure bâtie en planches plutôt qu'en "logs"(rondins). Sur place il y avait une demeure pour les employés, avec une cuisine ce qui démontre l'importance du chantier comme employeur. Plus tard le moulin à scie aura même son club de balle. Il y avait donc deux clubs de balle à Donnelly. Les gars du moulin contre le gens du village.....

   Dés 1916, on commence à bâtir la Salle d'Immigration au village. Alphonse Coté se construit une résidence et aussi un magasin. Même Vézina Gamache avait sa maison. 

  Le chemin de fer est revenu à Donnelly car aucune des options proposées par le Père Falher n'est acceptable. 
                                                                 

                               Le Moulin à Scie
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             En avril  1916, Mr. Philias Maisonneuve déchargea la machinerie de sa scierie à la "siding" chez Pétrin. Comme il avait loué vingt acres de terre de M. Jean Joly sur le coin N.W. 17-7720-Wé.5th, le long du Peavine Creek, la machinerie qui était lourde  s'est enfoncée dans la boue à plusieurs reprises. Le transport se faisait avec des chevaux. 

            Ce qui est surprenant c'est qu'en juin de la même année la scierie était en marche car des billots avaient été charroyés pendant l'hiver précédent. Avant l'hiver 1916-1917 on avait produit assez de bois de construction pour abriter la main d'oeuvre et les animaux, construire la salle d'émigration, l'extension  à la mission , l'office des terres à Donnelly qui servit à M. Gamache, un presbytère plus tard, ainsi que la nouvelle demeure de M. Télesphore Leblanc et la Banque Royale  en 1917. Les colons à cette période avaient très peu d'argent, alors la paie se faisait en grosse partie par échange de travail, grain, foin, animaux, oeufs, lait....

           Quoique mon père était venu installer sa scierie à Donnelly pour la vendre, car il y avait tout près, à cette époque, une forêt de bois de sciage quasi inépuisable, son intention était de retourner s'établir sur sa ferme à Morinville qu'il vendit tout de même en 1921. Plusieurs raisons avaient forcé cette décision, entre autre le fait qu'il serait plus facile d'installer ses garçons dans la région. Il faut dire ici que 90% de la forêt mentionnée a été détruite par des feux qui ont ravagé le moulin à plusieurs reprises. En l'hiver 1919-1920  mon père avait obtenu un contrat pour fournir 400,000 pieds de bois de sciage blanchi et livré à la cour à bois de la Frontier Lumber Co. à Donnelly . Quoique l'hiver avait été très rigoureux, la coupe de bois a été faite à temps et ce fut une bonne année. En 1922 il acheta la parcelle N.O. 18-77-20 W.5 de David Coté et en 1923 celle du N.E.13-77-21-W.5   En cette même année et jusqu'en 1939, on déménagea à la ferme car la scierie était en opération de mars à mai seulement pour scier et faire le blanchissage du  bois des fermiers.

        Au cours des années cette scierie a donné du travail à plusieurs colons, "de bons hommes" disait mon père. Parmi8eux se trouvaient des Audet, Marceau, Fontaine, Pinard, Lafrance, Fortin, Guay, Cimon, Giroux, Servant, Martineau, Bouchard, Hébert, Swan, Barton, Dolan, Nadeau père et fils, Tanguay, Desnoyers (bras droit de mon père), Lussier, Boulanger, Trudel, Désilets, Fortier, Pressoir, Rémillard, Beaupré, Moquin, Perry, Sylvestre et bien  d'autres.

       Pour moi et mes frères et soeurs ce fut le plus beau temps de notre vie, car nous n'avions pas d'inquiétude. On rencontrait beaucoup de monde; il y avait toujours de l'activité; on avait des animaux de toutes sortes surtout de bons chevaux. Nos parents étaient généreux, hospitaliers et joyeux malgré le travail ardu. Ils étaient des pourvoyeurs extraordinaires. Est-il surprenant que plusieurs de nous aient pris racine dans ce coin de terre le long du ruisseau Peavine dans le petit patelin nommé Donnelly où de nombreux foyers honorent cette descendance  gardienne de l'endroit même qui marque la naissance de la colonie ?

      Quand on revit les événements du passé, tout ça semble bien récent.... 62 ans, trois générations.....difficiles à croire.   FORTUNATE SENEX  

 écrit par Honoré Maisonneuve, fils de Philias

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                                  L'Église de Falher

   On ne peut plus attendre, il faut bâtir une église pour accueillir une population toujours grandissante en nombre. C'est en 1916 que les travaux se réalisent, une église de logs toutefois mais qu'importe, on a  plus d'espace.    

  Le 26 juillet - grand pique-nique pour tous les canadiens français sur le terrain de l'église.

 En août on décide de faire une deuxième rallonge à l'église. M. Maisonneuve en fait les plans qui furent acceptés par les autorités. Cette rallonge fut réalisée bénévolement par les gens de Donnelly tandis que M. Maisonneuve fournit le bois à la paroisse (livre de Gérard Maisonneuve). Quand le projet de l'église est terminé, Philias Maisonneuve rencontre les syndics de l'église et fait son rapport en disant que rien n'a coûté un sou à la paroisse de Falher.    

             


                 
                                 photo prise 1916

Cette église construite en 1916, représente la plus ancienne bâtisse EXISTANTE de la région.

En 1989, le Père Desrochers, ancien curé de Girouxville réunit des gens de Girouxville et Donnelly, dans le but de restaurer cette vieille bâtisse abandonnée. Gilbert, mon mari, un ancien "mill wright" était en charge du projet; c'était pour lui,  une joie de travailler avec du si bon monde.

Le Père Desrochers âgé d'environ 80 ans se faisait un devoir de téléphoner à Gilbert tous les soirs pour voir comment allaient les choses, ce qu'on projetait  pour le lendemain, etc, etc.         

                               
                                 Salle d'immigration, etc.
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  Quand je mentionne des constructions au petit village de Donnelly, c'est parce que la Salle d'immigration tout comme le magasin Adrien Coté et sa résidence et celle de Vézina Gamache étaient le fruit du moulin à scie de Maisonneuve. Enfin les gens avaient des planches pour construire au lieu de logs. 

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