Marguerite Riel (née Monet dit Bellehumeur)
Marguerite Monet - fille de Jean Monet + Marie Malaterre
- n. 1861-01-15 St-François- Xavier, MB
- m. 1881- à la mode du pays - au Montana
- m. 1882-03-09 mariage béni quand le prêtre est en visite à Carroll, Montana
- d. 1886-05-24 S-Boniface, MB
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Jean Monet (dit Bellehumeur) avait épousé une fille de la Nation des Cris. Très heureux, ils vivaient au Montana avec leur fille Marguerite. Très brune, elle avait une belle figure ovale. Elle était élégante et attirait par sa douceur et sa bonté. Elle parlait français, anglais et cri, mais ne savait ni lire ni écrire. Au cours d'une expédition de chasse, Louis Riel, s'arrêta chez Jean Monet et vit Marguerite pour la première fois. Ce fut pour lui le coup de foudre et son amour ne se démentit jamais. Après de courtes fréquentations, Louis demanda la main de Marguerite. Elle qui l'aimait, accepta avec bonheur. Ils se fiancèrent. Le mariage à la mode du pays, eut lieu en 1881.
Leur vie de mariage fut de courte durée. Jusqu'au dernier jour, Louis aima et respecta sa femme. Mais son maigre salaire d'instituteur ne suffisait pas à pourvoir aux besoins du foyer. Marguerite menait une vie dure, fendait son bois, vaquait aux soins du ménage et des petits et s'inquétait beaucoup quand Louis était absent. Où était-il? Que faisait-il? Si le grand amour qu'elle avait pour son mari ne l'avait pas retenue, elle serait retournée à la maison de son père. Dans une lettre pleine d'affection, Louis lui annonça que "Les manoeuvres politiques" l'avaient conduit à la prison de Régina où il attendait son procès. Elle savait que Louis, comme elle, souffrait beaucoup de l'éloignement. Elle espérait que cette séparation ne serait que passagère. Il reviendra, se disait-elle. Elle avait beau réagir, elle était très fragile à ce moment-là. Le choc et le chagrin l'ébranlèrent au point qu'elle perdit son enfant. Le petit garçon mourut le jour de sa naissance. Grand-mère Riel la prit chez elle, mais elle ne se remit jamais. Elle mourut de la tuberculose en 1886.
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EFFETS DE LA RÉBELLION SUR LES GENS DE SAINT-LOUIS.
"Half-breed rebellion liable to break out at any moment. Troops must be largely reinforced. If half-breeds rise, Indians will join them". Traduction "Les Métis sont sur le point de se révolter. Il faut renforcer l'armée. Si les Métis se soulèvent, les indiens s'allieront à eux.
Ce message envoyé par le policier Crozier (Carlton) à Irvine, commissaire de police à Regina, fut remis au Gouvernement Canadien. Les membres de la Législature furent tellement alarmés qu'ils ordonnèrent à Irvine d'enrôler tous les hommes disponibles de Régina pour aider Crozier.
Le message de Crozier ne prit personne par surprise. Depuis huit mois, le commissaire de police stationné à Battleford avertissait le gouvernement que le danger était imminent. Les Métis voulaient garder leurs "lots de rivière" longs et étroits pour avoir tous accès à l'eau de la Rivière Saskatchewan. Sans les consulter, les arpenteurs du Gouvernement divisaient le terrain en section et en quarts de section.
Au lieu de négocier avec les Métis, le Gouvernement augmenta la gendarmerie et envoya deux cents policiers de plus répartis à Carlton, Prince Albert, Battleford et Fort Pitt.
Pendant ce temps-là Riel, appelé par les Métis revenait du Montana pour aider les siens. Il réussit à réunir, à plusieurs reprises les gens de `Duck Lake, Saint-Louis, Saint-Laurent et Batoche. Il y eut le 11 juillet 1884, une réunion publique de colons blancs et Métis français et anglais à l'école Lindsay à Red Deer Hill. Le journal "Prince Albert Times" en fit le rapport: Monsieur Spence présenta l'orateur; Louis Riel, parla longuement en français et en anglais. Comme plusieurs personne n'acussait le Gouvernement Canadien, un Comité fut organisé pour dresser la liste des griefs et envoyer une pétition au Gouvernement Macdonald demandant de corriger les abus".
Cette pétition fut remise à Ottawa le 16 décembre 1884. Macdonald préoccupé par la construction d'un chemin de fer national, le "CN.R.", ne s'occupa aucunement des Métis et de leurs problèmes. Les choses s'aggravèrent. Les colons de Saint-Louis furent envoyés à Batoche. Les hommes seraient soldats tandis que les femmes et les enfants feraient des balles.
Comme on le sait, les Métis furent vaincus à Batoche. Les personnes qui vivaient à Saint-Louis entre 1950 et 1965 avaient connu personnellement Riel, entre autres Frédéric Boucher (père) Antoine Dubreuil, Virginie McDougall (née Lépine). Quand les colons retournèrent à Saint-Louis leur coeur saignait encore . Isidore Boyer était mort à Batoche. Leurs maisons étaient pillées ou brûlées. Ils reçurent des titres pour leurs terres, c'est vrai mais ils avaient perdu confiance dans l'autorité d'Ottawa. Ils restaient méfiants. Que de peines auraient été épargnées si le Gouvernement avait seulement voulu les écouter!
ref: Histoire de Saint-Louis et des environs. p. 28-29 - fin
Cette année en février 2015, le Gouvernement Canadien a octroyé 2 millions de dollars pour fêter la fête de John A. Macdonald (200 ìème anniversaire de naissance) Le gouv. aurait mieux fait de dépenser cet argent pour des livres dans nos écoles afin que les élèves apprennent l'histoire de leur pays. John A. Macdonald a une longue liste d'erreurs graves et méchantes faites durant son règne. On n'a pas à le mettre sur un piedestale. Il y a la question du scandale du Pacific, il faudrait mettre cela au clair.....etc.
Cette année en février 2015, le Gouvernement Canadien a octroyé 2 millions de dollars pour fêter la fête de John A. Macdonald (200 ìème anniversaire de naissance) Le gouv. aurait mieux fait de dépenser cet argent pour des livres dans nos écoles afin que les élèves apprennent l'histoire de leur pays. John A. Macdonald a une longue liste d'erreurs graves et méchantes faites durant son règne. On n'a pas à le mettre sur un piedestale. Il y a la question du scandale du Pacific, il faudrait mettre cela au clair.....etc.
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