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Sunday, March 29, 2015

LE FRETAGE - "LES FOURCHES" A EDMONTON (61 FRAN -- 62 ang)


                          Blogue - 61

      Le frétage - DES FOURCHES (WINNIPEG)  À  EDMONTON
                          

     Joseph A. Boucher - fils de  Joseph Boucher et Caroline                                                                 L'Espérance
                   - n.  1877-09-30  St-François-Xavier, MB
                   - m. 1906-07-31  Saint-Louis, SK + Délia  Rock
                   - d.  1968-12-20  St-Louis, SK
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                                   Joseph A. Boucher
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    En 1862, Le Père Albert  Lacombe qui connaissait la région de Pembina donc le Manitoba sud et qui demeurait en Alberta, contacta des gens de St-Boniface pour les encourager à faire du "frêtage" entre le St-Boniface et Edmonton.
         
"Mes arrière-grands parents étaient Jean-Baptiste Boucher et Caroline Lespérance, Un de leur fils était mon bien-aimé grand-père, Joseph A. Boucher. C'est surtout de lui qu'il sera question ici."

      "Jean-Baptiste Boucher frétait de Winnipeg (Les Fourches) à Edmonton via Fort Qu'Appelle, Humboldt, Prince Albert et North Battleford. (voir la carte de route des fréteurs)."

 "COMMENT ON FRÉTAIT: On formait une caravane de dix à vingt charrettes à boeufs. C'était presque l'unique moyen de transport. Les charrettes étaient chargées de marchandises: thé, café, sucre, farine, pommes de terre, etc. qu'on distribuaient dans les petites communautés et les postes isolés. Pour transporter cent livres de marchandises, on recevait quatre dollars."

 "En chemin, on faisait la chasse, et le soir on se rassemblait autour d'un feu de camp pour manger, fraterniser et chanter des chansons."

 "Il fallait parfois faire un arrêt de vingt-quatre heures pour laisser passer les immenses troupeaux de buffalos qui émigraient probablement à la recherche de l'eau."  

 "La caravane qui partait en mai était de retour au début de novembre avant les grosses chutes de neige."

"EN ROUTE VERS L'OUEST: En mai, on était presque prêt à partir, mais il fallait attendre que les eaux de la Rivière Rouge baissent un peu car elles étaient très hautes."

 Mon arrière-grand-père avait quatre charrettes à boeufs et son épouse Caroline devait en conduire une. Une soeur de mon grand-père aussi nommée Caroline (L'oiseau) conduisait la charrette tirée par deux gros boeufs dont l'un s'appelait "Buck". Mon grand-père fit presque toute la route avec Marguerite (Maggie) Bremner qui conduisait sa paire de boeufs "Capitaine" et "Fermier". Ces deux boeufs avaient de longues cornes ornées au bout avec des boules de cuivre doré."

"On faisait presque vingt milles par jour, à moins d'être obligé de trouver de l'eau avant de pouvoir continuer le voyage. On ne voyageait jamais le dimanche, les jours de fête et les jours de pluie. Le dimanche, on se reposait et on se rassemblait pour dire le chapelet. On dormait sous les tentes ou dans les charrettes couvertes."

 "Il fallait "enfarger" les quelques chevaux qui faisaient partie du cortège qui se dirigeait vers l'Ouest, "lâcher" les animaux pour qu'ils mangent l'herbe de long de la "Trail". Le soir il fallait ouvrir la cage des poules, Elles revenaient toujours à leur cage le lendemain matin.

"Les voyageurs vivaient surtout de leur chasse. Ils avaient aussi pris la précaution d'apporter trois "barils" de porc salé., La "bannock" et les biscuits cuisaient sur le feu de camp. Tout allait bien. A présent, on rencontrait très peu de buffalos. Hélas! ils se faisaient déjà rares!"

"Puis un soir, un grand événement, eut lieu. La petite Délima Boucher vint au monde à un endroit appelé "La petite rivière Saskatchewan". Dès le lendemain, tous se remirent en route y compris Délima et sa maman,"

Note: Délima Boucher devint plus tard madame Pantaléon Schmidt.

        "Un jour, Jean-Baptiste Boucher et monsieur Bremner qui frétaient ensemble se trouvèrent dans l'impossibilité de traverser la rivière aux environs de Batoche. Ils la "longèrent" donc et arrivèrent à un endroit pittoresque qui les charma. C'était le futur emplacement de "La Colonie Boucher". Qui auraient pu le deviner?"

LIGNEE ANCESTRALE DE JOSEPH-A BOUCHER

1 - BOUCHER, Marin + Julienne Baril  m. 1611-02-07  St-Langis,         Mortagne, FRANCE
- BOUCHER, François + Florence Gareman  m. 1641-09-03               Québec, QC
3- BOUCHER,  Charles + Marguerite Agnès Pelletier  m. 1685-05-      07 Sorel, QC
4- BOUCHER, Jean-Baptiste + M-Catherine Gladu  m. 1737-11-29      Berthierville, QC
5- BOUCHER, Jean-Baptiste + Ursule Coulombe m. 1768-05-26          Berthierville, QC
6- BOUCHER, Marie-Félicité Aubin  m. 1795-01-26  Berthierville,      QC
7- BOUCHER, Jean-Marie + Marie Louise Garneau  m. 1828-              Berthierville, QC (déc. 1829-
8- BOUCHER, Jean-Baptiste + Caroline L'Espérance  m. 1858-  -        St-François-Xavier, MB
9- BOUCHER, Joseph A. + Délia Rock m. 1906-07-31  Saint-              Louis, SK

 ref: Louise Boucher Tournier de Hoey,  SK, pris du livre de St-Louis, SK On continue l'histoire - Voir Le Déménagement,  - La Colonie Boucher à  St-Louis, SK - cette semaine


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