FRETAGE - (SUITE) 63 FRANÇAIS - 64 ENGLISH
Les voyageurs avaient apporté de la graine de semence, blé, sarrasin, pommes de terre, orge et avoine. Ils avaient aussi leurs faucheuses, leurs râteaux et d'autres outils aratoires, ainsi que de la vaisselle, des marmites, un poêle à cuisine et une poêle à chauffer, "Buckstove".
Un matin, grand-père vit toute une nichée de canards sauvages sur les harnais des boeufs. Quelle chance! Les charettes "grinçantes" continuèrent leur route à travers les Prairies jusqu'à l'endroit si beau que d'un commun accord on appela la "Colonioe Boucher", Saint-Louis.
La vie dans l'Ouest: Mon arrivière gramd-père prit un "homestead" à l'ouest de Saiunt-Louis. Laurent, Boucher, mon père est encore sur cette ferme-là. La première maison de Jean-Baptiste était sur le terrain du cimetière actuel (1979). C'était un "shack " de "logs", couvert de foin. Les parents dormaient dans le lit et les enfants faisaient leurs couchettes par terre. Ne venez pas marcher autour des lits, il n'y a pas de place! Quand on est tous couchée, les lits se touchent.
La maison de mon grand-père fut bâtie la première et tous les voisins aidèrent à sa construction. Comme il n'y avait pas de vitres pour faire les fenêtres, on amincissait des morceaux de peau d'animaux qui devenaient presque transparents. Les chambres étaient éclairées avec des bougies de suif.
L'année suivante, on agrandit la maison avec des "logs" provenant de l'île sur la rivière. Eventuellement, tous les pionniers s'établirent sur des lots de rivière.
ref: Histoire de St-Louis et environs pp. 99-100
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