" D'UN GOURIN Â L'AUTRE "
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Quand j'ai réalisé le plus grand nombre de Français qui regardent les blogues, j'ai pensé que pourrais-je mettre qui est quelque chose de chez-vous. J'ai trouvé une famille qui quitte son pays établie depuis environ 2,000 ans, la FRANCE qui est un pays que tous connaisssent, pour choissir une colonie d'un pays étranger ..... loin de la civilisation et appeler cette nouvelle région "chez-nous, Gourin, Alberta. Çà c'est du courage.....Toutefois en jugeant la réussite de la famille, le pari en a probablement valu la peine.
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ULLIAC, JOSEPH + MARIE-LOUISE COSPEREC (149 FRANCAIS)
Joseph Ulliac - fils de Jean ULLIAC + Barbe Legoff
- n. 1859-11-04 à Langonnet, Morbihan, FRANCE
- m. 1886-01-19 à Marie-Louise Cosperec (Mathias)
- d. 1938-12-23 Gouin, AB
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Joseph Ulliac naquit en 1859 à Langonnet, Morbihan. Son père Jean et sa mère Barbe (née Le Goff) demeuraient sur une ferme à Langonnet. Eux aussi étaient nés là et ce devait être aussi le lieu de leurs décès.
Joseph, le seul garçon vivant de la famille, commença à vingt ans son service militaire. Il le continua cinq années, servant même comme officier en Algérie, dans l'Afrique. Il retourna ensuite à Langonnet et le 10 janvier 1886, il épousa Marie-Louise Cosperec qui avait aussi ving-sept ans. Ils prirent domicile sur des terres louées à Langonnet. Le 30 octobre 1890, le contrat de louage terminé, ils vont, avec deux enfants, demeurer à Gourin où ils seront pour 24 ans.
La famille augmente et en 1900, il y a trois filles et quatre garçons. En 1907, Mélanie épouse Joseph Cosperec et en 1911 emmène les mariages de Marie à Guillaume Duigou et de Louise à Jean Le Rouzic. Les garçons Jean, Jean-Marie. François et Louis grandissent; il faudra les établir. Dans ce but, Joseph Ulliac songe à quitter la France. (Note: A cinquante ans Joseph Ulliac aurait pu facilement dire à ses fils "allez vous trouver du terrain au Canada, mais non il est venu avec eux, ainsi que et toute la famille. Ils prendront des lots qu'ils devront défricher, les terrains sont tous ensemble. C'est la famille au complet transplantée d'un Gourin à l'autre..)
Par son service militaire, il connait l'Algérie et le gouvernement payerait même le coût du voyage. Mais n'y a-t-il pas mieux. Un breton venu dans "Les Prairies" du Canada lui parle des fermes du Saskatchewan. Joseph obtient du Bureau d'Immigration de Paris des renseignement au sujet vers "bonnes terres" du Canada. elle l'intéressent de plus en plus et en 1913, malgré ses 54 ans, il décide courageusement de venir au Canada.
Départ de France
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M. et Mme Le Rouzic et leur fille partent au printemps 1913 et se rendent à Montréal, Il y trouve du travail.
Un mois plus tard, Jean et Jean-Marie se rendent aussi au Canada. Ceux-ci travaillent sur une ferme à Howick, comté de Châteauguay, à quarante milles de Montréal.
Au printemps suivant, Gourin voit partir à leur tour les douze autres, soit quatre Ulliac, quatre Cosperec et quatre Duigou. Le 11 mars, ils s'embarquent au Havre. Le voyage n'est pas intéressant car la mer est mauvaise, furieuse, les passagers sont malades, très malades même. Il faut seize jour au bateau "Cécilien" pour se rendre à St- John, Nouveau Brunswick.
Encore plus loin
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Ils se rendent donc par train à Montréal où avec joie ils revoient les Le Rouzic, Jean et Jean-Marie. Après quelques jours chez les Le Rouzic, ils reprennent le train vers l'Ouest Canadien. Enfin les voilà à Edmonton, capitale de l'Alberta. C'est le dimanche des Rameaux et ils assistent à la messe à St-Joachim. Ne parlant pas l'anglais, ils apprécient beaucoup les services de M. Eugène Raoul qu'ils rencontrent au Bureau des Terres. Puisqu'ils veulent six terres avoisinantes, il leur faut aller loin. Mr. Raoul leur conseille de se rendre à Plamondon à plus de 150 milles au nord-est et de choisir des terres en direction du Lac Charron.
Alors, encore cent milles par train et ils descendent à Athabasca. De là, c'est dans une voiture à deux chevaux qu'il faut parcourir environ 70 milles. Le 11 avril, un mois depuis leur départ de France, ils arrivent à Plamondon, village fondé en 1908; les Bretons demeurent à l'hôtel pendant trois jours. Pâques passe. Un shack des Charbonneau à deux milles à l'ouest les abrite ensuite pour deux semaines; temps de prendre les terres et de s'intaller. Oui, ils s'occupent de choisir les "homesteads" quatre ou cinq milles plus à l'ouest, en direction du lac Charron. il faut aller 12 milles à la Mission Lac La Biche, au Bureau des Terres, tenu par le Père Le Goff, o.m.i., un Breton. Ils parlent alors un peu en "breton", les terrains sont classés (filed) et les colons reviennent s'y installer.
Mélanie et Joseph Ulliac
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