LE PATINEUR DE VITESSE
Normand Casault - fils d'Ulric et Jane Lizotte
n.- 1937- 07-09 McLennan, AB
m. Rovena Wheatly
Normand est le dernier d'une famille de quatre enfants, deux autres plus âgés sont décédés à la naissance. Normand est né sourd et muet mais pas un handicap extrême. Il allait à l'école assez régulièrement parce qu'il fallait y aller. Encore très jeune, Normand perdit son père.
M. Honoré Maisonneuve, le premier maire de Donnelly, maire sans rénumération avait dit "Cette année on va avoir une patinoire en plein air pour les gens qui le désirent." je vais assumer toutes les dépenses. Il y avait un lot vacant, appartenant au village, et il dit "j'ai les machines pour niveler le terrain. Les hommes au "planneur" pourront aider à bâtir une bande de 3 pieds de hauteur, en plus de bâtir un abri avec un poêle pour que les gens puissent venir se réchauffer, et quand l'hiver commencera on sera prêt pour arroser le terrain et pour faire la glace".
Cette nouvelle patinoire est tout un attrait pour la population de Donnelly. Le village compte environ 325 personnes. Les jeunes mamans avec leur poupons en profitent durant le jour. Vers 4 hrs, ce sont les enfants d'école qui arrivent et les soir c'est la jeunesse. La maison où demeure la famille Casault est tout prêt de la patinoire. Normand est fasciné par tout ça. Maintenant, il manque souvent l'école.
Une journée M. Honoré Maisonneuve passe par la patinoire tout simplement pour voir jusqu'à quel point les gens en profitent. Il voit Normand Casault à l'extérieur des bandes, très intéresser à regarder comment avec des patins on peut glisser sur la glace. Ce n'est pas la première fois que M. Maisonneuve le voit à la patinoire; il stoppe son auto et vient lui parler. "Aimerais-tu avoir des patins?", et Normand avec un grand sourire dit "Oui, oui", M. Maisonneuve l'amène au magasin et lui achète une paire de patins.
Normand a chaussé ses patins et à partir de là il n'a qu'une idée en tête : la patinoire du matin au soir....Il en a fait des tours de patinoire. Il n'allait que très rarement en classe.
Quand l'inspecteur d'école a appris celà il est allé voir la mère de Normand et lui a expliqué qu'il y avait une bonne école à Régina pour des cas comme celui de son fils. Normand est un caractère facile et il dit qu'il était prêt à aller à Régina, à condition qu'il puisse apporter ses patins.
Quand l'école recommence en septembre, Normand reçoit son billet pour Regina et il part avec le peu de linge qu'il a et bien sure ses patins. A Régina, il y a une arène dont la glace est pratiquement là toute l'année à la grande joie de Normand. Un professeur (athlète) reconnait le talent du jeune élève et lui demande s'il accepte d'avoir un "coach". Normand ne dit pas grand chose mais il est bien content. Les choses vont très bien et en 1956, il y a des compétitions nationales de patinage de vitesse à Edmonton, AB
Le professeur inscrit Normand pour la classe intermédiaire pour les courses du quart de mille, du demi mille, et du trois quarts de mille. Là Normand remporte les trois courses.
Deux ans plus tard, il est en compétition pour le championnat de l'Amérique du Nord et encore une fois Normand se classe premier dans les trois catégories, soit le quart de mille, le demi-mille et le trois-quarts de mille auxquelles il prendra part.
Alors qu'il n'a jamais chaussé de patins avant l'âge de 14 ans, voilà que quelques années plus tard, il est champion de l'Amérique du Nord dans sa classe!
Quand les journaliste sont venus l'interviewer, son premier mot fut un de remercier M. Maisonneuve, dit d'une manière que tous ont pu comprendre, "Merci à M. Honoré Maisonneuve pour m'avoir acheté ma première paire de patins.
Plus tard, Normand prend un cour de barbier et il gagne bien sa vie.
Cette nouvelle patinoire est tout un attrait pour la population de Donnelly. Le village compte environ 325 personnes. Les jeunes mamans avec leur poupons en profitent durant le jour. Vers 4 hrs, ce sont les enfants d'école qui arrivent et les soir c'est la jeunesse. La maison où demeure la famille Casault est tout prêt de la patinoire. Normand est fasciné par tout ça. Maintenant, il manque souvent l'école.
Une journée M. Honoré Maisonneuve passe par la patinoire tout simplement pour voir jusqu'à quel point les gens en profitent. Il voit Normand Casault à l'extérieur des bandes, très intéresser à regarder comment avec des patins on peut glisser sur la glace. Ce n'est pas la première fois que M. Maisonneuve le voit à la patinoire; il stoppe son auto et vient lui parler. "Aimerais-tu avoir des patins?", et Normand avec un grand sourire dit "Oui, oui", M. Maisonneuve l'amène au magasin et lui achète une paire de patins.
Normand a chaussé ses patins et à partir de là il n'a qu'une idée en tête : la patinoire du matin au soir....Il en a fait des tours de patinoire. Il n'allait que très rarement en classe.
Quand l'inspecteur d'école a appris celà il est allé voir la mère de Normand et lui a expliqué qu'il y avait une bonne école à Régina pour des cas comme celui de son fils. Normand est un caractère facile et il dit qu'il était prêt à aller à Régina, à condition qu'il puisse apporter ses patins.
Quand l'école recommence en septembre, Normand reçoit son billet pour Regina et il part avec le peu de linge qu'il a et bien sure ses patins. A Régina, il y a une arène dont la glace est pratiquement là toute l'année à la grande joie de Normand. Un professeur (athlète) reconnait le talent du jeune élève et lui demande s'il accepte d'avoir un "coach". Normand ne dit pas grand chose mais il est bien content. Les choses vont très bien et en 1956, il y a des compétitions nationales de patinage de vitesse à Edmonton, AB
Le professeur inscrit Normand pour la classe intermédiaire pour les courses du quart de mille, du demi mille, et du trois quarts de mille. Là Normand remporte les trois courses.
Deux ans plus tard, il est en compétition pour le championnat de l'Amérique du Nord et encore une fois Normand se classe premier dans les trois catégories, soit le quart de mille, le demi-mille et le trois-quarts de mille auxquelles il prendra part.
Alors qu'il n'a jamais chaussé de patins avant l'âge de 14 ans, voilà que quelques années plus tard, il est champion de l'Amérique du Nord dans sa classe!
Quand les journaliste sont venus l'interviewer, son premier mot fut un de remercier M. Maisonneuve, dit d'une manière que tous ont pu comprendre, "Merci à M. Honoré Maisonneuve pour m'avoir acheté ma première paire de patins.
Plus tard, Normand prend un cour de barbier et il gagne bien sa vie.
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